Départ d'Arcata en direction de Los Angeles pour prendre mon vol retour pour Paris. En parallèle de la 101, vous avez cette route qui traverse les forêts d'arbres géants, je ne me suis jamais lassé de les contempler.

Ces arbres nous remettent à notre place, ce qui est étrange quand on voit la forêt de loin, c'est que l'on voit une forêt dense, bien fournie. Une fois que l'on a pénétré ces forêts, c'est là que l'on se rend véritablement compte de la taille de ces arbres, et de l'espace qu'il y a entre chaque tronc quand on imaginait une forêt impraticable.

Un exemple de panneaux super kitch qui bordent les routes, ils méritaient un petit cliché.

Arrivés dans Las Vegas de nuit, nous étions assez excités à l’idée de passer deux nuits dans un casino, j’ai vite déchanté.

Cette ville représente tout ce que je déteste le plus, tous les bofs qui restent accrochés aux machines à sous, machines qui n’ont même plus le charme d’avant avec le manche à tirer. Elles sont toutes désormais électroniques.

Il ne suffit plus que d’appuyer sur un bouton.

Je ne parle pas des racoleurs de streap-club qui foisonnent par milliers, des fastfood dégueulasse type White Castle d’où les gens sortent en masse pour retourner faire joujou à  perdre le peu de pognon qu’ils se flinguent la santé à gagner, réduis en esclavage au service du grand dieu DOLLAR, comme le disait si bien Freeman : « La monnaie est une belle femme qui n’épouse pas les pauvres. »

Tout y est faux, en toc, un véritable Disneyland du vice, Visneyland.

Ce n’est pas une rumeur il n’y a pas de fenêtre que l’on puisse ouvrir à Las Vegas, trop de malheureux ont dû se jeter après une nuit à perte.

Sur la route de Verbier en Suisse.