Ça y est, dans 6 jours, le départ, je tenais avant tout à remercier ceux que j’aime et qui m'ont encouragé à aller jusqu’au bout, à savoir :
Ma mère, ma sœur, la Daou tribu qui s'est vue agrandir avec la petite Axelle et dont je ne suis pas peu fière de faire partie, Lucas from Paris et Lucas from everywhere, Robin from Nice, Robin dela véga à qui je souhaite tout le bonheur du monde avec Jesse et sa petite Zoé et Bernie, à eux qui ont principalement contribué à me mettre des coups de pied au cul, malgré la petite prise de risque encouru niveau financier.
Il y en a bien d’autres qui au travers de leurs conseil et de leurs histoires, m’ont assoiffé.
Merci à tous.
Le plus dur je pense, les 11h de vols Paris/Bangkok
surtout que je ne sais pas trop ce qui m'attend là bas, vue les émeutes qui éclatent dans la capitale
Donc en résumé de Bangkok, je trace vers Krabi, où je vais faire de la grimpe en deep water.
De là je remonte sur ayutaya pour tracer dans le Parc National d'Erawan pour continuer sur Sukotai, l'ancienne capitale et remonter vers Chiang Mai, c'est une ébauche, le tout dépendra des rencontres.
Quelques idées de ce qui m'attend à Krabi
Pour commencer, je tiens à préciser qu’il n’y a aucun accent sur les claviers thaïlandais, donc je fais comme je peux.
Merci a Denis, Lucas, Edwige, Harry, Hugo, Cédric et sa sœur puis Camille, d’avoir fait la fiesta avec moi, car ce fut une soirée a tout point de vue inoubliable.
Je suis donc arrivé le lundi matin à 6 h 30 à Bangkok, je ne m’y suis pas arrêté plus que ça pour tracer directement à Krabi dans le sud.
La première chose qui m’a frappé, c’est la chaleur, insoutenable dans le bus qui m’a conduit a Ao nang,
une fois arriver, voyant tous ces resort pour bons gros touristes friqués, ma première question est : Ou vais-je trouver une Guest pas chère ?
Y en a-t-il une a pas chère ici ?
Je trouve finalement un bungalow 200 bat de plus que ce je comptais mettre par nuits, j’en prends pour 4 jours le temps pour moi de trouver moins chère.
Une fois fait, je pose mes affaires dans ma piaule et tombe comme un bébé, je m’étais levé samedi à midi je me suis couché 48 h plus tard déphasé complet à cause du décalage et des folies d’avant le départ.
Après ma sieste d’à peine une heure et demie, je me balade donc dans Ao Nang et je prends un superbe orage dans la tronche, une bonne pluie bien chaude avec des éclairs superbes, presque à en pleurer, et alors que tout le monde court se mettre à l’abri de la mousson, je suis le seul à prendre un pied énorme en prenant mon temps.
Je voulais rester à Krabi 10 jours, finalement, les 4 que je me suis donnés sont largement suffisants.
Que dire de Krabi, la plage y est belle, pas de doute, les îles aussi, je me suis pris un kayak pour en faire le tour et trouver des spots de grimpe, histoire de ne pas avoir à payé pour qu’on m’y accompagne.
La ville semble lente la journée, attention, une fois la nuit tomber, j’ai tout de suite déchanté.
La grande rue principale qui est très longue, n’abrite que des commerces et des restaus, ou des shops, ou magasins de costard, un paki a essayé de m’en vendre un à tout prix, argumentant tristement que les filles aiment les « Taylor ».
Je lui ai répondu qu’il fallait être stupide pour vouloir porter un costard par plus de 30 en température, et que les femmes qui aiment les mecs à costard ne m’intéressaient pas, vu ma dégaine il a fini par comprendre et abandonner.
Ensuite bienvenue dans le supermarché géant pour bof, touriste et jeunes chiens fous affamés.
La populace qui daigne sortir son cul de son hôtel luxe avec piscine est là, le bon gros fat guy avec son marcel vert Starbucks et la casquette OBEY qui se rend dans une petite perpendiculaire de la grande avenue, curieux je le suis, car j’entends qu’il y a de l’ambiance, et plein de joli thaï, je ne réalise pas de suite, je suis encore un peu sous l’euphorie de l’arrivée, et la je comprends, toutes les petites perpendiculaires sont des bars à prostituées, et je retrouve mon bon gros OBEY en Starbucks qui trace directe vers deux jeunes beautés qu’il n’aurait sans doute jamais pu approcher sans en payer UN prix.
Je finis ma soirée en marchant le long de la plage et rentre me coucher.
Le lendemain réveil 14 h, trop de sommeil à rattrapé, et là, s’installe une sensation de déprime totale,
je prends conscience que je suis seul, et que personne dans cette ville ne m’a donné envie d’aller vers lui, je me remonte le moral en me disant que de toute façon je ne tablais pas tout sur la Thaïlande, pour le coup moi qui voulais voyager seul, à cet instant j’aurais aimé avoir une personne avec qui partager quelque chose.
Je me loue un kayak pour aller balader en mer, et là, ça me requinque bien comme il faut, et le soir même, toujours en hallucinant sur ce gros trou à touristes, un Brésilien vient m’accoster.
Il dit qu’il s’appelle Fabrizio, et qu’il me voit marcher seul depuis un long moment, 3 klm, et qu’il en conclut donc que je ne suis pas comme tous les autres qui payent un taxi pour faire 300 m.
On mange ensemble, il me parle du Brésil, et de la même horreur pour le touriste qui l’habite, des choses incroyablement irrespectueuses qu’il a vues, de la prostituée en boite à Bangkok qui voulait lui arracher les burnes parce qu’il n’était pas intéressé.
Il m’a filé une tonne d’infos utiles sur les visas à la frontière au Cambodge, et m’a carrément donné envie d’écourter mon séjour en Thaïlande et d’entrer dans le vif du voyage et de la rencontre en taillant soit direct au Cambodge et du coup remonter par le Vietnam et du Laos un aller-retour pour Myanmar, ou prendre un vol pour Myanmar aller/retour de Bangkok et au retour, faire Bangkok Cambodge, 12 h de train, le prix juste incroyable, couchette 12 h de route pour 100 bats, moins de 3 euros.
Donc la Thaïlande, je ferai le nord à la fin, après le Laos, il faut que je me casse de ce pays pour l’instant, il est loin de mes attentes humaine et bien trop corrompu par le tourisme et la prostitution, du peu que j’ai vu dans le sud, le nord est différent, mais pour l’heure, je dois quitter ce nid a blanc couleur crevette d’un mauvais début de bronzage.
Sinon tout va bien, je suis plus que motivé, et l’idée d’être bientôt au Cambodge ou au Myanmar me réjouit d’avance.
C’est en me baignant, pour ce qui semble être ma dernière baignade, que je tombe sur un jeune couple français, Lucas et Amélie, avec qui je passe le restant de la soirée (bien arrosée). À notre tablée vient s’ajouter Anita, une Chypriote fraîchement débarquée à Krabi.
Lucas et Amélie quittent la Thaïlande le surlendemain pour retrouver... La Haute-Savoie, où les températures ne manqueront pas de leur faire regretter la mer, les plages et le poisson pêché par eux cuisiné chez l’habitant et partagé avec leur pilote de bateau.
Ils sont touchants, 3 ou 4 ans et demi ensemble et ils n’envisagent pas une séparation, font tout ensemble et sont sur la même longueur d’onde, merci à vous deux, car c’est rassurant à voire, je ne peux vous souhaiter qu’une chose, que cela continue et que vous ayez le cran de faire comme vous vouliez, vous barrer un an ensemble.
Anita, elle, vient de Chypre et trace vers le sud où se trouvent des îles moins fréquentées
Dimanche 22, je prends la tangente, grimpe dans le bus qui me klaxonne devant mon bungalow.
Le bus, il est chouette, blindé, mais chouette, une camionnette avec tout l’arrière ajouré, remplie de personnes, dont, moi, et plus tard encore 5 autres personnes sur le trajet, autant dire que l’on y est serré.
À ce moment-là, je ne suis pas sûre d’avoir prit le bon bus, la nana de mon bungalow m’avait dit qu’on viendrait me chercher vers 11 h 20, alors quand j’ai vu l’engin blindé, au volant duquel un Thaï klaxonne et me fait signe de monter, je m’exécute, je monte, je me dis que tout se passera bien.
30 minutes plus tard, on nous fait tous débarquer, pour prendre un autre bus afin de faire les 3 heures de route jusque Suratthani, heureusement, autant 30 minutes dans ce camtard ça allait, autant 3 heures de plus, je ne suis pas sûre que mon dos y ait survécu, ni le peu de culs dont je suis fait et au sujet duquel, et ce durant toute ma vie, j’ai eu droit à maintes réflexions quant à son excroissance osseuse.
Dans ce nouveau bus surclimatisé, je tchatche avec un américain qui grimpe aussi et qui se tape son délire seul, comme moi, on devrait se trouver au même moment vers Siem Réap, on se dit que ça pourrait être cool de se taper le jour de l’an ensemble, je ne connais pas encore son prénom, ni lui le mien, il se barre dans l’autre sens du mien, on fera donc confiance au hasard.
Après 2 h de routes encore un arrêt, où l’on me fait encore descendre pour prendre une autre van pour arriver finalement à Suratthani Train Stationm Ho Yea, je suis au bon endroit.
Départ à 17h38
Sans doute le meilleur trajet en train de toute ma vie, 13h en tout, il pouvait continuer 12 heures de plus que cela ne m'aurait pas dérangé.
Au début je comprends pas, je ne voit aucun lit dans la voiture que l'on m'a affecté, bon, une erreur de compréhension entre mon anglais à accent français et l'anglais de la guichetière à accent thaï, pourtant je lui avais bien répété : «sleep, sleep, sleep», en réponse de quoi j'ai eu droit àun : «yes, yes, yes».
Je commence à comprendre en voyant des sangles bleues dépasser de compartiments fermés en hauteur, après quoi je me sens mieux.
Donc, on a une allée centrale, de chaque côté plusieurs pairs de fauteuil en cuir bleu, pair face à face, d'une largeur pour une personne et demie, au-dessus des étagères en ressort pour les bagages, les fenêtres grandes ouvertes, et pour accompagner le tout, le son berçant du train qui roule.
Après 30 minutes de trajet, un agent du train vient, armé de LA clé magique, celle qui au lieu de vous ouvrir toutes les portes, vous ouvre... tous les lits.
Avec une rapidité qui ferait rougir un membre de la SNCF, il déplie tous les lits du haut, et tadaaaaa, ceux du bas aussi, sièges face à face, qui selon une certaine gymnastique et un certain rituel incantatoire, je pense deviner une sorte de :«Bordel de merde» en Thaï quand la ferraille coince un peu, et nous voici avec du coup une allée centrale et une rangée de lits superposés de chaque côté, et le tout est fait avec des draps propres et tout, non vraiment, chapeau mec.
Je me cale trop à l'aise dans mon pieux et commence à bouquiner, sur quoi il est 20h et je m'endors.
Je me réveille vers 22h30, la gorge sèche, j'opte pour une visite du wagon restaurant, je passe presque gêné dans le wagon de ceux qui ne connaîtront pas la joie de vivre ce trajet confortablement allongé et le trouveront incroyablement long.
On reste sur la même dose d'euphorise qui ne doit pas me laisser si différent de la connasse hystérique qui s'écrierait pathétiquement : «HOOOoooo, it's amaizing, hoooo so wonderefull» à chaque truc complètement nouveau qu'elle voit, je prends la connasse hystérique pour exemple et non pas le gros boeuf amorphe non pas par souci d'identité sexuelle, mais bien parce que comme son nom l'indique, le gros con boeuf amorphe, est amorphe, et ne s'extasiera ne devant rien, si ce n'est le prix incroyablement bas du Marcel vert criard "Starbucks" et de la casquette "OBEY", parle en tant que témoin de la prolifération incessante de cette race apathique uniquement capable de s'extasier éventuellement devant le cul en bikini d'une gamine de 16, qu'il ira probablement se payer un peu plus tard dans la nuit.
Donc, pour en revenir au wagon restaurant, SNCF prenez-en de la graine, des vraies tables où l'on peut manger à 4 et non debout sur un mange debout design mon cul.
À la première table, deux Anglais conversent sous un éclairage tamisé en buvant un demi-litre de bière dans un nuage de cigarette qui s'envole au gré des secousses du train.
Derrière eux, le Flash Gordon des couchettes se tape un gueuleton sûrement bien mérité après avoir dressé tout un train en mode-dortoir, accompagné de ces collègues.
Plus loin, le comptoir à l'ancienne ou l'bonhomme me propose cash une bière, genre t'as pas le choix mon gaillard, picole, sinon ??? C'est moi qui t'y colle.
J'me prends une bière et 50cl plus tard, je retourne dans mon cocon, je bouquine, je dors.
Je me réveille aux abords de Bangkok, où Flash Gordon remet tout en mode train normal ayant levé tout le monde en braillant, ne me cachant guère de son amusement pour cette partie la de son taffe.
13h plus tard donc, il est 6h20 du matin et je suis sur Bangkok.
Allez ! On garde le rythme, on enchaîne, on enchaîne.
Tac Guichet !
"Hi, i would like to take a train to go to Chiang mai please !"
Alors sur ce, la guichetière armée, QUE, jusqu'aux dents, à croire que l'appareil dentaire chez les quinquagénaires est une mode, me répond : "box number one!"
OK box nimber one, j'entre dans le hall principal, WOUAAAA, quel bordel de gens assis, allongés dans une couverture (surclimatisation oblige), c'est génial.
Je prends mon ticket pour Chiang mai, pas de bol toutes les couchettes sont pleine, je prends celui de 8h30, cool juste 2h d'attente, mais j'arriverai sur place pour 21h et le ticket me coûte 641 bats alors que le couchette précédente m'avait coûté 430 bats.
Je réfléchis deux secondes et me dit que je vais arrivé trop tard pour me trouver un piolet pour pioncer, les fêtes approchent donc les prix vont grandir, il faut savoir que niveau tunes, je suis au poil de cul.
Je change donc mon billet pour un autre qui part pour 12h20 et qui arrive à 4h30 du matin, fatche, pour avoir le temps, je vais avoir le temps d'attendre que tout soit ouvert pour le coup, je rallonge de 50 bats, fait quelques pas et me rend compte que le trajet et plus long que dessus il y a inscrit son prix soit 340 bats, et là, je réalise que je me suis fait entubé et qu'au lieu de me rendre la différence de 301 bats elle m'a pris 50 bats, la sodomie s'élève donc à 351 bats, le tout sans vaseline bien sûre, comme d'hab.
Bon il est 7h, encore 5 heures pour attendre.
2 heures plus tard, un étudiant thaï me demande s’il peut recueillir mon témoignage en vue de je ne sais quoi et de me prendre en photo, j'ai la tête dans le cul au point de pouvoir me lécher les amygdales, je dis oui, et c'est au cours de cette entrevue que le jeune homme me dit que Chiang Mai est superbe, qu'il fait un peu froid cette période de l'année, mais que c'est superbe, je le crois sur parole et demande timidement quelle est la température là bas.
Le verdict tombe, et c'est sans appel, je décide de revenir à ma première idée qui consistait à aller vers la frontière du Cambodge.
5 degrés, mauvaise idéée, surtout à 4h30 du matin, après 16h de train MÊME PAS COUCHETTE, soit un total de 29h de trains, NO WAY, FUCK OFF, vite le sud, vite le box nimber ONE viiiite.
"Hi, i would like to go to the border for Cambodia please !"
Le gars m'explique que je ne peux pas faire un échange de ticket, que je vais perdre 50% de mon billet, 50% du deuxième à 340 bats, pas de celui à 641, donc je récupère 170 bats, le ticket Bangkok Aranyaprathet ne coûte que 48 bats pour 4h de train heureusement.
Ha ha ha, le prix était en fait une blague, je vois un monde infernal au quai du fameux train.
Il est maintenant 13h, je poireaute au froid depuis 6h20 du matin, j'ai hâte d'arriver à la frontière, de me trouver un piolet, de dormir, me brosser les dents, me laver, le tout dans n'importe quel ordre.
Yes le train arrive... merde, au fur et à mesure qu'il s'approche il a toujours l'air aussi loin, qu'une seule explication, IL EST TOUT PETIT.
Merde comment 150.000 personnes vont entrer là dedans ???
Réponse : les uns sur les autres, certains auront la chance d'être assis comme moi, d'autres non.
Le trajet est tout de même magique au début, on traverse Bangkok avec un vis-à-vis de tous ceux qui vivent en bordure du chemin de fer, des familles lavant du linge, se baignant, ou encore croulant sous la chaleur dans un hamac, le train est lent, un diesel, je veux dire, un vrai diesel, duquel une fumée noire s'échappe.
Je n'avais pas réalisé le manque de lignes haute tension au-dessus du train tout de suite.
Il est lent, il fait atrocement chaud, à chaque arrêt il en monte encore, et je les plaints, car eux sont debout, le courage qu'il doit leur falloir de se taper ce train aller et retour tous les jours, surtout que le temps de trajet fût de 6h au lieu de 4.
Arrivée prévue 17h, arrivée 19h, je m'en fou je suis content.
Cash à la sortie de la gare on m'accoste pour passer la frontière, je dis non, une jeune femme m'accoste aussi, je lui dis que je cherche un endroit où dormir pour 300 bats par nuit pas plus, elle me conduit dans un endroit non loin, où l'on m'en réclame que 200 par nuit, la jeune conductrice me dit que c'est 50 bats pour elle, soit 1,25 euro, je lui lâche un billet de 100 et lui laisse le reste, elle va me faire économiser 100 bats par nuits, c'est la moindre des choses.
Je paye 2 nuits, grimpe dans ma chambre, plus que raisonnable pour ce prix, un lit double, un ventile, une salle de bain tout comme le bungalow que je payais 600 bats la nuit à Krabi, seule différence, j'ai en plus des 400 bats de moins, une télé, ha ha ha.
Je pose mes affaires, et décide d'aller me baladez.
J'ai une énoooorme dalle j'ai rien dans le bide depuis 24h et je passe devant un petit restau, ce qui m'intrigue c'est ce pot en terre cuite sur chaque table, dans lequel il y a des braises et sur lesquels se trouvent de grands poëles convexes sur lesquelles cuisent divers ingrédients, le tout sent drôlement bon, je m'y arrête donc.
La femme au comptoir me dit d'un air désolé, voyant ma gueule de Farang, qu'ils ne font que du barbecue, ce à quoi je réponds d'un grand sourire que c'est absolument ce dont j'ai besoin, elle change de visage et souris, je ne dois pas être comme tout les farang (blanc) qu'elle voit, ce que ne cessait pas de me répéter pour mon plus grand plaisir la mère d'Elina quand elle me voyait dévorer tous les plats qu'elle préparait, je tiens au passage à la remercier pour sa cuisine et son accueil, ainsi que toute la famille Somphpong, pour les mêmes raisons.
Je me pète le bide tellement c'est bon, de la viande, du bacon que je dispose à mon aise sur le poële convexe, ça a un peu la forme d'un presse-agrume en moins pointu, afin que les aliments cuisent dessus, et dans la rigole qui ceint le tout on y verse de l'eau, dans laquelle on y met toute sorte de verdure, nouille, divine, un vrai bonheur, le tout pour même pas 4 euros.
On est mardi 24 décembre, ce soir c'est Noël, je suis seul à l'autre bout du monde, et putain j'aime ça, voilà, je viens de passer 3 heures à écrire tout ça, en espérant que vous lirez et commenterez.
Une petite dernière pour la route, je suis dans le cyber et une envie pressante me vient, je demande les toilettes et là, je suis confronté à une chiotte et un tuyau d'arrosage et une savonnette, à côté une grosse bassine d'eau remplie avec une plus petite qui flotte dedans, pas de chasse d'eau.
Vous avez toutes les pièces du puzzle, celui ou celle qui aura résolu le fonctionnement et en aura fait part aux autres dans un commentaire aura un prix.
À bientôt, j'espère qu'à ma prochaine connections dans je sais pas combien de temps, beaucoup de commentaires de pleins de gens auront fleuri, même de gens que je ne connais pas.
Fabrizio, le Brésilien que jávais rencontré à Krabi, mávait bien dit : " Aranyaprathet, il n'y a rien !"
C'est éxactement ce que je recherchais après le sud de la Thaïlande.
En 4 jours là-bas, je n'ai croisé qu'un seul couple de blanc, français qui plus est, le dernier soir avant de quitter la ville.
Il n'y a rien de particulier à dire sur cette ville, si ce n'est que je m'y suis senti bien.
On est le 27 décembre, il est midi, je quitte ma guest house, j'avais donné rdv au français à midi pour tracer ensemble et passer la frontière, il est midi 10, je suis parti seul pour pas avoir à poireauter après quelqu'un et faire ce que je voulais, je vais pas attendre plus de 10 minutes pour des gens rencontrés la veille, je me casse, prend un tuk tuk jusqu'à la frontière, ça me coûté queudal.
Arrivé à la frontière, tout est assez simple, je me fais faire mon visa pour 25 dollars directement sur place, je suis chanceux la police local me demande pas un bifton en plus, contrairement à un couple de français qui se voit taxer de 150 bats en plus, que la nana voit le flic se fourer allègrement dans la poche.
Moi avec ma bonne gueule tout seul ça passe nikel, on me fait même pas payé en plus pour le manque de photos d'identités.
Première étape passé, ensuite une marrée humaine est dirigé vers un autre post pour faire valider et tamponner le visa et là c'est une autre paire de manches.
30 minutes de queues, j'en profite pour faire connaissance du jeune couple qui participe à l'insu de leurs plein grés à la corruption frontalière du pays.
Ils sont deux et auront au final de leur voyage de 6 ou 7 mois, traversé pas moins de 13 pays, dont la Russie, la Mongolie, où ils se sont bien gelé les miche me dit-il, portant chacun un sac à dos de 15 kilos derrière plus 8kilos devant, des vrais ouf malade.
Heureusement me dit-il ils ont pu se séparer de leurs affaires chaude en arrivant en pays plus chaud, ne portant plus que 15 kilos chacuns, je lui dit en rigolant qu'il peut à présent sprinter ou yogger avec ces sacs.
On prend mes empreintes digital des deux mains, comme un débile je dit merci et je sors.
Là, c'est assez bien fouttu, on nous dirige et on nous fait grimper dans des navettes gratos pour aller à la gare routière de Poipet, le bled frontalier.
On perd pas le rythme, je descend de la navette et hop on me fou dans le bus pour Siem Reap, pour 2h et demi de traget, le bus part, j'ai une envie de pisser monstrueuse, je me rend compte un peu trop tard, qu'il est trop tard, c'est parti pour 2h30 de bonheur avec les dents du fond qui baignent dedant.
1h15 après, je souffre le martire, ma vessie est à la limite de sa capacité de contenance, je me dit que je ne vais pas avoir le choix et je vais devoir faire chier 22 personnes et faire stopper le minibus pour pisser en urgence, problème, de chaque côtés de la route s'étendent à perte de vue des rizières qui viennent aux pied de la route, la question suivante se pose : "Mais où vais-je donc bien pouvoir pisser si je fais arrêter le bus ???"
Si divinité il y a, elle m'a entendu, le bus s'arrête dans un petit bled de bord de route pour que chacuns puissent faire une pause.
C'est beau la foi, j'en ai la larme à l'oeil et la goutte au membre, je cours comme un dératé jusqu'aux toilettes, soulagement intense, délice du besoin assouvi, un pure momment aussi intense qu'un bon café arabica de chez L'Or, maison du café.
Je peux enfin apprécier le paysage sans souffrir, il est juste magnifique, vide, des plaines immense avec quelues étendues d'eau par ci par là, de la poussière dans l'air laisse un soleil transparaître un peu flou et viens forcir chaques rayons qu'il emet.
À cela s'ajoute les petits bled que nous traversons, cabanes de paille, gosses jouant dans l'eau, mâte, tous arborent un sourir prenant, avec un bon morceau de Serge Teysso-gay dans les oreilles, de l'album Interzone, et j'en ai les larmes aux yeux tellement c'est sauvages.
Plus je vois des écoles aux bords des routes, et plus j'ai hâte de commencer à enseigner l'anglais aux orphelins de l'assossiations d'une amie de Nico, Nico que je remercie du fond du coeur au passage pour ce plan, car il correspond exactement à ce que je recherchais, je vais donner de ma personnes à des gamins sans parents où abandonnés par leurs familles, en vivant chez les habitants.
Plus ça va et plus j'ai l'impression de me rapprocher de chez moi.
Autant la Thaïlande ne m'a pas du tout plû niveau humain, autant le Cambodge est plein de promesses.
Une personne m'a taxé d'égoïste une fois, me disant que c'était triste de partir seul et de ne partager cette expèrience avec personne, que j'étais seul et n'avait pas eu la chance de rencontrer les bonnes personnes.
Je me targue d'être un des hommes les plus chanceux, d'une part parce que j'ai la chance de ne compter autour de moi, que des bonnes personnes, que je considère comme ma famille, et par qui je suis considéré de même.
À cette accusation, je plèderai coupable, oui, je suis certainement égoïste, pour la bonne et simple raison, que quand je découvre une ville nouvelle, et qui me fascine, j'aime être seul.
J'aime garder pour moi chaque sensation nouvelle, ne pas avoir à la partager ou l'amoindrir en devant me justifier au près de quelqu'un de tout ce que je ressens et à quel point c'est fort.
J'aime le silence et n'ai pas envie de le gacher.
Cependant, j'aurai aimé plus que tout au monde découvrir Siem Reap et ces environs avec ma mère et ma soeur, que j'aime par dessus tout, si il y a bien quelqu'un avec qui j'aurai aimé partager ça, c ést bien avec elles, ensuite une autre personne me vient en tête, mon frangin Berni, parceque l'on se serait contenté du silence et se serait comprit d'un seul regard pour comprendre ce que chacun ressent au moment présent, salut à toi mon frère.
Reprenons
Je me fais livrer à ma guest house en tuk tuk, Victory GuestHouse, à 8 dollars la nuit, le lieux est charmant, j'avais résérvé par mail.
Il y a un petit espace de restauration, à la fraîche, protéger par des plantes grimpante tout autour, des canapés, et là c'est un énorme retour en enfance, comme ceux que nous avions à la Colle sur Loup, ces éspèce de gros pseudo pouff en osier circulaire, exactement les mêmes.
Petit signe qui tend à me signifier que je peux me sentir chez moi, ils sont disposés de la même façon que dans mes souvenirs.
La tenancière m'offre un sourrire sincère, un gamin lui court autour et je remarque, que d'ici peu il aura un petit frère ou une petite soeur.
Elle me donne ma clé, sans lacher son sourrire qui est un véritable bonheur à cet instant.
Un ado me conduit à ma piole.
La piole est superbement clean, lit 2 places, ventilo puissant, salle de bain, et et et ??? Eau chaude, Alleluïa, à Aranyaprathet je n'en avait pas et la température n'était pas celle du sud, la douche froide le matin, quand il fait pas chaud, c'est une épreuve.
Je pose mes affaires en vrac, et je me prépare, tout éxcité, à une visite de Siem Reap.
Quand on arrive à Siem Reap, on y arrive par une large route de deux fois 4 voies, de la quelle une poussière incessante se soulève, rien de bien beau.
Ma guestHouse se situe en contre bas dans une perpendiculaire, qui n'a de perpendiculaire que le nom, je pense plutôt à une appélation donné par un Cambodgien qui ne manquait sûrement pas d'humour.
Je méngage donc dans cette perpendiculaire biscornue, je longe quelques terrains de volley où jouent pas mal de jeunes.
je repars dans l'autre sens, retombe sur l'infernale énorme route, je passe devant un ancien palais surprenant, tombe à un carrefour, il fait nuit et si je m'engage sur l'avenue à droite, il y a beaucoup de lumière suspendues.
Au bout de l'avenue, de plus en plus de tuk tuk, dansd un bordel routier sans noms où se mêlent piétons, vélo, bagnole, scooter, même l'Italie n'a rien à envier au Cambodge niveau chaos, ce bordel est vivant et je m'en delecte avec immense plaisir.
J'arrive sur une zone plus pietonne que d'autres, j'entend par là, que les bagnoles et autres moyens de transports galèrent encore plus qu'ailleurs tellement il y a de piétons.
Des restaurants de part et d'autre de la rue, des petites ruelles étroite, on se croirait dansd un village super éclairé où la vie fourmille et bat son plein, pardonnez ma vulgarité soudaine, mais il n'y a pas à chier, je suis amoureux de Siem Reap.
Et plus je me perds dans les enchevêtrement de ruelles plus mes surprises sont de taille.
Je tombe sur une rivière que je traverse par un des 3 ponts décoré de luminaires rouges, sur l'eau flottent des cubes de lumières abritant des ampoules qui viennent se refléter sur l'eau.
De l'autre côté du pont, encore une surprise, le Night Market, un petit village d'échoppes bien achalendés, j'ai faim.
Je trouve un tout petit bouiboui où je commande des nouilles fries avec légumes, oeuf et boeuf, un régal qui me coûtera 1dollar50, la monnaie du Cambodge est le Riel, mais je ne sais pas pourquoi, tout le monde paye en dollar, j'ai l'air con avec mes 780.000 riel.
1 dollar équivau à 40.000 riel.
1 euro à 1.30 dollar, je vous laisse imaginer le bordel sans nom qui habite mon cerveau pour tout calculer.
Je discute avec le patron, il m'apprend que 25 ans avant il avait commencé à apprendre le Français, que cette langue lui donnait envie, mais dès le premier cours, le prof ne parle que français, il ne comprend pas un mot, et lorsqu'il doit passer au tableau il se fait latter les doigts à coups de trique, dès lors, il ne participera plus jamais à un seul cours de français.
HAAAA notre bonne méthode d'éducation à la trique que certains parents débile regrettent, sous pretexte qu'ils sont incapable de gérer leurs gosses et de les éduquer eux même, ces mêmes débiles qu'on entend prôner que de leurs temps on se tenait à carreau, sombres crétins.
Comme il est dit dans ce film tiré d'un roman autobiographique, par un gamin de pensionnat qui se suicidera parceque sa mère l'a abandonné dans cet enfer des dortoires des années 30 : "Non, les enfants ne naissent pas mauvais dans l'âme."
Du coup le patron à apprit beaucoup plus tard l'anglais, je lui explique mon projet d'enseigner à des orphelins et il m'apprend à compter en Khmer.
Je suis aux anges, rien que la première soirée dans cette ville m'offre un échange sincère avec une personne sincère, ce qui n'était pas le cas de tout les bizness man du sud de la thaïlande, je ne les blâme cependant pas.
Le lendemain, je reste callé au frais, à dévorer Dune sur mon bouquin electronique, je commence à me mouvoir à la tombée de la nuit, la nuit dans cette ville vous procure une énergie particulière, elle vous insite à vous laisser porter par son battement, à vous laisser affluer tout au long de son système sanguin, de ces artères encrassées de vie diverses et variées, emporté par un flot bouillant d'êtres humains qui s'affairent en tout sens, tel des fourmis.
Je n'ai pas encore évoqué les femmes, elles sont magnifique, souriante, mais elle conserve une certaine fiértée dans le regard, leurs peau est mâte et satinée, des cheveux aussi noir que le corbeau, pas de maquillage pour la plupart, ce qui les rend intimidante, car nul besoin d'artifices, elles mes font pousser les crocs et saliver à tel point qu'il me faille faire de grandes inspirations chaque fois que je vois une de ces merveille me sourrire.
Je me souviens qu'un gars dans le bus Krabi-Suratthani, avec qui j'avais discuté, devait arrivé aujourd'hui, pas de nouvelles, je parade donc une nouvelle fois dans la ville, me laissant tenter cette fois par une artère sur la droite de l'avenue pleine de tuk tuk, au fond de la rue, un autre marché de nuit, plus vieux, je m'y perd jusqu'à un tout petit bouiboui de bord de ruelle qui ne compte que trois tables et trois chaises, un gars est assis qui mange son plat.
Je commande, me pose, j'observe sa petite tabatière dans la quelle se trouve un paquet de tabac à rouler vert, je me dit qu'il doit être français, lui pose la question.
Il s'appel Aviad et est Israëlien, on discute un brin tout en mangeant, au final il me demande si ça me branche de boire une bière, je paye pour les 2 repas et on va se boire quelques mousses.
Étant en train de lire actuellement un livre de Douglas Reed qui à pour titre "La controverse de Sion", je suis curieux à propos de mon compagnon de soirée quand à savoir si il est religieux, je le lui demande, il me répond que non mais que sa famille l'est.
Je lui demande s'il est vrai que chaque Israëlien est un soldat, et il me répond que oui, ils sont obligés, à leurs 18 ans de donner 3 années à l'armée, lui l'a faite en tant que musicien.
Il me racconte aussi que la plupart des étrangers qu'il a rencontré ont eu une facilité déconcertante à juger cela, oubliant de ce fait les hommes et ne se souciant que de ce qu'ils entendent à la téle, me cîte en exemple les problêmes qu'ils rencontrent durant des manifestation violente, par exemple, que si ils sont confrontés à un membre de la communautée Européenne, ils n'ont pas le droit de broncher, et il me parle de Suédois quíl a vue éclater le nez de collègues à coups de caillasse jeté sur eux, et m'éxplique que si ils ne se laissent pas faire et réagissent, ils sont passible de peine lourde, allant jusqu'à la prison ferme et pour une longue durée.
Je compati et en mon fort intérieur je me souviens des préjugés que j'avais envers Israël et son armée et de ce que je suis en train de lire sur cette religion dur et fermé, et je me rappel à l'ordre en me disant qu'il ne faut pas oublier l'humain et toujours rester objectif.
On discute musique et il est ravi de tout ce que je lui fait découvrir sur mon Ipod, je me souviens aussi que mes amis m'apprécient aussi pour ce que je trimbal dans mon disque dur en musique diverse et variée, disque dur qui a fait des envieux.
Au terme de la soirée on décide de visiter Angkor ensemble le lendemain, on se donne rdv à 7h du matin.
Il est 7 heure moins 5, et Aviad est pile à l'heure, ce je ne manque pas d'apprécier grandement.
On a tout les deux un peu la tête dans le cul, on ne parle pas, on prend un tuk tuk qui nous propose 10 dollars pour nous trimballer dans Angkor, roulez jeunesse, on part.
Au fur et à mesure que l'on se dirige vers Angkor, je prend conscience de la grandeur de Siem Reap, chaques jours cette ville me surprend.
J'appréci le silence, et mon collègue de visite semble avoir le même penchant pour le calme et la sérénité.
On arrive au guichet, Haaaa ces Japonnais par milliers, que dis-je, par milliers de vagues de bus entier, se précipitant, se mouvant de cette façon qui leur est propre, les épaules un peu tombante et le pas traînant légèrement quand ils trottinent, sans doute l'habitude de s'incliner devant leur supérieurs se répercute sur leur façon général de se tenir.
N'y voyez là aucun cynisme ou jugement péjoratif, juste une analyse possible de leurs façon de se tenir, qui relève de quelque chose qui m'échape mais que je pense pouvoir entrevoir sans méchancetée aucune.
Mon nouvel ami et moi prenons le pass un jour, et je confirme c'est largement suffisant une journée, celui de trois jours est reservé à ceux qui feront le tour d'Angkor en vélo et c'est immense.
On remonte dans le tuk tuk, on roule, au bout d'une grande ligne droite, on tombe sur le cours d'eau qui ceint Angkor Wat, et je distingue un bout la muraille, je sens l'excitation grandir.
Je me souviens de la beauté et de la force des images de Baraka, ce magnifique documentaire que je conseil vivement à tous, et je me prépare à vivre cela en live, je sens aussi chez Aviad la même excitationt montante.
On contourne Angkor Wat jusque son entrée principal, on y est presque, tout le temple est ceint d'un cours d'eau assez large, en carré.
Ça y est on y est on a passé un des angles du cours d'eau et on arrive devant le pond qui vous mène à líntérieur.
Le soleil est encore timide, pâle, l'air est chargée de brume très subtil, il fait un peu frais, et on apperçoit enfin la première "porte", on descend du tuk tuk on se jette un regard avec Aviad, on se comprend, ce que j'apprécie de plus en plus chez cet Israëlien, c'est que l'on a pas besoin de parler, juste quand c'est utile.
On s'engage donc sur le pont en pierre qui traverse le cours d'eau on peut de là, percevoir derrière l'enceinte, les trois "tours" du temple centrale il y en à en fait 6 en deux rangées de 3.
Quelle puissance se dresse devant nous arborant une force et une fiérté, nous défiant, nous petits êtres humains insignifiant.
Une fois la muraille passée, toujours sur le pont central, on continu, et de tout côtés des étendues de terres nous entourrent.
On continu vers le temple central, c'est juste incroyable, immense, et malheureusement blindés de touriste déjà à cette heure-ci, ce qui amoindri la force que je m'attendais à ressentir en ce lieu.
J'explique à Aviad que je suis sûre qu'il y à moyen de venir dormir chez un local, car il y en à qui vivent dans Angkor, pour pouvoir être peinard et prendre toutes les photos que je veux, faire de la pose longue la nuit sur mon pied, prendre le lever et le coucher de soleil.
Pour l'heure, chaque fois que je sors mon appareil, je ne ressent pas grand chose, si ce n'est que je me sens comme tout ces gens autours, terriblement touriste, je ne prend donc que très peu de photos, car beaucoup sont gachés par tout les touristes qui viennent pourrir mes images.
Une heure après on sort d'Angkor Wat et là, sur le pont central, arrivent des armées entières de Japonnais, Chinois pour la plupart que des asiatiques, tous encapuchonnés de casquette de couleurs fluo diverse mais toutes aussi horribles les unes que les autres.
On se regarde avec Aviad, se disant qu'ils allaient galéré dans la file d'attente pour grimper au sommet du temple, autant nous, on à attendu juste 2 minutes, autant leurs file d'attente à eux, entourrera tout le temple central au moins 2 fois avant d'atteindre l'escaliers ardu qu'il faut quasi éscalader, pour mériter le sommet.
On récupère le tuk tuk pour se diriger vers Bayon, le temple aux visages en pierre, un peu plus loin, 3klm à peu prêt.
Celui-ci est plus petit, il faut dire qu'Angkor Wat est vraiment impressionant, mais Bayon n'en est pas moins impressionant par ce qu'il dégage, tout ces visages en pierre qui fixent l'horrizon, témoignant d'une étérnité et qui continueront à le fixer pour une étérnité encore.
On entre dans le temple, et putain de bordel de merde, les armées de Japonnais sont déjà là, ne nous laissant aucuns répis.
Un troupeau de 50 de ces créatures désagréable, quand elles se déplace en marée, décident de faire chier 200 autres et de provoquer un bouchon, juste pour que, 2 par 2, tout ces crétins fassent la même putain de photo débile au sourrir forcé, je passe dans l'objectif de ceux-ci et me voit pourrir parce que MOI, JE suis au milieu.
"SIR !!! Our foto Sir !!! please !!!"
On a donc deux connards au sourir forcé dans le colimateur du non moins connard qui me braille dessus et derrière qui, se trouve une autre armée de connards qui attendent passiemment leurs tours pour faire leurs photos de merde et faire chier le reste des gens qui désirent avancer.
Je répond au crétin qui m'interpelle en gueulant, de sortir la tête de son cul de putain de touriste de merde et de comprendre que JE ne suis pas au milieu, mais que lui seul l'est et qu'il fais chier tout le monde, et ce juste dans le but tout aussi débile de prendre les même et etrnelles photos de merde : "nous qui sourriont devant la tour Effeil l'année dernière, nous qui sourriont devant Angkor etc..."
Qu'au final ils s'en branlent d'être là, à cet endroit, que ce qui leurs importent juste c'est leurs photos merdique, avec les quelles ils pourront prouver au monde entiers, en tout cas à leurs proches, qu'ils sont heureux, et ce, partout autour de la planète, avant de s'en retourner au final bosser comme des exclaves, comme tout le monde.
Je braille ça dans un anglais parfait, ce qui m'étonne moi même, mais il semble que celà découle naturellement quand on est en colère.
Je croise autours de moi beaucoup de regards entendues, acquiessant mon point de vue.
Je constate avec désaroi, que cette intervention fût bien futile et inutile, car après m'avoir jeté un regard noir, l'assemblée de la cinquantaine de crétins, se décale, et continu, 2 par deux ou 4 par 4, c'est celon, à faire chier tout le monde pour leurs photos de merde, en braillant.
C'est en colère que je sors de Bayon, le temple étant plus petit, on s'y sent vite opressé.
Je retrouve Aviad juste dans l'enceinte, tout aussi agassé que moi, il me dit qu'il n'a pas voulu rester plus de 5 min dedans et me suggère d'avancer si on veut avoir la chance de profiter un court instant des autres temples avant la marrée haute et finalement la noyade.
Je rigole avec lui et on avance.
Dans l'enceinte de Bayon c'est différent, il y a deux ou trois petits temples dans l'enceinte des murailles, la superficie doit être égale à 5 fois celle du terrain d'Angkor Wat.
Le reste de la visite se fait tranquillement, Aviad et moi hallucinons sur les arbres qui habitent le lieu, ils sont majestueux, droit, et leurs racines sont particulièrement étrange, plus encore, quand elles avallent litéralement certains véstiges de murs épars.
Là je fais quelques photos dont je ne suis pas peu fière, la lumière est plus chaude que 2h auparavant.
on abrège un peu sur les derniers temples, on hallucine dans Ta Prohm, où se trouve cet arbre qui à carèment poussé sur le temple et dont les racines se propagent sur les murs, affirmant sa force, son maintient et sa propriété sur ce temple, tout simplement magnifique la nature en ce lieu.
5 heures nous auront suffit, on reprend le Tuk tuk pour se faire déposer au premier bouiboui où jétais allé et où j'avais échangé avec le patron.
On donne 10 dollars au tuk tuk, et là il nous la tente genre non non, 13 dollars, c'est 13 dollars j'avais dit, il n'y parviendra pas, ça se voit sur sa gueule qu'il tente, on ne le blame pas, mais 10 dollars c'est 10 dollars, si ça avait était 13, il aurait tenté 18 etc...
Après un copieux repas, Aviad et moi se séparons, il quitte Siem Reap ce soir, il fût une agréable compagnie.
Le lendemain, le 29 donc, je ne bouge pas.
Je consulte mais mails et Carsten, le gars du bus Krabi-Surratthani, me dit qu'on se retrouve ce soir, je bouquine toute la journée, de plus en plus fasciné par Dune et son univers si mal dépeint dans ce film que j'aimais tant.
Le soir Carsten vient à ma guest house, on se boit une bière et allons s'en boire une autre au Night Market ou j'ai élu Q.G au bouiboui du patron sympathique, à la mauvaise expérience des cours de français.
On y va à deux sur son vélo, le trajet est assez drôle, il est assis sur le "porte bagage" que je qualifierai plus de porte sac à main tout petit de gonzesse.
Je constate en arrivant, que son fessier à difficilement supporté le voyage, alors qu'il se tord dans tout les sens, je le rassure en lui disant que ça fait toujours ça la première fois, à quoi il me demande en riant si ce fut le cas pour moi, à quoi je lui répond que je ne monte jamais sur le porte sac-à-main dúne bicyclette avec un inconnu.
On se quitte après avoir passé une soirée sympas, il part le lendemain et serra sur Phnom Pen pour le jour de l'an.
Dommage me dis-je, je vais donc le passer seul.
Je rentre, pris d'une agréable fatigue, de satisfaction de ce que je vis depuis mon arrivée à Siem Reap, je ne le savais pas encore, mais ce ne serait qu'un début.
Le 30, je banque quelques euros afin de m'équiper en appli pour apprendre le Khmer et je passe 4h à apprendre, je suis assez fière de moi.
Du coup je ne demande mes bières ou thés et ne salut plus qu'en Khmer, la sublime tennancière enceinte et tout son entourage ne manque pas d'apprécier cela, je lui pose des questions sur sa langue, questions aux quelles elle répond avec plaisir et sourrire toujours aussi sincère.
Des ballons décorent la guest house, des tables sont dressés dehors quand je décide d'aller faire un tour dans Siem Reap, et de manger mon plat à mon Q.G, je me dit que ça doit être pour l'arrivage des 30 américains qui sont arrivés naguèree
Lorsque je reviens vers 19h30, il y a de la musique à fond, et plein de gosses courent partout, je retrouve assis, tous les membres de la guest, je conclue donc à un anniversaire.
Je me pose sur l'ordi et je commence à écrire tout ce que vous venez de lire.
La connection déconne un peu à cause des américains qui la saturent, je fais donc une pause et retourne bouquiner.
On est le 30, demain c'est le jour de l'an, et je me sens un peu seul pour le coup, même si je n'y attache pas trop d'importance, mais j'aurais aimé faire la teuf avec quelqu'un, je bois ma bière et continu de lire.
Et là comme par magie, un des membres de la guest, au visage bien heureux, celui qui me sert le matin quand je déjeune, vient à moi, me tend une bière, à la quelle je dis merci en Khmer, il sourrit, me demande ce que j'ai fait de ma journée.
Je lui répond que je tente d'apprendre sa langue, et lui fait part de mes maigres début.
Et sur ce, il me demande si demain je veux bien me joindre à lui pour le jour de l'an, qu'on ira chez des amis à lui.
Encore une fois, si divinité du voyage il y a, ce dont je doute de moins en moins, elle vient encore de me faire preuve de son existence, je suis rassuré de me dire que je fais bien de la laisser m'envelopper de ces bras.
Il retourne nous prendre deux bière, et je lui explique ce que je veux faire et pourquoi je veux apprendre sa langue, bizarrement il me remercie, pour ce que je me prépare à tenter d'enseigner aux orphelins du village proche de Phnom Pen.
Il m'avait déjà donné rdv à 21h le lendemain, mais là, je sens chez lui, une envie de partager grandissante, il me demande ce que je fais demain dans la journée, combien de temps je reste, il me dit que il va me présenter à ces amis et m'emmener voire le marché flottant de Siem Reap un jour prochain, décidemment, encore une surprise que me resèrve cette ville, j'ignorait qu'elle possédait un marché flottant.
Puis il me demande si j'aimerais me joindre à lui pour aller pêcher demain, et là, je réalise que mon voyage connait un nouveau début, au sein cette fois-ci des Cambodgiens.
Il sort un moment pour rejoindre ces amis à la fête, reviens 2 minutes après et me dit de me joindre à eux.
Je me joint donc à eux, salut tout le monde, em Khmer et tout le monde me sourrit franchement et sincèrement toujours, on me montre une jolie fille, on me dit que je peux parler avec elle, car elle parle anglais, je sourris un peu géné, m'assois donc à côté d'elle.
Et là, je me souvient, je me souviens du premier repas où je fus accueuilli par la famille d'Élina, je me souviens de ce que j'avais ressenti, ne pigeant pas un mot de ce qui se disait autours de moi, je me souviens à quel point j'avais aimé cela, et à quel point je me sentais bien, on me pose quelques questions, je répond, avec un sourrire de tranquilitée, je suis bien, je devais être fait pour vivre ailleurs.
Je me sens beaucoup moins étranger parmi eux, à l'autre bout de mon monde, que je l'étais parmi mes connaissances niçoise, j'avais ressenti la même chose au sein de la famille Laotienne d'Élina, la sincérité, l'abandon de toutes questions protocole à la con qui accompagnent toujours les repas de présentation de beaux parents.
- Qu'est-ce que tu fais dans la vie ? (comme si notre job nous définissait en tant que personne)
- Je suis serveur (en réponse de quoi je vais me taper un HAAAA de facsniation pour un boulot qui est tout sauf passionant)
- Haaaaa c'est bien çaaa !!! (qu'est-ce que je vous disais...)
etc... etc...
J'aime que l'on me foute la paix ou que l'on me pose des questions pertinante.
La première chose à la quelle j'avais eu droit la première fois où j'allais de façon officiel, manger chez Élina, invité par sa famille (une bonne douzaines ce soir là), ce fût une remarque de son père, lorsqu'il m'ouvrit la porte de chez eux, père qui nessécita un an avant de vouloir me rencontrer, père qui refusera une fois présenté à moi, tout les futurs petits copain d'Élina, si ça devait finir un jour.
La première chose que me dit donc ce personnage que je redoutais par dessus tout, me marqua à jamais et fût tellemebnt significatif de leurs sincérité, le tout dans son français aproximatif qu'on sentait lui faisait défaut et qu'il aurait voulu corriger pour mieux communiquer avec vous.
- Ici c'est tout petit, mais on a un grand coeur, rentre !
Encore merci aux Somphong d'avoir été pour moi, une deuxième famille, quand j'étais pas à côté de la mienne, je ne regretterais juste qu'une chose, de ne pas avoir pu présenté nos deux famille, mais cette rencontre aurait été lourde de conséquences et de significations.
Attention, je ne parle pas de ma famille de coeur, ni de la tribu Doudienne à la quelle je suis fière d'appartenir quand je dis ça, ni à mes véritables amis qui sauront je léspère, se reconnaître à chaque instant et au travers de chacuns de mes mots.
Sachez d'ailleurs que d'ici, je vous remercie tous autant que vous êtes, d'être ce que vous êtes et vous prie de ne jamais changer ça, prière inutile je sais bien.
Voilà, on est le 31, et je finis d'écrire ce que j'avais commencé la veille, j'y aurai passé pas moins de 4h30 à écrire.
On est le 31 et cet après midi, je vais pécher avec ce qui va devenir, j'en suis sûre, un ami, ami que je vais suivre pour un jour de l'an plein de je ne sais quoi, il m'a dit qu'il me présenterais de jolies filles, pfff, elles sont presque toute magnifique, j'ai grand hâte, car ma faim commence à ne plus pouvoir permettre à l'animal qui m'habite de rester tranquil encore trop longtemps.
Pour ce qui est finalement de la fête d'hier soir, ce n'était, m'a-t-on dit, que le premisce du jour de l'an, on m'explique, qu'ici, beaucoup le fête sur trois jours.
Ça promet.
Voilà, je vais de ce pas retourner me plonger dans le monde pénétrant d'Arakis, attendre sâgement que mon futur ami vienne me chercher pour aller pêcher, et finir la nuit par être beaucoup moins sâge.
Alors, voyons voire, oú en 'etais-je ?
Ha oui le jour de l'an.
Vat, car c'est son prénom, que je n'aurai apprit que le soir de l'an après un nombre, aproximativement calculable de bières.
Vat donc, m'avait filé rencard à 21h, nous y sommes, armé d'une cannette de bière chacun, on entame la descente aux lances-bières, à peine au coin de la première rue, qu'il en prend une autre et qu'il me colle dans ma dernière main de libre.
Cette panoplie d'alcoolique nottoire (une bière dans chaque mains, et tee-shirt/tongues) a pour moi quelque chose de familier, je tente de me rassurer comme je peux, non, voyons, je le saurai, oui je le saurai.
Tout au lomg de la rue on croise des amis à lui qui le saluent, on me tend une bouteille d'un alcool pour moi méconaissable, que l'on me présente comme vin blanc Cambodgien.
Whooo fatch ! ils ont l'sens de la demie mesure avec l'alcool, ce vin blanc ferait passer pour piquette insipide une gorgée de rhum charette, oui celle là même qu'on trouve à pas chère, qui est indigeste et vous laisse dans les tripailles une douleur aussi vive que la progéniture d'un Alien, lorsque, enfant, il fait mumuse avec vos intestins qu'il considère comme un hochet, avant de finir par les broyer et vous éclater la panse pour sortir au grand jour.
-INFIRMIÈRES SVP ??? LA PÉRIDURAL C'EST POSSIBLE ?
-Hmmm qu'il est mignon, ces petits cris strident ne sont-ils pas attendrissant ?
-Allez ! apportez le à sa mère, ha oui c'est vrai, elle n'est plus, bon ba nettoyez moi au moins tout ce bazard, avec ce sang partout, j'ai cradé mes pompes à 1000 euros que seul un médecin peu se payer.
Je viens seulement de penser que Sigourney Weaver ne fut pas assez intéligente pour imaginer finalement que le seul moyen de crever ces cerevures, aurait pu être de se biturer au rhum charette, OU au vin blanc Cambodgien, pour dissoudre l'oeuf abomionable et finalement aussi, l'estomac qui l'abrittait en son sein, facilitant de ce fait simple le rapport ingurgitaion, excrémentsation, le simplifiant à un tuyau et libérant l'homme du processus de digestion.
Pour l'heure si j'avais un Alien, il n'est plus, et le plat que je venais de me taper juste avant doit être complètement digéré après cette décoction étrange.
Bordel ça s'annonce bien...
On arrive par la grande artère blindée de tuk tuk, décrite précédemment, sauf que là, c'est 4 fois plus le bordel, même nous, piêtons que nous sommes, galérons à nous mouvoir dans cette mélasse mi-humaine, mi-tuk tuk, mi-vélo, mi-voiture
MYYYY-opathheuuu
MYYYYYopatheuuu !
Moitié hommeuuu moitiée chariooooot,
myyyyopatheuuu,
myyyyopatheuu...
Tendre souvenirs d'enfance que ce super héros. (désolé moi ça me fait rire et puis c'est mon récit merde !)
On arrive non sans peine à la rue des pubs, on essaye même pas de tenter de penser pouvoir s'imaginer un instant une tentative pathétique de croire un moment, qu'il nous puisse être possible de se dire qu'on pourrait la tenter par la face Nord, non, au lieu de se perdre en vaines assentions impossible, nous décidons de nous ruer en descentes efficace, nous procurant d'autres remontés , acides elles, à défaut d'être mécanique, Burp !!! Santé !!!
On aura réussi tout de même à retrouver un ami à Vat, accompagné de sa copine et de sa belle soeur.
Alors comment dire, je suis un peu déçu de voir de si jeunes filles nous accompagner, elles ont 10 piges de plus que ce que je croyais, 24 ans ???
Ha merde désolé je savais pas.
Nous sommes 6 à présent, un autre pote de Vat à rejoint les rangs quand je bataille à la bière et que je send Vat en guerre...ou, peut-être est-ce le retour de Martin ??? (seul quelques-uns noterons la finesse des références ici présentées, je suis sûre que ça n'échapera pas à ma très chère mère, que je remerci au passage pour cette culture, et le côté Dehais tant critiqué fût un temps pour son humour et ces jeux de mots, salut Gilles, domaine dans le quel je surpasse avec brio mon oncle susnommé)
Donc, nous sommes 6, je ne connais aucun prénoms, mais on s'en tape, avec le degré d'alcool ingéré, je suis pas sûre que je m'en serai souvenue le lendemain, ou peut-être les ais-je connu un très court moment.
Ce que j'aime le plus je crois, c'est le rire franc, aux éclats sans retenue, dont fait preuve le derniers arrivant, il éclate de rire tout le temps, et c'est génial.
Ha oui, le cambodgien aime trinquer, à putain il aime ça, je crois qu'ils trinque au bas mot, à chaque gorgée, à peu prêt.
Durant tout ce temps, je sens que l'on parle de moi, on rigole et la célibataire ne cesse de poser des questions à mon pote Vat, ou Martin je sais plus, mais c'est la fin de la guerre et il est revenue parmi nous, allélouïaaa.
À un moment même, elle se met à me toucher le nez, surprise qu'il ne soit pas comme le leur, je veux bien être différent, mais c'est pas comme si dans cette ville, elle n'avait jamais vue un occidental.
Je ne sais pas trop comment réagir, alors je sourris bêtement.
Elle me demande si j'ai une copine, touche mon oreille et mon anneau de pirate, que j'arbore sans pearl; Jam beaucoup, mais là j'aime pas trop, et voilà qu'elle veut se mesurer au cul sec avec moi...
Je me demande si cette femme de petite taille, ne tenterait pas, par quelques moyens subtil, de me rendre plus saoul que je ne commence déjà à l'être mon oncle, mais à quelle fin ??? (petit clein d'oeil Kaamelottien que j'adresse à ma soeur avec qui nous avons passé 4 jours à matter l'intégralité, je dis bien l'intégralité, des 6 livres plus tout les bêtisiers et même le best off spécial karadoc et perceval, Bisous ma soeur, je t'aime)
C'est cela qui m'inquiète à présent, je ne me suis jamais fait violé, encore moins par une naine, ha non !
Je crois que 8 tournèes de 6 bières chacune, plus quelques assiettes de ce qui ressemble à du Lap (plat Laotien) ne nous coûtera au final que 19 $ soit 13 euros 98.
Petit cours de mathématique :
Sachant que la bière en france vous coûtera un prix honnête de 2.50 euros au "4", place garibaldi, que je salu au passage, ou bien 3.80 euros au café de la place, qui pratique un tarrif nettement plus... je baise mes mots.
Reprenons, en utilisant le tarif le plus honnête
2.5 (prix de la bière) x 6 (nombre de personnes) = 15 (prix d'UNE tournée)
8 (nombre de tournées) x 15 (prix d'une tournée) = 120, prix totale et encore, je n'ai pas situé les plats et les pamplemousses dans le tarif final.
120 euros donc pour tout cela, et si on va au café de la place ça tape cash dans les 182.4 euros.
Bonne année !!!
Vat m'explique que la patronne a tout l'immeuble, et qu'elle fait ça pour le plaisir et se fou totalement du fait que son tarif soit scandaleusement bas.
Après quoi, on s'enfonce dans la foule, perdant la moitiée de nos effectifs, il ne reste plus que Vat, que j'accompagne cette fois en guerre, et... le rieur comme je le nomerai pour plus de comoditées, quie ne cesse de rire aux éclats, j'adore.
Pour décrire ce que je ressens, enfin pense ressentir, je dirais seulement que maintenant, je ressens ce que ressent une sardine dans sa boîte, à la seule différence que je conserve ma colonne vertébral et tout le reste, et que la bière renversée partout parterre fera office d'huile.
Je ne tiens plus dans cette foule, s'en est trop, il me faut en sortir d'urgence, car une envie réelle de tuer quelqu'un commence à me prendre.
Cette foule m'insupporte, tout ces cons qui savent toujours pas se comporter quand ils sont trop plein et qui oublient qu'ils ne sont pas chez eux.
Je m'éxtirpe difficilement de ce sable mouvant qui ne désire que vous tirer vers le bas, avec lui, dans un peu plus d'alcool et de vulgaritée.
Dans la perpendiculaire que je prend pour réspirer enfin, un autre mal fait son office, allé hop on perd pas d'temps, on ramasse dans ces filets les petits poissons alcoolisés qui en ont finit avec la danse et qui sont chaud pour une baise dégueulasse avec une pute, pensant que celui qui se sort de ce cloaque et mûre pour donner envie de prouver sa virilité à une gamine qui ne manquera pas de flatter son aëgo tout en ramassant son argent.
Je suis vulgaire et vioent car au moment ou cette créature infâme vient, en toute impunité, s'accrocher à mon bras, c'est la violence qui m'habite, quelle horreur surmaquillée, tout en cet être abjecte me dégoûte en cet instant.
Je suis d'habitude indulgent, mais j'ai bu, et suis déjà bien attristé par ce que j'ai vue dans l'arène.
Le contact de cette être me glace le sang et me fait horreur, je lui dit de me laisser tranquil gentillement, contenant ma rage.
Cette morue ignoble de fond de teint et de sourrires tordue, de miel dans la voie qui me colle la nausée, persiste à vouloir rester accroché à mon bras et marche à mes côtés.
Je lui répète de me laisser en paix, que sa carcace robotisé ne m'intéresse pas, de façon un peu plus dur cette fois, mais avec plus de dureté dans le visage, pour qu'elle comprenne.
Rien n'y fait, cette putain de censue me suce toute la patience que je tente de conserver, plus ça va plus son contacte opressant me fait horreur et me fait enragé intérieurement, mes traits se distordent et je lui gueule violemment et sauvagement, de me laisser en paix, et que je ne suis pas intéressé.
Ce petit manège infernal se sera déroulé sur 55m et 7 minutes à rester calme et à supporter son bras tentaculaire collé à moi.
Après avoir hurler, et sûrement être passé pour un fou, cette chose retourne à son banc de prédateur, à l'affût du moindre gros soulard, qui sera trop mort et de qui elle tirera partie sans trop d'efforts.
Je ne la blâme, ni ne la juge pas, de même que j'ai un profond respect pour la femme, quelle qu'elle soit, je suis mal à l'aise quand je pense à ce qu'elles font, sont obligé de faire, je ne suis pas un connard insensible et loin s'en faut, bien au contraire, mon excès de sensibilité à rendu ce contact et ces 55m éprouvant, ou elle refusais de voire en moi, une personne saturée de tout ce monde, qui insistait et insistait avec un sourire pensant venire à bout de moi, jusqu'à ce que je hurle, et réagisse avec une violence dont je n'aime pas faire preuve, je n'avait pas d'autres choix, combien de temps serait-elle restée à m'engluer et à nuire à toute ma personne.
La fin de cette soirée était triste et douloureuse.
Le lendemain, je reste à ma guest house, affalé dans le pouf à finir de dévorer le 3ème tome de Dune.
Je me surprend moi même de la vitesse à la quelle je les bouffe, il m'aura suffit juste de 4 jours pour achever Dune II et Les enfants de Dune.
Plus j'avance, plus je me dis que Frank Herbert était vraiment puissant.
Il a réussi à rassembler science-fiction, critique d'une société dictatorial, problème que procure le fanatisme et la déification, philosophie et métaphysique.
Je ne puis m'empécher de penser que Jodorowsky eût été pleinement inspiré par Dune quand il a créer La caste des Méta-Barons, on retrouve la même épreuve chez les Fremens, qui consiste à provoquer et tuer le chef quand un autre est plus à même d'assurer cette fonction, que quand un Méta-Baron ordonne à son fils de le tuer pour acquérir le titre pour son test ultime.
Bref !
Le lendemain encore, je bouquine et je ne bouge que vers les 19h, je vais me taper un petit gueuleton à mon bouiboui favoris au vieux marché.
Là-bas, pas mal d'amis du patron sont attablés et mange quelque chose, dont j'ignore la forme et du coup, l'origine.
Le patron n'est pas là, sa femme sait très bien ce que je mange et me prépare mon petit plat.
Quand l'entourage m'entend saluer et commender ma bière en Khmer, ils m'invitent à leur tablée.
J'accèpte avec grand plaisir.
Et là, je vois ce qui gît dans le plat...
Une tortue entière, tête et pattes comprises, tout.
La tête a perdue son aspet de tête, on la devine seulement, elle est cramée.
SHHHLAQ, un membre de la tablée plente un couteau en plein dans la carapace, qui , après cuisson, a l'air molle.
Une fois ouverte en deux, il en vide le contenue dan un plat, et là, il m'est difficile de m'imaginer comment est organiser l'intérieur d'une tortue.
Je vois un tas d'organes cuis divers et variés, des petits os par-ci par-là, quelques légumes, qui me laisse à penser qu'elle n'est pas juste cuite comme ça, mais préparée avant cuisson.
Je pose la question, c'est bien ce que je pensais, et à ma grande surprise, fut-elle est bonne ou mauvaise, on m'en met dans mon assiette, en ne m'intérogeant que d'un grand sourrire.
Haaa ha ha, bon comment on fait là ?
Leurs dire que je n'ai plus faim alors que mon assiette précédemment commandée n'est pas finie me semble hypocrite et quelque peu flagrant.
J'opte pour une grande inspiration, non plutôt deux, non attendez, je crois même que c'est au bout de cinq ou six, que j'attrape avec mes baguettes, un morceau de ce qui me semble être de la viande, mais rien de sûre ne me le confirme.
La texture ne me sera confirmée que par une pression de mes machoirs.
La tortue, ça a un peu le goût de poulet, en moins savoureux et en beaucoup plus corriace.
Scritch, scritch, scritch, je peine à macher mais je fini, c'est pas si mauvais, mais pas terrible non plus.
Tout le monde sourrit, on me sert des bières, ce moment est agréable.
Je remerci tout le monde et quitte la tablée une heure après.
Le lendemain, je vais m'acheter un objectif Canon 50mm focal fixe qui ouvre à 1:8 avec une sacoche pour le trimballer, dans le sac seul, je prenais des risques, le tout en vue dúne nouvelle expédition dans Angkor.
Je décide que le lendemain je me louerai un vélo, et que je partirai seul loin dans Angkor, avec mon pied, mon appareil, mon Hammac et mon duvet, pour une nuit dans un temple à 37 klm d'Angkor Wat, à la sauvage, et que je me prélasserai avec Frank et ces Atréïdes pour seuls compagnons.
Tu parles, je devais me lever tôt, à cause de la chaleur, je me suis endormi trop tard et me lève à 10h30.
Je loue quand même un vélo, mais pour une autre destination
Le fameux village flottant, il se situe à 17 klm au sud ouest de Siem Reap.
C'est plein d'entrain que je pédal en plein caniard pour une durée qui sera de 40 minutes.
Tout au long, cabanne en paille, vieux ponts en bois un peu tordu, gamins qui jouent, tout ceci est agréable, seul deux choses viennent térnir le tableau.
La première c'est l'odeur, en vue des étals de poissons qui sèchent au soleil, j'en comprend la source, mais quelque chose d'autre se mêle à cette odeur.
La deuxième, sont les amas d'ordures qui sont semés de partout, qui dégueulent jusque dans le canal qui longe la route jusqu'aux rizièrres avant le village.
Voire toutes ces ordures de partout vient me saper le moral, et cette odeur, qui ne se dissipe pas.
Après les étendues de rizièrre propre d'un côté de la route, et crade et plein de déchets de l'autre, j'arrive à ce que je pense être le village flottant, juste des baraques sur pilloti.
Je continu la route qui n'est plus qu'un sentier de gros graviers et de poussière, pensant aller jusqu'au Tonsale, qui est immense et descend jusque Phnom Pen.
Après 2 bon klm sur ce sentier, m'apparaissent des cabannes flottante, ça y est, j'y suis.
La route se sépare en deux parallèles, celle de droite est bordées de petits bouiboui.
Je vais d'abord jusqu'au bout du chemin, à ma gauche, le bras gauche, l'autre parallèle, qui est maintenant séparé par un courant d'eau, à ma droite le lac.
Sur le bras à ma gauche un petit village qui longe la parallèle de chacuns de ces côtés et qui surplombe le courant, dans le quel est deversé encore, un tas impressionant de merde, de déchets, d'ordures, le tout qui baigne dans cette eau qui se jette dans le lac.
Ce n'est pas la pauvreté qui me choque ici, nul besoin d'être venue jusqu'ici au cambodge, pour en prendre conscience, je ne fais pas partie de ces gens débiles et voyeuriste qui ont besoin d'aller dans un pays "pauvre"' pour ce rendre compte de la condition humaine, et qui rentrera de vacance en disant à ces proches :
-"Nous on a vue la misère, nous on sait maintenant ce que c'est, on peut en parler, et être plus crédible que VOUS quand on en témoignera, pauvres ignares que voua êtes, qui en parlez sans savoir, pfff, juste fermez-la, nous on sait puisqu'on a vue, Vous, parcontre, ne rougissez même pas devant le petit bout de viande que vous laissez dans votre assiette, comment osez-vous alors que des gens sont pauvre, on le sait parceque NOUS, on a payé un tuk tuk 10$ pour nous trimballer jusque là-bas, afin que s'accomplisse la renaîssance de notre nouvelle conscience, et que NOUS on peut en témoigner." l'oeil humide de sensibleries dégoûtante, mascarde ignoble qui ne sert qu'a masquer un voyeurisme malsaint :
-"Hooo regarde chéri comme ils sont pauvre, on a de la chance nous hein, notre vie est belle à nous hein chéri, non mais regarde ces enfants nue qui jouent dans les ordures, c'est sûres que les notres ne connaîtront jamais cela, hein chéri, quand je pense qu'on se plaignait d'être exploité, finalement on est heureux hein chéri !!!"
Ces mêmes connards recommenceront à gaspiller leurs bouffe au bout d'une semaine, comme les autres, et je me met dans le lot, car cela m'arrive non pas sans que j'en rougisse de honte, et retourneront à leur esclavagisme assumé, puisque la vie est belle, là oú tout le monde est fermé, dans le monde de la banalité verbale affligeante, celui de l'indiférence et de la futilité et si en plus ils viennent de Nice, ils sont servi.
Je ne me place pas au dessus, car durant cet été de calvaire à bosser dans cette ville de merde que j'execre plus que tout, j'enrage contre moi d'en avoir inconsciemment parfois adapté le comportement.
Je dis tout cela parce que je les ai vue en tuk tuk venir dans ce lieux désolé et ravagé, pour la voire de leurs propres yeux, cette misère.
Et moi me direz-vous, pourquoi suis-je là-bas, parceque je m'attendais à un beau village flottant sur l'eau et non dans une eau ordurière, je suis trop sensible à cela, non pas que je préfère l'ignorer, mais encore une fois je n'ai pas besoin de me dire :
-"tien, aujourd'hui je vais allé contempler la misère, j'ai rien de mieux à faire ça tombe bien, et en rentrant j'aurai plein de trucs à raconter et pourrais me poser en moralisateur."
Ce qui m'a choqué donc, et qui ne manque pas de me faire enragé envers l'homme pauvre ou non, c'est ce putain de tas de merde qui se devrese de partout, que j'ai vue tout au long de la route se deverser en tas immondes de vomissures plastique sous les pilottis de chaque maisons.
L'être humain à ce moment là me fait vômir, et j'en fait partie, car moi aussi, à un moment ou à un autre, j'ai participé et j'ai posé ma pierre à l'édifice ces déjections pestilencielles, en France moi, oú c'est bien planqué, déguisé en petite montagne sur l'autouroute qui mène dans le Var, personne ne se doute que dessous sont logés autant de tas d'merde.
Re petit calcul mathématique, car il vaut mieut un petit calcul mathématique qu'un gros calcul reinal.
Prenons Angkor Wat par exemple, du moims le petit tour d'un jour à 20$, qui attire un peu plus que le milliom annuel, ce qui menace le site après qu'il ait résisté aux guerillas, éléments de la nature, pillage etc...
20 (prix en dollar du petit tour) x +/- 1.000.000 (visiteurs annuel) = 20.000.000 plus que moins (bénéfice annuel que rapporte les temple d'Angkor sur l'estimation du petit tour à 20$, il y à celui à 30$ et 40$, tenant compte de cela on peut facilement évaluer à au moins 30.000.000$ le bénéfice annuel de ce site)
Moralité, j'en suis venue à réaliser avec certitude que ce pays devait être rongé par la corruption de son état, au sein même des assossiations légal, le tout dévisagé par les quelques 4.000.000 de mines anti-personnel, encore enfoui dans le sol Cambodgien, il est d'ailleurs fortement conseillé de ne jamais s'écarter d'un sentier.
Avec tout ce pognons, l'état pourrait le réinjecter afin d'assainir ces bled, investir dans des structure sociales, écoles, et je n'ai parlé que des temples d'Angkor.
Voilà ce qui m'a choqué.
Et aussi ces cons de touristes qui font pêter la sonnette en vélo à l'égard des gosses qui jouent en contre-bas de l'echelle social, vous savez là, au plus bas de la condition humaine, tout ça pour les voir sourrire, et dire en rentrant cette phrase tellement absurde quand elle est argumenté de la sorte :
-"Comme quoi, l'argent ne fait pas toujours le bonheur, regarde chéri comme il s'ammusent de choses simple, c'est pas notre petit Julien (pardon Heinrich, si tu lis cela, je ne voulais pas t'offencer) qui jouerait des heures au foot avec une cannette de coca, lui si il a pas internet et sa playstation 4 qui nous a coûté un oeil à noêl... On aurait du l'emmener avec nous tiens, ça lui aurait pas fait de mal un peu de pauvreté, hein chéri ???"
Sombres crétins.
je me pose dans un bouiboui qui bordait mon bras de chemin, plein de gosses jouent au billard et des hamacs sont tendus.
Dès mon arrivées, je semble suscité de la curiosité, d'habitude aparemment les touriste arrivent par bateaux ici et grimpent en vitesse dans un tuk tuk ou un bus qui les attend, de la misère et de la pauvreté je veux bien, mais pas trop, que ça ne gache pas nos vacances.
Les gosses me sourient et semblent amusés par mon casque, mes piercings et mes tatouages.
Ils me sourient plus encore quand je commande mon coca dans un Khmer maladroit, qui me vaudra moultes sourrires un peu moqueur, mais de cette moquerie gentille et agréable, sans aucunes moqueries au final, juste, des sourrires et toujours ces rires aux éclat sioncère et sans retenue aucune.
Je passe 2h assis à regarder un film chinois, doublé en Khmer et sous-titré en Khmer et anglais.
Ce film et son doublage ne manquent pas de me faire rire, surtout la voix Khmer frêle et suppliante de la princesse Chi qui se fait injustement tabasser avec violence et sang, beaucoup de sang, avant d'être jetée en taule pour l'empoisonnement de toute sa famille, dans l'attente de sa décapitaion qui aura lieu au terme de sa gestation, car en plus elle est enceinte d'un de ces valets, chose ignoble et impensable pour une personne de haut rang, et pas seulement en Egypte.
Le detective qui doit la sortir de là, prouvera au terme du film, que sa famille a été tuée par un maître kung fu avant l'empoisonnement, et qu'il a violé en prime la princesse calomniée.
À ce stade du film trois petites terreurs de 10 ans viennent rouler des mécaniques et me sourrient, se posent devant le film, l'un d'eux à un gilet sans manche de p'tit voyou et s'allume une clope, sur la quelle il tire comme un homme, cette scène ne manque pas non plus de me faire sourrire, de même qu'elle m'attriste, sourrire parce que son attitude de petit dur qui sourri malicieusement, et attristé parce que tellement jeune pour commencer à s'encrasser les poumons, déjà bien entamés je présume, par l'atmosphère puante qui fait son quotidien.
Je lui rend son sourrire.
Je me marre, je paye et décide de reprendre la route.
Je n'ose faire aucun portrait, par pudeur, je ne veux pas qu'ils s'imaginent qu'autre chose que seule la beauté de leurs visages et de leurs sourrires ne motivent mes prises de vue, je me dit qu'ils sont suffisemment exposés à ce genre de regard.
Je ne ferai que trés peu de photo, aucun portraits.
Le portrait, si j'ai pour habitude de le voler en France, sans aucune vergogne, je sais qu'ici il doit se mériter, je ne commencerais à en faire que quand le village qui va m'acceuillir, ne m'aura apprivoisé et qu'un lien se sera créer.
Je tente le bras gauche, celui du petit village de part et d'autre du courant polué, mais on m'y refuse l'entrée, on me dit que je ne peux pas aller là-bas, je n'ai pas besoin de demander pourquoi, même si je ne suis pas de ces touristes, je ne peux que respecter cette règle qui impose le respect et la pudeur, et qui signifie :
-"Allez vous faire foutre, vous et votre voyeurisme malsaint, cette barrière est le bastion de notre dignité, le mur qu'on ne vous laissera pas franchir en toute impunitée, on ne vous laissera pas nous souiller de vos regard plein de compassion insultente."
À ce moment là je me dit que j'aimerai gagner mon droit de passage pour filer un coup de main aux gosses et aux femmes qui ramassent les merdes innombrable qui traînent.
Si je restais dans le coin, j'en aurai sûrement entrepri la démarche, juste pour partager leurs tâches et être vue différemment par cette personne qui me barra, à juste titre, cet accès.
Non pas pour prouver quoi que ce soit, juste simplement partager un peu de leurs tâches désagréable, sans nul besoin de paroles inutiles, car il n'en ait besoin d'aucunes pour s'indigner contre ce merdier que personnes ne prend en charge.
Alors que j'écris ces mots, mon pote Vat vient me demander ce que je fais ce soir, il m'invite car ce soir, ils font la fête, sa soeur, la patronne, devrait donner naissance dans les jours qui suivent, cette invitation plus que les autres, me touche énormément, et plus encore quand sa soeur m'offre un sourrire radieux.
Voilà pour Siem Reap et du peu que j'ai eu la joie de découvrir, pour ce qui est de la nuit sauvage dans Angkor, je remet cela à plus tard, j'aimerai partager cette expérience avec quelqu'un, peut-être toi Nico, si le coeur t'en dit, un petit barbecue au coeur d'Angkor, 3 petits jours de vélos, j'ai entendu parler d'un petit village quelque part par là bas, ce serait avec joie.
Je décolle demain pour Phnom Pen je pense, ou après demain, haaaaa, la liberté, une nouvelle ville à découvrir, et pas des moindres, la capitale, il y aura la rencontre avec l'assoss', le village dans le quel je vais vivre 3 mois et les enfants à qui je vais enseigner, il y aura de la joie, un véritable casse-tête pour me faire comprendre, les débuts difficile de mon Khmer, et l'apprentissage de la vie parmi cette futur famille.
En somme 2013 a bien finit et 2014 commence de façon onirique.
Me revoilà assès vite, car je pensais en avoir fini avec Siem Reap, mais le 7 au soir, j'ai rejoin Vat et on va enchaîner sévère.
Début des hostilités dans un bouiboui de bord de route, oú l'on rejoint ces potes, on bloc tous sur la télé et le cacth tellement kitch qui nous fait marrer.
Une demi-douzaine de bière par tête de pipe plus tard, on met les voiles direction un restaurant.
Á l'entrée, des jolies filles attendent de chaque côté, Vat m'explique que si tu payes 1 dollar juste, une fille vient à ta table, et après, libre à toi de discuter avec elle, de la séduire et de la ramener chez toi, il m'explique qu'elles viennent si elles veulent, et non pour de l'argent.
Il me dit qu'il va en faire venir une pour moi, je répond non, je trouve le principe un peu étrange, que je préfère attirer un fille, plutôt que payer pour ça, il me reprend en me confirmant, que si elle veut te suivre tu ne payes pas c'est si elle a envie de toi, je reste séptique.
Nous sommes 4 autours de la table, dont 2 potes à Vat, l'un somnole déjà à moitiée, il s'est levé super tôt et doit se lever tôt le lendemain.
Le deuxième qui est à côté de moi, commence à me dire qu'autant il savait pas trop tout à l'heure, mais que là il m'aime bien, que je ne suis pas comme la plupart des Baraing, équivalent du Farang en thai et au Laos pour blanc-bec.
Je prend le compliment avec plaisir en même temps que je me tape quelques grenouilles, et d'être venue au Cambodge et d'essayer la grenouille pour la première fois, alors que l'on est réputé en France pour ce met, ne manque pas de me faire sourrire.
On s'avale plus les bières par canette, on a passé la vitesse supérieur, on s'envoi un litron chaqun.
Chôlmoy !!!
Un troisième pote à Vat se joint à nous, il arbore un grand sourir, se commande un litre et vlan, on enchaîne.
Je ne connais que le prénom de mon acolite, mais eux ne semblent pas se soucier du mien, on y pense même pas pour discuter.
Après une heure le dernier arrivant m'invite au mariage de son frère le 2 Février, j'accepte avec joie, on finit nos litron recpéctif et on change de lieu, Vat, le derniers arrivant et moi, voulons aller danser.
On va au Temple dans la rue des pubs, le temple de la musique pas terrible et des touristes, on y restue 1h30 à jouer au billard et à danser, sans discontinuer dans la boisson...
Au bout d'un moment je sature de voire tout ce monde et les poufiasses qui tortillent du cul avec vulgaritée.
Je peine à supporter le spectacle du teenager de type joueur de football américain grand au sourrire qui en dit long sur son Q.I, inversement proportiennel à sa masse cérébral, et sa cheerleaders à la con, pardonnez-moi cette vulgaritée soudaine, mais, sapée comme une pute et qui danse comme une pute. Je sors quasi en courant, je dis à Vat que j'ai ma dose, le troisème avait du partir un peu avant.
Je marche prenant soin d'éviter la perpendiculaire oú les catins sont à l'affût, si l'autre abomination du jour de l'an revenait à me coller, elle ou une autre, je crois que je la plante.
Vat me rejoint un peu plus loin sur la route avec son scoot, et il me ramène.
On se prend dans les bras franchement avant de se quitter, et il me rappel que demain à 9h du matin on se retrouve à l'entrée de la guest, pour aller pêcher.
Je monte dans ma chambre saoul, mais content de ma soirée et des gens qui me sourient en permanance.
Et en me remémorant ce que Vat me disait, quand il s'excusait de pas pouvoir me trimbaler partout comme il voudrait car il taffe, je me dit que j'aime beaucoup ce bonhome.
Vat, comment le décrire, bon il rigole tout le temps, pour ceux qui le connaîsse, il rit un peu comme Michel, le père à François avec plus d'entrain et moins de timiditée, Michel et François que je salut au passage.
Il est 8h, je me réveil, je crois bien que ma tête doit être au chaud profondément enfoncé quelque part dans mon cul, et quand j'arrive à m'arracher du lit pour me traîner sous la douche en rampant, elle me fait comprendre qu'elle a pas l'intention d'en sortir avant un long moment.
Mon pote Vat a une petite dizaine de minutes de retard, je me tape un petit déj vite fait.
Il arrive et je peux lire sur sa gueule, que sa tête doit lui faire à peu prêt le même caprice que la mienne, quand à son occupation annal défendue avec rage.
Il me dit qu'on décolle dans 15 minutes, parfait.
Sur la route, il reçoit un coup de fil.
Alors comment vous dire... le Cambodge ou le nombre incalculable d'infractions au code de la route et de règles enfreinte au volant, c'est un sport national, c'est à celui qui fera pêter toutes les règles en un seul trajet.
Là-bas il rentabilisent le scooter, le co-scooteurage, si nous en France, rechignons à partager son petit chez soi à moteur avec quelques collègue avant d'aller bossé, ou remplir une bagole pour moins de voitures sur la route ou de pollution le tout pour rester peinard, eux, arrivent à grimper jusque 5 sur un scooteur et avec un gosse dans chaques bras, pendant que le conducteur ou la conductrice, ne manquera jamais, au grand JAMAIS, car c'est impensable, de répondre au téléphone ne conduisant que d'une seule main et le tout bien sûre sans que personne ne porte de casques.
Vat et moi ne dérogeons pas à la règle, on ne porte pas de casques, son téléphone sonne et il répond.
Les cambodgiens par contre, roulent en mode zen et ne poussent pas l'engin à fond, c'est pourtant un 125 que copnduit Vat, mais on ne roulera pas à plus de 40 ou 50 klm/h.
Changement de plan donc, direction hors de la ville, dans la cambrousse, chez celui qui m'a invité la veille au mariage de son frère.
On quitte la grande route qui arrive de la frontière à Poipet, pour prendre un chemin en terre battue rouge, il fait bon, on roule comme ça 20 bonnes minutes, contourne une vache en plein milieu, on passe devant pas mal de cabannes en bois et en palme.
Le long du chemin, je vois des petites pagodes, et j'entend à plusieurs reprise de la musique, les gens font la fête, Vat m'expliquera plus tard pourquoi.
Un moment donné Vat se perd, on tape un petit demi-tour et on arrive.
Son pote m'accueil avec un grand sourrire, et me demande à quel heure on est rentré, Vat et moi on se regarde en se marrant et on répond de concert que l'on ne sait plus trop, qu'il devait être 2h du matin, et qu'on est encore hangover.
Au grand malheur, notre hôte nous sourrit encore plus, et Vat m'éxpose un théorie que je ne connais que trop bien, mais que je n'avais jamais tenté auparavant.
Je vous laisse deviner, il est 10h30 du matin, et, ma tête en voyant la bière fraîche qui m'est tendue, me fait comprendre qu'elle a bien fait d'élire domicile dans mon cul et que je ferai mieux de m'y faire au plus vite car elle a vraiment l'air de s'y sentir à son aise.
Chôlmoooooyyy !!!
Kempaïïïï !!!
Kambiiiii !!
Cambodgien, japonnais et koréen.
Un Australien blanc comme un cul est avec nous, il ne bronche pas, ne boit pas trop d'ailleurs, moi, je me dit que quitte à vivre les choses, autant le faire à fond, et je m'y donne à coeur joie, je picolle avec mon pote Vat.
Chôlmooyyy!!!
Après ce qui me semble être 1 litre de bière plus tard, je décide de faire part de mon calcul mathématique, concernant les temples d'Angkor et de ces bénéfices qui m'ont amené à soupçonner une terrible corruption.
Je suis stupide et bien loin de ce que je pensais.
Je lui parle du village flottant où l'on m'avait refusé l'entrée au bout de la route, le village de pêcheurs plein d'ordures, et la il m'explique tout et je me send con, pourquoi, parceque, pour commencer, la belle tirade sur la dignitée de ce village qui interdit son entrée, tombe à l'eau, je vais y revenir plus tard.
Revenons-en donc à la corruption et ensuite à cette date qu'est le 7 Janvier au cambodge, jour de de fête national qui comémorre la fin des Khmer rouge.
Vat m'éxplique qu'il hait ce jour car à défaut de ne plus avoir les Khmer rouge, depuis cette date, ce fût l'entrée en masse des Viet au cambodge, ainsi que la possession de l'état combodgien ainsi que ces plus gros biens, par le Vietnam.
Je sais maintenant oú partent les 30.000.000 de dollars annuel que rapporte les temples d'Angkor, tout ceci par pour le Vietnam, seulement 3% revient au cambodge soit seulement 90.000 $ ridicule.
Vat confirme ce que je pense quand je suppose que juste les bénéfices des ces temples fixeraient tout les problêmes du pays, d'écoles, de profs, de structures, de pauvreté, de propreté et de structures mise en place pour la conserver.
Je send chez Vat une colère superbement contenue quand il me parle des Viet qui pillent leurs forêts et leurs bois rares, qu'ils viennent couper au coeur même du site d'Angkor.
Pour en revenir au village de pêcheurs interdit d'accès, il me dit que c'est un village que ce sont accaparés les Viet, et que personne n'a le droit d'y pénétrer, que seuls les Viets on le droit de pêcher là-bas, que les Cambodgiens y sont interdit de pêche, je me send con quand à mon commentaire précédent sur une quelquonque dignité et une envie de gagner un accès pour filer un coup de main, une seule pensée me vient alors, qu'ils crèvent dans leurs immondices, la gueule étouffée par la puanteur qui y règne, c'est mots sont dur, mais plus ça va et plus je comprend la colère de Vat, on ne parle pas d'antisémitisme bête et méchant, non, on parle d'envahisseurs sans scrupules, de pillards, de parasites au véritable sens du terme, puisque les Viets et le Vietnam sont accrochés à leur hôte : le Cambodge, et que comme un parasite assoifé, ils se gavent des ressources naturelles de ce pays, le bois, la pêche, allant même jusqu'à se permettre d'intérdire l'accès de ces ressources aux gens qui habitent leurs propre pays, et, et, et, putain de merde, ces 30.000.000 de putains de dollars qui ne leur appartiennent pas qui amélioreraient la vie de beaucoup de Cambodgiens.
Je suis abassourdi, mais il me dit que cela pourrait changer d'ici peu, que les gens commencent à se rebeller, et que d'ailleurs, à Phnom pen, la repressions policière corrompu à tuer 5 personne durant une manifestation de la population, très insatsfaite, des résultats truqués des élections de Juillet.
Je serai à Phnom Pen dans 2 jours, les personnes qui sont sur place pour qui je vais travailler m'ont dit que si je me tenais bien, je ne risquais rien.
À ce moment même, je regarde mon pote Vat qui continue de sourrire même en évocant tout cela, je regarde notre hôte dont le visage ne fait que sourrire et dans les yeux de qui on sent que c'est difficile de parler des Viets, il est fière de me présenter ces 2 gosses.
Vat m'expliquera à propos de lui, qu'il à travaillé 2 ans et demi sur un bateau sans jamais mettre un pied à terre et ne dormant que 2h par nuit, il m'explque qu'on lui a fait mirroiter de meilleurs salaire en Thaïlande sur un bateau, qu'on lui a prit ces papiers et son passeport, et que si il ne bossait pas pour eux, on l'aurait probablement tué.
Je lève mon verre à sa santé et dit simplement en le regardant droit dans les yeux :
-"Mais, tu en es revenue."
Vat fait la traduction, mon hôte me sourrit encore plus, et je le respecte, non pas plus qu'avant pour ce qu'il a traversé, ce serait stupide, je le respectais déjà pour son acceuil, non, je le respecte juste en tant qu'homme qui est resté debout et est revenu au prêt des siens, et ce n'est pas sans émotion que je le regarde jouer avec son fils, cette scène particulièrement, manque, et très peu s'en faut, de me faire verser une larme.
Son fils, m'expliquera Vat, alors qu'il n'a que 3 ans, se souvient de sa mort dans un accident de voiture, en vue de ma réaction d'étonnement, il me confirme que, oui j'ai bien compris, qu'il se souvient comment il est mort avant.
Ce qui est étrange c'est que l'enfant ne prend pas conscience de la mort avant 5 ou 6ans, je regarde le gosse et je sourris, allez savoir pourquoi, je me send rassuré, ce gamin m'appaise.
Au moment où j'écris ces mots, je me répète ce que l'on m'a dit, si je me tien bien, je ne risque rien...
Si je me tien bien, je ne risque rien...
Je les regarde tous autour de moi, et je me répète encore, si je me tien bien je ne risque rien, et je me dit que c'est dans ce genre de moment que l'on peut prétendre être un homme, défendre ces convictions et je me souviens, que j'ai toujours regrétté de ne pas être repporter, et de ne pas mettre en jeu ma vie pour quelque chose qui le mérite avec seul un appareil photo comme arme, et je me répète encore, si je me tien bien, je ne risque rien...
Je me demande si j'aurauit le cran de ne pas me tenir bien tranquillement comme il faut, tous allez me persuader du contraire, tenter de m'en dissuader, seule ce que je pense importe, seul la façon dont je me voit m'importe, suis-je un homme qui aura le courage, et le véritable courage consiste à en avoir au moment précis ou on en à le moins, oú serais-je un lâche si je choisi la sécurité et que je ne prennais pas le risque de témoigner de quelque chose que j'estime être important.
Peut-être cela n'arrivera pas, mais en mon fort intérieur, j'espère que je ne me chierai pas dessus et que je serais courageux, la façon dont je me regarderai en face ensuite, dépendra de ce moment de véritée si il se présente à moi.
Revenons à un peu plus de légèreté.
Chôlmoyyyyy !!!
Je ne compte même plus le nombre de bières qu'on a sifflé, et le nombre de fois ou on est retourné en racheter...
Les femment qui mangent un peu plus loin, me regardent et sourrient toujours, mes piercings et mes tatouages ne manquent pas de fasciner, surtout mon anneau de pirate, et mon nez...
Une ancienne se pointe, me regarde, baragouine je ne sait quoi à l'attention de mon pote Vat, tout le monde éclate de rire, mais alors tout le monde, les femmes un peu plus loin, les gosses qui courrent partout, les hommes, je soupçonne même les clébars qui courrent alentours, et la truie qui se balade et qui pousse un cri à ce moment précis, je les soupçonnent même eux de se marrer...
HA HA HA, du coup je sourris comme un con, et le fait de comprendre que l'on parle de moi et que tout m'échape ne maque pas d'amuser la galerie, seul l'Australien sourrit aussi connement que moi, lui pour sa part n'aura pas dit un mots en 3h de temps.
Vat me dit que si j'ai besoin de quoi que ce soit, que si j'ai besoin d'elle pour quoi que ce soit, l'ancienne est partante, elle est ok, et elle voudrait danser pour moi.
Vat encore en train de rire aux éclats m'explique, qu'elle dit qu'elle danse très bien.
Alors je me met à rire de plus belle, nullement géné, et je lui dis que si elle avait quelques dizaines d'années de moins, je serai sûrement tombé sous le charme.
Elle baragouime 3 mots à l'attention du cambodgien qui est monté 20 mn avant au cocotier nous chopper des noix de coco toute fraîche, ce derniers se lève et me rapporte une fleur de lotus.
L'ancienne me fait de grands gestes de la main et tend son verre.
Geste au quel tout le monde se joint, nous rions tous aux éclats à présent, même l'Australien.
Chôlmoyyy !!!
Après avoir pleurer de rire, on a faim, et là, le titre va prendre tout son sens.
On décide de courser un beau poulet, exactement comme dans la citée de dieu, on course le galinacé qui hurle et plâne au dessus du tapis sur le quel on était assis jusque là, renversant tout les plats de riz dans son affolement, et dans sa lutte certaine pour la survie.
Je regarde Vat et lui dit que ce poulet send son heure arriver, il nous donne du fil à retordre, le cueilleur de noix de coco le chope enfin, lui attache les pattes et le pose dans l'herbe.
Une marmitte est sur le feu, un bouillon laisse échaper une odeure qui creuse mon appétit.
Vat me dit que l'on va cuisiner le poulet avec de la fleur de bananier, il en cueil une énorme.
Lentement, le poulet se vide de son sang, quelques spasmes témoigneront de ses derniers instant et de la vie qui le quitte petit à petit.
On se reprend tous une canette, et je balance :
- "Thank you chiken !!!"
Mon pote Vat se marre, on trinque.
Chôlmoyyy !!!
Dès lors, des voisins se mêlent au repas, je bouffe comm un animal, on picolle, et putain qu'est-ce qu'on se marre, et bien évidemment, on trinque à tout va.
Je me calle dans un hamac et me laisse bercer.
Je me repose sans dormir pour autant.
Je me sort du Hamac et sans même que personnes n'échangent de mot, on met les voiles tous en même temps.
On reprend la route en scooter, on est bleu, mais pas raide bourré, juste, ça va.
Vat roule tranquille, on prend une autre direction qu'à notre arrivée, je ne demande même pas où l'on va, je m'en remet à mon pote.
Au sortir de la cambrousse au chemin de terre rouge, on regagne de larges plaines et je ne manque pas d'apprecier le spectale du coucher de soleil qui se reflète par endroit sur quelque petites étendues d'eau.
La vie a une odeur de tranquilité et de sérénité, je ne pense à rien, on roule, le ronronnement du moteur est appaisant, et je continu de regarder toutes ces vies qui s'affèrent avec énérgie dans les petits bled que l'on traverse.
Nous voilà de retour à la Guest, Vat me demmande si ça me branche de venir avec lui à un mariage ce soir.
Et comment que ça me branche !!!
Il est 18h, on se donne rencard pour 19h.
Je prend soudain conscience que c'est pas pendant un mariage que je vais calmer le débit de boisson qui, et je ne suis pas peu fière, commence à être assèz conséquent, mais je suis toujours debout, et je peux y aller encore.
J'avais jamais autant picollé de toute ma vie, même ce que j'ai du picollé de plus violemment sur un week end, ne suffirait pas à rivaliser avec ce que j'ai picollé durant cette journée.
Il est 19h, mon morale est au plus bas, mon sentiment d'impuissance aussi.
De bien mauvaises nouvelles, et je suis loin, je fais une promesse, celle de continuer de vivre pleinement chaques instants, celle de continuer à l'écrire pour vous tous, mais particulièrement pour mes plus proches, et je suis heureux d'apporter un peu de réconfort au travers de mes récits, alors je ne cesserais pas, et ferais la seule chose pour la quelle je puisse être un peu pas trop mal doué, écrire, continuer d'écrire quoi qu'il arrive.
Mon pote Vat, haaa putain Vat sacré toi, alors quíl me voit hésiter avant d'enfourcher sa bécanne, sans même me connaître plus que cela, il comprend directement qu'un truc cloche.
Je m'assois, et c'est avec le plus grand plaisir et bonheur que j'acceuil sa main amical et sincère sur mon épaule, merci bonhomme, vraiment merci mille fois pour chacuns de ces moments que tu m'apportes et pour l'amitiée que tu me donnes.
Je respire un grand coup, je continuerai quoiqu'il en coûte d'être heureux ici et maintenant, et à le retranscrire pour faire voyager ceux qui en ont besoin, en ces heures qui apportent leurs lots d'inquiétudes et de tristesses, alors puisqu'il faut vivre, être heureux et écrire, j'enfourche la bécane de mon pote Vat, et puisqu'il en faut un que la tristesse ne doit pas abattre, un qui ne doit pas la laisser approcher de trop prêt et faire quelque chose qu'il pourrai regretter, alors ce sera moi.
C'est donc un nouveau sentiment de force qui me parcour, pour vous, et je vois dans le regard de mon pote Vat un :
- "Allez mec, la vie nous attend, et ce soir encore, elle va être pleine de bonnes surprises pour toi, come my friends !"
Ce mec est un cadeau de la vie, encore une de ces personnes que j'ai la chance de croiser sur ma route, et putain de merde, je me hurle intérieurement, que c'est loin d'être le derniers.
On arrive sur le lieu du marriage, je m'attendais à un petit truc en petit commité, tu parles, il y a bien au moins 400 personnes dans le restau.
Tout le monde est superbement habillé, des jolies filles de chaques côtés de l'entrée nous accueuil avec le sourrire, on me donne un porte-clé avec les noms des mariés, à moi aussi, le seul blanc, celui qui représente la Barang comunity à hauteur de 0.25%.
Et moi et moi et moi...
On nous conduit à une table de 8 personnes déjà présente, et......
On boit, on trinque, on se marre, on re-boit, on... re-re-boit, on re-trinque, parfois même on rote et surtout on oublie pas de rire, c'est très important.
Beaucoup de gens viennent me parler dans des anglais parfois plus aproximatif que d'autres, on me sourrit, on me sert la main, on me remercie, même si j'ignore pourquoi, on boit encore bien sûre, je me casse le bide, Vat à se propos, me dit qu'il adore les mariages, il y a de la bonne bouffe, des jolies filles et on danse, et à un moment tadaaaa, quand on est bien joyeusement saoul, on va danser biensur.
HHHAAAAAA magnifique orchestre composé d'un synthé, un chanteur et une chanteuse,
Le synthé laisse échaper quelques rythmes kitch de synthé, ça chante et tout le monde danse, tout le monde regarde danser le 0.25% de la communauté Barang, et tout le monde me sourrit et vient danser avec moi, c'est juste génial.
Vat me fait signe qu'on s'arrache, ok, on s'arrache, on à rencard dans un autre lieu.
Ok, c'est reparti, on s'arrête en chemin acheter des clopes pour lui.
On arrive au lieu de RDV, toujours des filles canon de chaques côtés de l'entrée, et là, dedans, je retrouve ce bon vieux Rieur qui était avec nous le jour de l'an, il m'éclate de rire au visage en me souhaitant la bonne année, en voilà encore un avec qui on va pas ralentir la cadence.
En effet, ce que je n'appelerait même plus mes craintes, sont fondées, une carafe chacun de bière et PAN ! Cartouche dans l'gigo, Haaaa mon gaillard tu l'avais pas volé celle là.
Un des jeunes frères de Vat se trouve dans le lieu fermé de bambou ou nous nous dirigeons, un pote à lui est avec lui, le gonze se lève pour me saluer, trébuche et se vautre sur la table basse emportant avec lui une girafe de bière qu'il explose lamentablement, il se relève avec un sourrire un peu neuneu et me dit :
"Sorry brother, sorry !"
Je suis mort de rire et eux aussi.
À ce bruit une nana en tailleur bleu débaroule, elle à un talkie, et c'est une véritable beauté, on vient nettoyer la table, tout remettre en place, nous sommes désolé et elle repart.
Et re PAN dans les dents, c'est le bruit de ces talons qui viennent de me claquer la face tellement elle est belle, Vat me regarde en riant.
Chôlmoooy !
On trinque, on boit, on rit, et là, la beauté en tailleur bleu revient, elle se pose avec nous, enfin elle vient juste coller sa mini-jupe et ces jambes parfaite, sous mon nez.
Je soupçonne un coup de trafalgar de Vat et du Rieur, qui eux, se marrent.
Une assiette est posée sur la table, la nana chope un paire de baguette, et avec une grâce et amplitude de fêlin, elle attrape un morceau de viande et, tout en gardant une main dessous pour protéger d'éventuelles tâches, l'accompagne à ma bouche.
Je suis scié, elle se lève et me sert, j'ai l'impression d'être un vieux yakuza dans un Kitano, accompagnée de la femme parfaite qui désire satisfaire, chacun de ses gestes est doux, féminin, retenue, je suis scotché.
Celle là je m'y attendais pas, de plus qu'elle n'était pas parmi les jeunes filles à l'entrée et à toujours son talkie.
Mon nez, mon piercing et mes tatouages ont toujours l'air de fasciner les Cambodgiennes, elle n'échape pas à la règle.
Elle me regarde, me sourrit timidement et moi je suis super géné car, elle continu de me nourrir avec grâce.
Le Rieur à côté de moi ne cesse de me bassiner pour que je l'embrasse, ce à quoi je répond qu'il en est hors de quéstion.
Je ne cache pas ma fascination pour cette beautée dont l'odeur commence à entâmer chez moi un appétit bestiale, elle se tien droite se penche avec classe pour me servir et me nourrir, c'est super étrange et pas déplaisant du tout.
Je mentirais de façon éhonté si je refusais d'admettre que j'adorerais passer une nuit entre ces jambes.
Avant même de reprendre mes esprits, je remarque qu'on a coupé les lumières dans le petit coin où nous sommes, et que je me retrouve seul face à elle qui me regare, mais alors très, très, très intensément, et avant même de comprendre quoi que ce soit, sa bouche me surprend et je sens à présent sa langue se faire un passage pour trouver la mienne.
Ha merde, je suis sur le cul, je picolle depuis 10h30 du matin et il est pas loin de minuit, faites vous même le calcul, et cette beauté me prend la main pour que j'entoure sa taille et que je la serre contre moi.
Je me sens super con et je n'ai rien compris de ce qui vient de se passer, et avant même que je comprenne quoi que ce soit, Vat et son pote sont revenue, tout parait normal et je suis le seul à pas piger.
On continu à boire, puis on se lève et on s'en va.
Malgrès une envie brûlante de passer la nuit avec cette créature, je ne broncherai pas, je soupçonne trop mes deux compagnons d'être à l'origine de tout ça, de même qu'une réelle attirance qu'elle ait pu avoir pour moi.
En partant, je la vois assise à l'entrée, elle se lève et nous regarde partir, me regarde, un air un peu déçu, un doute m'habite, mais je le chasse ne préférant pas y penser et demande simplement à rentrer quand Vat me demande où on va, et ce que j'ai envie de faire.
Je lui répond que j'aurais adoré honnorer le corps de cette femme, et il me dit que je suis bête, que j'aurai du lui proposer de venir avec moi et que j'avais l'air de pas mal lui plaire, qu'avec mon nez, ma peau plus claire, mes piercings et mes tatouages, je peux avoir celle que je veux, il me demande si je me souviens de la p'tite au jour de l'an, comment pourrais-je oublier celle qui me tripotait le nez, il me dit en se marrant qu'elle voudrait faire un gosse avec moi, j'éclate de rire et ui aussi, à que c'est bon.
Chaques moments que je partage avec ce bonhomme, est un moment riche de surprises et de rires franc.
On roule, haaa cette beautée, je préfère ne pas y penser, je met ça sur le compte de la quantité incroyable de bière picolées, et une faim animal innassouvie, mais je sens quand même que c'est mieux comme ça.
Je reste un animal et la chaire est faible, je met au défi n'importe le quel, même maqué, de ne pas succomber à cet instant particulier dans le temps et un espace ou tout était onirique.
Je reste hônnète envers moi même et ne chercherais jamais à me travestir en quelqu'un que je ne suis pas.
Cette nuit sera difficile tout de même lorsque je me retrouve seul dans ma piole, trop de choses reviennent, je fini par m'endormir.
Voilà pour cette seule journée qui fut de loin une des plus belles depuis que je suis parti, il y à maintenant presque un mois.
J'ai rencard ce soir avec Vat, enfin ce soir, il est 16h, on à rencard dans une heure...
Chôlmoyyyy !!!
Voici quelques photos de mon pote Vat dont je parle si souvent, on peu à peu prêt se rendre compte au fur et à mesure, celon la lumière, que le temps passe et on peut entrevoir le degré de friconfiture qui nous habite progressivement.
Après 15 jours d'absence, me voici donc de retour au Cambodge, et du coup devant l'ordi pour continuer à écrire, un peu plus à l'aise cette fois-ci car équipé de mon petit ordi (merci mère), il me fait galérer quand je veux retoucher de l'image mais c'est faisable.
Bref petit flashback, j'avais donc passé 2 jourssur Phnom Penh avant de revenir, je ne m'attarderais pas dessus car rien de spécial et je parlerais de la capital un peu plus bas en parlant du retour.
Si quand même la rencontre avec Vireak, le proprio de ce qui va probablement devenir ma deuxième maison à Phnom Pehn, merci Alex pour le plan, car Mr Vireak est un sacré bonhomme qui n'a pas l'aire d'être le derniers pour la déconne, il m'avait emmené avec lui assister à des combats au Bayon stadium.
D'avant mon départ pour Paris ce qui me marqua le plus, sans aucun doute, fut ma dernière journée et nuit sur Siem reap, Mon bon vieux pote Vaat vînt me chercher au la gare routière à mon arrivée, nous restâmes sage le soir même car, mariage le lendemain après-midi oblige, il vallait mieux être en forme.
Le lendemain donc, midi sur le lieu des hostilités, même décords qu'avant, tables rondes, nappes, bonne bouffe et et et, bière à volonté.
Puisqu'il faut se battre, allons-y franchement.
l'après-midi se passa à danser, boire, rire et re-boire derrière, et comme on ne rit pas sans raison, et qu'on aime la bière Cambodgienne, ba on boit Angkor. (point de mauvais jeu de mot, Angkor étant la bière que l'on boit le plus)
Le mariage se déroulait non loin des sites d'Angkor, ensuite Vaat et moi allions finir chez un ami à lui qui habite tout juste à côté.
Une nuée de gosses jouent autour de nous, au moment où je veux leur courrir après tout le monde cours se cacher, sauf un qui se met à pleurer en me voyant courrir vers eux alors que les autres s'en vont en hurlant d'excitation.
Je ralenti le pas, me fait le plus gentil possible pour ne pas terroriser ce pauvre gosse, en échange de l'ouverture de sa sucette sur la quelle il galérait depuis un bon quart d'heure, je gagne un nouveau pote, on a frôlé l'incident diplomatique, la crise est passée, du coup il me prend par le doigt et me trimbale dans tout le voisinage, cabanes en palmiers séparées par des hais de baguette en bois.
Au finale je reviens chez le pote de Vaat avec une armée de gamins qui me courent autours ou après je sais pas trop, en criant, du coup je me met à jouer avec eux au foot pied nue dans la poussière avec une cannette de bière.
Vient le moment ou tous embarquent dans la charette posée là devant, et comme un neuneu, je me sens obliger de les trimballer en charette, quelle erreure, je ne savais pas alors, qu'ils ne me lâcheraient plus, ces gosses ont faillis me tuer.
Nous voilà donc en train de courrir, moi surtout, comme un pousse-pousse, à travers tout le voisinage, ramassant de plus en plus de gosses dans les baraques avoisinante, un véritable bus local.
Les gamins m'encouragent à tirer leur vaisseaux en hurlant en rythme AHOUUU !!! AHOUUU!!! A chacuns de mes pas de plus en plus difficile, même un Spartiate n'a pas eu droit à une épreuve si dur, je peine à ne pas hâleter et à suer la moindre goutte de mon corps, mais ces petits diables ne me lâcheront pas si facilement, et je vois les adultes des baraques se fendre la gueule, je me suis fait avoir, ces gosses vont m'tuer.
Quelque litres de sueur et un poumon en moins plus tard, je retourne vers les adultes qui me remercient et me sourrient, on boit un peux de vin de riz, à des fins médicinal uniquement bien entendu, Vaat me prend en photo avec les gosses, je veux ces photos, tout le monde sourri dessus moi y compris, ce qui est plutôt très rare.
Toutes les bonnes choses ont une fin, nous nous quittons, Vaat et moi allons boire un coup ailleurs jusque 1h du matin, heure à la quelle je me poste devant la guest house attendant mon sleeping bus.
Le départ était prévu pour 2 du matin, don't panic, il est 4h30 quand il arrive, je suis un peu bourré et j'ai attendu 2h30 de pouvoir m'affaler dans le fameux "sleeping bus VIP", ha ha ha la bonne blague.
Alors si on part du principe qu'on peu dormir dans un bus et que celui-ci roulera de nuit avec 2h30 de retard, alors oui, on peu appeler ça un "sleeping bus", parcontre le VIP, je cherche encore.
Juste un bus avec des sièges qui se baissent à peine plus que la moyenne, et un peu plus large.
HAAAA surprise il nous déposera pas à Bangkok et non pour cela il faut un bus gouvernemental, celui là va nous larguer à Poipet ville frontière, où on nous fera descendre du bus.
La tête quelque part bien ancrée entre le sphincter et l'intestin grêle, et avant qu'un seul de mes deux yeux ne soit ouvert et ne témoigne de ce qu'il se passe à mon cerveau, pour lui recommander de commencer à entrevoir l'idée d'une mise en route secondaire, genre de mode automatique robotique, on nous bouscule au cul d'un autre gars qui sort de nulle part et nous invite à le suivre pour nous faire traverser la frontière, il nous dit de ne pas nous inquiéter, qu'un bus nous attend de l'autre côté, super tout va bien, mon deuxième oeil vient de s'ouvrir, les deux émisphères de mon cerveau qui travaillent ensemble depuis maintenant 30 ans, dans un partenariat plusou moins fiable, viennent de se mettre d'accord pour rester passif et de ne surtout pas prendre l'innitiative de poser une quelquonque question qui me vaudrait une réponse vaseuse, de concert ils m'invitent à suivre le mouvement, quand je pense qu'ils sont deux pour prendre pareil décision, je me demande si l'homme ne descend pas plutôt du mouton, surtout quand il n'a dormit que 3h après une cuite, le tout dans un "sleeping bus VIP" sûrement aussi confortable que le genre de situation où l'on se trouve quand on demande à une personne si le futur nouveau né se porte bien, quand il vous répond que sa femme l'a perdu. whouuaaa whouaaaa whouaaaaaaa, pas cooooool.
40 minutes plus tard et après avoir réussi à ne pas perdre LE gars de vue, on arrive devant l'arme du crime de masse, le mini van blanc Thaïlandais.
Comment vous dire, on a toujours le choix dans la vie, si on ne veut pas mourrir on peut décider de ne pas monter dans ce mini-van, mais on ne veut pas rater son avion pour rentrer en France, pour en plus ne plus avoir de thune pour ne prendre un autre, donc, qu'est-ce qu'on fait ???
On monte dans le corbillard et on joue le rôle de la 8 qui s'fait éclater tout le long d'une partie sans jamais finir au fond du trou.
Je suis tout au fond, mes jambes touchent le siège devant, le dossier est droit comme l'anglais qui a malencontreusement oublié son parapluie dans son anus, anus qui je doute sévèrement, survivra au voyage, 4 heures c'est long, très long.
Le conducteur roule à 140 tout le long et chaques creux sur la route 20 personnes se lattent la tronche au plafond, je décide d'adopter la position incendie dans les avions, tête dans les bras sur les genous, pour soulager dos et cul, et surtout pour éviter toute rencontre amicale spontanée entre mon crâne et l'plafond de la bagnole.
Arrivée Bangkok midi, je dors de 16h jusque 4h du matin d'une traite, ensuite je pars prendre l'avion.
Content de rentrer la RATP est en grève, j'aurais peut-être un RER d'ici 40 minutes, qu'il fait bon être chez soit après n'avoir pas dormi ces dernières 24h.
Merci RATP, kiss my ass !!!
J'attéri à 8h25 à Bangkok, je devais faire letrajet jusque Siem Reap sur 2 jours, j'ai la flème et n'ai qu'une envie, poser mon cul ainsi que mon sac et retrouver mon pote.
Je me renseigne et je trouve un aller simple pour 125 euros jusque Siem Reap, je ne réfléchis pas plus, je prend, je sourris et me dis qu'a midi et demie, je serais peinard, arrivé une bonne fois pour toute au Cambodge, et queje ne quitterais pas le pays avant un bon moment.
Je débarque donc à Siem Reap, la chaleur avait attendue mon retour, à peine sorti de l'avion elle se jette dans mes bras, je ne saurais dire si elle m'embrasse, je crois plutôt qu'elle m'assome et m'étouffe de son étreinte, j'en suffoque le temps de traverser le tarmac pour rentrer dans l'aéroport à la clim.
Autant quand j'avais fais mon visa à la frontière terrestre à Poipet, ça avait été rapide, autant là, au sortir del'avion, qui n'est pas le seul avion à avoir attérit, je me dis que je ne serais pas à ma guest avant 13h30 finalement.
Je prend mon mal en patience, je suis arrivé donc je relativise.
Je sors de l'aéroport et cette chaleurse jette de nouveau sur moi, il va falloir que je m'y fasse, je pense qu'elle ne me quittera pas de sitôt, d'autant plus que là où je vais, plus au sud donc, elle est beaucoup plus sévère.
J'arrive à la guest, pose mes affaires, et je retourne à l'ombre pour un petit casse-dalle et pour faire la surprise à mon pote Vaat, surtout qu'à l'aéroport à Bangkok, j'ai prit une bouteille de rhum, je voulais une bonne bouteille, il n'avait que les plus classique, Havana 7 ans d'âge brun, je ferais avec.
Je finis mon assiette et j'apperçois Vaat avec son fils de 3 mois et demie dans les bras, je l'interpelle, il est content de me voire et me demande pourquoi je l'ai pas appelé en arrivant pour qu'il vienne me chercher à l'aéroport.
Chose promise chose dûe, je lui montre la bouteille de rhum et lui dit que ce soir on va fêter ça.
Sa soeur est là aussi, elle a accouchée, une magnifique petite fille avec déjà de magnifiques cheveux noir corbeau.
il est 14h Vaat me dit qu'il est occupé encore une heure, ça tombe bien, je me taperais bien une sieste car je suis vanné.
16h Vaat toc à ma porte qui est collé à sa piole, je me reveille et me demande si je suis pas encore plus fatigué qu'avant, me traine hors du lit et glisse non sans peine dans un short, tout ceci grasse, rappelons-le, au partenariat des deux émisphères de mon cerveau.
On va jouer au volley juste à côté, je retrouve là bas quelques amis à Vaat qui sont tous très content de me revoir ça fait chaud au coeur, et aparemment tout le monde se réjouit à l'idée de goûter ce bon rhum, la bouteille ne vivra pas plus de 20 min, paix à son âme.
Les Cambodgiens trouve ça fort et demande avec quoi ils peuvent le couper, moi je le bois sec sans glaçon comme à mon habitude, Vaat comprend ma résistance nos longue journée et nuit de boisson à la bière, non pas que je picolle souvent, non pas que j'en sois fière, mais je tiens plutôt bien l'alcool.
Pirop, un des amis de Vaat chez qui j'avais eu l'occasion de venir avant de quitter le Cambodge et qui vit à côté de la guest, nous invite à manger, sa femme à cuisinée 2 kilos de poisson frais, j'aime bien Pirope, il est posé et acceuillant, c'est avec grand plaisir que j'accepte son invitation, on se casse le ventre, voici quelques photos.
Le lendemain, nous avons rendez-vous chez Kmaou, le Cambodgien dont je vous avais parlé, qui à été contraint de travaillé 2 ans et demie sur un bateau sans jamais mettre pied à terre et ne dormant qu'entre 2 et 3h par nuits, le père de l'enfant qui se souvient être mort dans un accident de voiture, celui chez qui on a coursé un poulet une demie heure qu'on a saigné et dévoré et qui sourit tout le temps.
Vous trouverez des images de la route que j'avais décrit avant.
Arrivé là bas, beaucoup de tables sont dressées, on dépose de l'argent dans des coupelles, on me fait signe de tenir une assiette dorée pendant que le moine récite une prière pour nous, je suis hereux d'être revenu et je sens que ce n'est que le début.
Vaat m'explique qu'aujourd'hui c'est une cérémonie qui durera toute l'après-midi, des prières seront récitées pour demander une vie plus longue encore pour les personnes agées, intérieurement je dédit cette après midi à mon grand père et me rapelle son sourire et comme j'aurai aimé qu'il vive plus longtemps, maintenant que j'arrivais à parler avec lui, j'aurais voulu lui raconter tout cela, ou savoir qu'il me lit et qu'il voyage un peu avec moi, au final, il ne me quittera jamais.
N'est-il pas vrai qu'il est bel homme, qu'il fût sans aucun doute un des plus bel homme et une des plus belle âme que la vie connaisse ?
Je m'affale dans un hamac, je suis trop fatigué, et je m'endors au son des chants de prières qui se répètent et se mêlent en une musique hypnotique, je prendrai quelques photos tout de même.
La journée sera à l'image de la cérémonie, calme, ainsi que la soirée, nous rentrons avec Vaat, on se donne rdv dans une heure après s'être douché, Vaat ne reviendra pas, je le soupçonne de s'être endormi, je suis moi même fatigué, je me colle dans ma piole et bouquine.
Le gosse du milieu c'est le fils de Kmaou, celui qui se souvient de sa mort dans un accident de voiture et qui m'appaisa quand au fait que le vie est un cycle auquel nous appartenons tous, peut importe que l'on y croit ou non, regarder ce gamin me sourrire m'appaisait profondément, comme s'il me disait de ne pas m'inquiéter, que la peur est inutile, qu'elle ne sert qu'à freiner la vie.
Sure la gauche sa soeur.
Le lendemain donc, comme son titre l'indique, nous retournons aux abords des temples chez des amis à Vaat, où j'avais joué avec une tripotée de gamins qui avaient bien failli obtenir mon décès par suffocations, sudation à haut niveau, déshydratation, désensibilisation au niveau jambale (les jambes pour ceux qui n'auraient pas compris, lèves pas les yeux au ciel tonton Serge ça s'adresseà toi) et par arrêt cardiaque prématuré, oui tout cela à la fois.
Ils vont me le payer les p'tits saligauds...
Tu parles, à peine engagé en scooter dans les chemins étroits bordés de haies en baguette de bois, qui séparent les habitations, j'en en appérçoit 2 qui me reconnaissent, et là, je suis fait comme un rat, ils hurlent, j'en vois maintenant 5 qui nous courrent après alors qu'on roule au pas, ils nous course les p'tits diables, en hurlant et en riant, je ne donne pas chère de ma peau.
Je suppli Vaat de ne pas se garer, il rit, mais il ne sait pas lui, ce qui m'attend quand j'aurai posé un pied à terre et qu'ils vont me plaquer, il ne sait pas que je suis en sursit, vive les potes.
Nous n'avons guère le choix, en scooter le vol stationnaire est véritablement difficile à atteindre, il faut vraiment être super doué, la téchnique consiste tout en ne roulant pas, à oublier de tomber, ou ou ou si vous vous sentez choire, il faut absolument réussir à louper le sol en tombant, c'est très téchnique je sais, mais, ainsi, sans toucher pieds à terre, vous atteignez le vol stationnaire en scooter, bicyclette, cheval voir même en moto-neige.
N'ayant pas la puissance mental suffisante (Serge je t'interdis de faire une remarque, même dans ta tête), je n'ai pas d'autres choix, je pose mon pied à terre et je me fais mal mené par les gosses, j'ai même pas atteint la table de mes hôtes que je suis réquisitionné par l'armada de mini Léonidas qui gueulent AHOUUUU, AHOUUUUU, AAAAHOUUUUUU !!!!!
J'arrive tout juste à m'assoir et je retrouve tous mes p'tits potes qui me lachent de grands sourrires, encore une fois je me dis que je suis content d'être revenu.
La douche locale, celle qui va me servir les six prochains mois, j'aime beaucoup, un peu d'huile de coude, économie d'eau en perspéctive
La tablée qui m'a forcé, à l'insu de mon plein grè, à me la coller au vin de riz, le vin de riz c'est comment dire ? Dégueulasse ! Mais, mais, mais, c'est médicinal bien sur.
Le deuxième en partant de la droite, alors lui, la dernière fois c'était pareil, il voulait absolument communiquer avec moi, mais je parle mieux Khmer que ce que lui, parle anglais, le résultat je ne pige queudal à ce qu'il me dit, dans un anglais qui n'a d'anglais que le nom, et encore j'ai pas voté pour que l'on appel ça comme ça, il me parle Kmer mais je ne pige rien, et quand je vois Vaat se marrer, et me dire que même pour un Kmer c'est dur de le comprendre quand il a bu,je me sens rassuré, il me raconte qu'une fois, il avait tellement picolé, qu'en rentrant en vélo, dans une ligne droite il s'est vautré sur le côté et s'est ouvert l'oreille, Vaat me dit que l'on ne sait pas du coup ce qu'il va devenir ce soir en rentrant, et il accompagne cette question avec son rire si communicatif.
Sur la droite, celui que je vous avais présenté sous le nom du Rieur, qui éclate de rire si fort, qu'on ne peut s'empecher de rire avec lui, ce bougre sait dire Santé ! dans plus d'une dizaine de langues, voilà qui est socialement très utile, l se fera des potes partout dans le monde avec une simple bière à la main.
Il a 30 ans, sa femme en a 20 mais je vous racconte même pas comment elle le mène à la baguette, et comment il est drôle de le voire se faire engueuler quand il a picollé, tout le monde rit volontier, lui même finit par rire, quand à sa femme elle, elle rit intérieurement pour ne pas perdre le contrôle mais je crois, qu'elle rit aussi.
Vous le reconnaîtrez sans nul doute, mon pote Vaat, ou le profil du boudha rieur, celui qui a le même rire que Michel, le père à mon frère François, que je salut au passage.
Vaat, celui qui est tombé sur ma route, celui que j'apellerai le cadeau de la divinitée du voyage,comme je l'avais expliqué plus tôt, car sans lui, je n'aurais rencontré, ni vécu, ce qui m'a été donné de vivre là bas, celui que je me ferai une joie de présenter à qui aura le courage de venir me voir au Cambodge, celui qui nous trimbalera en tuk-tuk, bien trop content de faire découvrir toute la joie et la beauté du pays à mes amis ou ma famille, juste parcequ'ils sont mes amis, ou, ma famille.
Celui aussi qui, quand j'ai eux des moments un peu sombre avant de faire un aller retour de 15j en France, a su trouver les mots juste pour que je garde le moral et que je reste dans la même optique de voyage et de rencontre et de positivitée, Aakun chran poumaa !
Alors lui j'ignore son nom, il a pas arrêté de danser avec moi durant tout un mariage, à me remercier d'être là, il est marrant et quand il danse il se contorsionne dans tout les sens, c'est assez spectaculaire.
Toutes les bonnes choses ont une fin, donc nous rentrons avec Vaat, pas trop tard, car le lendemain, le bus de 7 heures pour la capitale.
Autant la première fois j'avais apprécié le voyage, mais alors cette fois-ci, ce fût une horreure, pas la même compagnie de bus, il avait pourtant l'air plus confortable.
Nous empreintons la même route, mais le trajet à l'air interminable, ça secoue dans tout les sens, comme si le bus roulait sur les essieux, à une lenteur incroyable.
Pour couronner le tout, un chinois me bouffe des insecte grillé sous le nez, ce n'est pas cela qui m'ennui le plus, c'est que ce crétin à choisi le côté fenêtre, ce n'est pas encore cela qui m'emmerde au plus haut point, ce gros corniaud me gueule à l'oreille pour parler à sa vieille mère sourde comme un pot, qui elle, est de l'autre côté de l'allée, pourquoi ce con n'est pas rester côté allée si c'est pour brailler à mes oreilles, tout en machant ces insectes, car s'il n'a pas apprit à penser, il n'a pas apprit non plus à manger la bouche fermée, je vous racconte pas le boucan qu'il me fait, tout en montrant l'intérieur de sa bouche pleine d'une boullie mal machée d'insectes en tout genre, limite si il m'en cracherait pas un morceau entre deux bouchées, quand il braille pour communiquer avec sa génitrice.
Le nombre de fois incalculable ou ce trou de cul me fera sursauter à gueuler quand je venais juste de peiner à m'endormir entre deux bonds sur mon siège, et qu'il a l'air niais en plus ce quarantenaire à sa maman, ils sont toute une famille de 7, devant, un de ses frère et sa belle soeur, sur ma gauche le couple qui a pondu ce petit monde, devant les géniteurs un autre couple de beau frère, ils se sont donnés un mal fou pour bousiller mon voayge encore plus qu'il n'était déjà mal barré, et vue comment il était mal barré à cause de l'inconfort et du balotage high level, c'est vous dire si ils donnés de leurs personnes, se faisant passés les insectes, le fruits, les légumes sous mon pifs, comme si je n'existais pas, gueulant, mangeant bruyamment, j'ai cru que j'allais fracasser mon voisin quand il a commencé à sucer ses oeufs fécondés à mon oreil, putain ce bruit insuportable, cette sussion désagréable, je le promet, j'aurai été capable de lui éclater la tête contre la vitre avec un énorme sourrire calme et plein d'une satisfaction sadique.
J'arrive donc sur la capitale, mon voisin ne sait pas à quel point il prend un risque considérable en déscendant le bus, me tournant le dos.
Cette fois je logerai dans la guest house de Vireak le pote d'Alex, le drôle de bonhomme qui m'avait emmené voir des combats.
Le lendemain je rencontre enfin Stella, la fondatrice de l'assossiation, que je ne cîterai jamais, car elle m'explique qu'ici, un orphelinat ou une école peut sauter du jour au lendemain pour on ne sait quelle raison, si on a pas payé je ne sait quelle corruption, par exemple.
Nous avons rdv avec Arnaud que j'avais rencontré lors de mon précédent passage sur la capitale, et Stella me présente Tha, une Cambodgienne qui, et elle a tout mon respect pour cela, bosse de 6h à 11H dans un hosto, de 11h à 15h avec l'asso et de 15h à la fermeture, au FCC, le bar où l'on m'a donné rencard.
Stella me raconte que cet endroit était le premier bar d'expat' il y a plus de 20 ans, les reporters, journalistes, gens important s'y retrouvaient, ce batiment fût aussi le premier à avoir l'éléctricité, mais que maintenant c'était un lieu touristique très connu, il ne vole pas son succès, le lieu est super grand et son architecture est vraiment chouette, il est sur 2 étages, il y a des balcons, je ne peux en décrire l'agencement, je vous le montrerai en photo la prochaine fois.
Tha, ce petit bout de femme, au moment où je la rencontre pour la première fois, m'a l'air pleine d'une énérgie débordante, elle dégageait cela avant même que je sache qu'elle collectionne 3 boulots et qu'elle n'a qu'un seul jour de repos par semaine, elle a les yeux rieurs et un petit rire discret qui vous met le baume au coeur, Stella me dit qu'elle me rendra souvent visite là ou je vais loger et enseigner, je m'en réjouis.
Nous buvons un coup et allons manger dans un endroit fort sympatique, où mon lok lak sera part ailleurs excellent, quelques pas plus loin, on ira boire un coup dans un endroit improbable me dit Stella, qui se mérite car il faut traverser une petite ruelle sombre pleine d'énorme cafards, vue la grimace qu'elle fait en prononçant le nom de cet insecte rampant fort désagréable, je comprend, que si j'ai une aversion pour les cafards, elle, en a une sainte horreure, cependant, il n'y en aura aucuns dans la ruelle de l'épreuve.
En entrant je suis surpris, une belle brochette de tapin, bien alignée, attend à l'intérieure.
Nous sommes 4, Arnaud nous quitte car il est fatigué et un peu malade, je ne prendrai qu'un rhum et tous, décidons de rentrer, car le lendemain, Tha et Stella viennent me chercher à ma guest à 9h, dans ce que je décide d'appeler la ThaTha mobile, une drôle de petite bagnole bordeau, on dirait une caisse sans permis.
De bon matin la bonne humeur de Tha me prépare à une bonne journée, elle m'a prit des petits sandwiches pensant que je n'avais pas mangé avant, et un café Cambodgien m'attendait accroché au loqué de la portière, décidemment j'aime de plus en plus ce petit bout d'femme, Stella lui demande dans la voiture comment elle fait pour être toujours aussi pimpante, énérgique et de bonne humeure, elle se retourne vers moi, et me dit qu'elle a la cinquantaine et un passé que je n'ose même pas imaginer, je fais le calcule dans ma tête, 50 ans, elle a dû connaître les camps de traveaux forcé durant l'époque des Khmer rouge, à l'age de 13 ans à peu prêt, je ne cherche même pas à imaginer quoi que ce soit, je me dit que c'est une sacrée bonne femme, et qu'elle a déjà toute ma sympathie et ma tendresse.
Nous voilà donc parti dans la ThaTha mobile, à 45km/h, lentement mais sûrement, de toute façon vue le bordel du trafique, rien ne sert de courrir.
Première étape, achat de matelas, glacière, ventilo, étagères, porte-ceintre, coussin, tout pour mon petit confort personnel, tout ce petit matériel sera négocié avec brio grâce à super Tha, ça devenait drôle lors de l'achat du matelas et du sommier, ou la vendeuse nous soutenait que le matelas choisi, ne correspondrait pas niveau taille au sommier en bois maison, que l'on avait choisit, elle tente de nous refourguer un sommier qualité top, d'une laideur plutôt amusante.
Nous voilà reparti pour le petit village que je ne cîterait pas non plus, quelque part aux abords de Phnom penh.
Nous y sommes, zone rural, j'en suis réjouit, nous arrivons à l'école, après s'être engagé dans de petits chemins entres plusieurs petites maisonnées, je crois que tout ceux qui nous voient arriver sont curieux, et je pense être le sujet de cette curiosité, moi, avec ma gueule de métèque... vous connaissez la suite de la chanson, moi donc, avec mes tatouages et mes piercings plein la gueule, dont la grosse boucle noir qui m'avait vallu le titre de capitaine de ma troupe de pirates l'année précédente.
J'ai toujours eu l'habitude de ces regards là, déjà en France quand j'ai commencé à les faire et que ce n'était pas encore une mode, ceux des adultes pleins de préjugés je n'en ais cure, encore que pas tous en soient affligés, parcontre ce qui m'a toujours amusé, c'est bien le regard des enfants, eux, en toute innoncence, juste ce regard plein de curiosité pour tout ces dessins peint sur le bras et ces trous sur la face, ils m'ont toujours fait sourrire, et les mômes de ce petit village ne déroge pas à la règle, leurs sourrires m'intimident, à ce moment là, je suis sûrement beaucoup plus timide qu'eux, et j'aime cette sensation, ce paradox de l'adulte intimidé par l'enfant.
L'école est super chouette, dans un état nikel, Stella me montre ma piole en s'excusant que c'est petit, je regarde la chambre, et constate que j'ai vécu en couple dans un espace aussi grand, divisé en trois parties, cuisine et salle de bain, pour moi, je lui répond que c'est très spacieux.
Le directeur qui ne devait pas être là, est là, Mister Thi, c'est assez drôle, je m'attendais à un gros black avec un iroquois, non c'est un Cambodgiens avec de petits yeux et qui sourrit en permanence, comme si il était figé avec ce sourrire.
Le personnage à l'air sympatique, mais je comprend maintenant pourquoi, quand Stella me disait que c'était difficile, quand je le vois discuter avec elle pour négocier le tarif de mon hébérgement.
Stella fustige, il est malade ce type, il me demande la même chose que ce que me coûterait de vivre à la Dragon guest house, soit 10 dollars par jours, soit 300 le mois, sauf que l'on est dans un tout petit village, que Stella a payé la construction de l'école, qu'elle ne devait pas à l'origine, mais qu'elle leurs paye les professeurs, qui sont donc payé et qui soulage Mister Thi de ces salaire, que moi je viens bénévole et que c'est lui qui devrait me payé, non non non elle hausse le ton en affirmant que ça sera 2 dollars par jours et pas plus, soit 60 dollars par moi et qu'elle est bien gentille de lui demander ce qu'il en pense et qu'il ne devrait pas trop abuser de sa gentillesse.
Mister Thi, lui, sourrit toujours et tente de négocier à 5 dollars par jours, j'observe et sourrit intérieurement, je laisse Stella faire et me rend compte qu'elle aussi à l'air d'être un sacré bout de femme et qu'elle connait très bien le pays et les Cambodgiens.
Stella elle est plus grande que Tha forcément, mais si elle est forcément plus petite que moi, donc pas très grande, mince, et qu'elle à presque l'air, je dis bien presque l'air d'être frêle (ne m'en veut pas quand je dis ça...), alors attention le voltage, sans prise terre, ne pas pratiquer, et je crois que Mister Thi là, n'est pas loin de se prendre une décharge.
Elle lui remet une vollée verbale sur la tentative abusive, d'extortion de fond sur le pauvre blanc sans argent que je suis, toujours en souriant comme un bien heureux, il tente un petit 3 dollars ???
Et qu'en plus, pour que je puisse me doucher il faudrait penser à faire installer une pompe à eau, pour l'eau et oui, que je puisse me laver avec de l'eau plus propre que leur eau courante, là dessus j'interviens en disant que je n'en ai nulle besoin, que la salle de bain avec la bassine et le tuyeau d'eau me seront largement suffisant, Stella lui en remet une couche.
Mister Thi sourrit toujours et tente un malheureux dernier petit 2 dollars 50 par jours ???
Ce qui me fait finalement du 80 euros par mois, Stella va clore les négociations à 75 euros par mois, et qu'il suffit !!!
Whoua, je suis impressioné, il faut savoir que le loyer que paye Tha sur la capitale est de 60 dollars par mois, sans la nourriture, donc en campagne, 75 pour les deux est tout à fait honnête, surtout que depuis que Stella leur paye les profs tout les mois, ils viennent, et que ça les soulage de cette somme, que moi je viens bénévolement.
La femme de Mister Thi nous a préparé à manger, Stella regrette qu'elle ne parle pas anglais, car elle a l'air plus vive d'esprit que lui, car il est difficilement capable d'accorder son attention plus de 5 minutes et qu'il faut lui répéter sans cesse les mêmes choses, qu'il se perd en initiative inutile, voir même peut-être dangereuse s'il ne se souvenait pas que tout les enfants sont vaccinés et qu'il lui prenait l'envie de faire venir des médecins pour les vacciner.
Je pense que le fait d'avoir quelqu'un sur place devrait la soulager pas mal, et moi je sens de plus en plus l'envie de m'y investir à fond, quand je fais le calcul de ce que la vie rural va me coûter, je me dis que je peux y vivre encore un sacré paquet d'années, petit calcule 75 x 12 = 900, voilà ce que me coutera une année à vivre dans ce petit village, 900 euros, mais attention, n'y voyez pas un profiteur, je vais y donner beaucoup de ma personne, et j'en suis ravi.
Nous mangeons, Mister Thi mangera seul dans sa cuisine, seule sa femme mangera avec nous, elle à l'air charmante et souriante, je pense qu'elle se moque un peut de son mari boudeur, il reviendra après avoir fini de manger pretextant qu'il est timide à cause de ma présence, Stella lui en remet une dans les gencives en lui assénant que pour demander de l'argent il était loin de faire le timide.
Il ne pourra rien répondre à ça, mais il gardera cependant toujours son sourrire, il est très fort.
En sortant il me tape sur l'épaule en me disant que si je reste là longtemps, il me trouvera sans doute une femme, aïe, il me dit : "I'm joking", cependant j'ai bien peur qu'à un moment donné ou un autre il me fasse le coup, j'apréhende un peu, la situation est drôle pour le moment mais j'avoue que je reste duitatif quand à sa dernière affirmation.
Le lendemain Stella achèvera d'acheter ce qu'il me faut en pharmacie, me dit de toujours recompter le nombre de sachets ou pillule dans les boites, par rapport au nombre marqué dessus, qu'il n'est pas rare qu'il en vide une partie pour les revendre, elle ouvre la première boîte que lui file la vendeuse, et ni une ni deux il manque bien 3 sachets dans la boîte, y a pas à dire, cette femme connaît le pays, donc ne vous en faite pas je suis entre de bonnes mains.
Voilà c'est à peu prêt tout pour le moment, la prochaine fois je vous mettrai quelques photos, en accord avec Stella biensûre, je ne souhaite en aucun cas porter préjudice à son école.
Ha oui, marrez-vous bien, je n'ai pas le droit de me balader seul la nuit tombée, dans les campagnes, il y a des armes et de la drogue, donc j'ai un couvre-feu ou un chaperon, Mister Thi y tient, et pour ne pas le mettre dans l'embarras quand à ma sécurité, je respècterai cela, je pense malgrès tout, que dans 2 mois, le village se sera fait à ma présence, et que je serai mieux à même de m'exprimer dans un Khmer aproximatif.
Voici donc l'école, j'arrive sur place un Mardi début d'après-midi, je suis super enthousiaste, je met en place ce qui semble être ma piole pour les 6 prochains mois, car vraiment content à l'idée de bosser avec Stella, je lui confirme que je serai ravi de donner 6 mois.
Une fois fini de m'installer, je me pose 5 minutes, il est 14h, il fait atrocement chaud, la dessus débarque Mister Thy, qui me demande si je désire aller avec lui au champs, je l'accompagne, on y va sur sa machine.
Comment la décrire...
Plus simple, en voici une image, sur celle de Mister Thy il y a à la place des pneus, deux roues metalique, qui ressemblent à celles de la foire, chacunes d'elles est constituée de deux cercles métaliques en parallèle d'environ 2m de diamètre, reliées entre elles par de lames de métal pour labourer les champs.
On traverse le village à 6 km/h, mister Thy se fait interpeller par les villageois, je pense que je dois être au centre de leurs curiosité.
Ils rient, j'imagine qu'ils doivent se dire que le travail aux champs c'est dur pour un blanc svelte comme je suis, ils ne savent pas que je n'ai jamais galéré à soulever mes sacs de ciment de 50 kilos, ni mes caillou, du temps ou j'étais tailleur de pierre, ils ne savent d'ailleurs pas que j'ai été tailleur de pierre, ni qu'à onze ans, j'avais travaillé 1 mois dans la ferme d'un ami, à l'époque où nous vivions en haute montagne, que je me levais à 5h pour traire les vaches et que l'on se couchait à 23h après avoir fini de filmer les grosses mottes de foin.
Au momentde décharger la charette de son espèce de rateau géant en métal qu'il devra plus tard fixer ç son engin, mister Thy semble étonné que je n'ai aucuns mal à le soulever seul pour le poser à terre, et ce sans avoir l'air de souffrir du poids de cet outil.
Et oui, un poil de préjugés quand à mon physique svelte et élancé, je ne suis pas maigre bordel de merde !!!
On arrive sur sa parcelle de champs, il y jette quelques graines, je demande en quoi puis-je lui être utile, réponse... en rien, ok, je reste debout, sous un caniard impitoyable sans nuages, il démarre enfin sa bécane et commence à labourrer tout son champ, ok, je le regarde faire, et je suis désireux de tester, je comprend le fonctionnement de la machine, il y a sur chaques poignées une poignée qui semble être un frein, en fait non, les roues avancent en continu tant qu'une vitesse est enclenchée, si l'on appuie sur la poignée de droite, la roue métalique de droite cesse de tourner, l'engin donc, tourne sur la droite, propulsé par la roue gauche qui tourne seule, quand on lache la poignée, la roue se remet à tourner.
Ok je suis parré, je pige un peu comment il labourre son champs, je lui demande si je peux tester, il sourrit, me laisse les comandes.
Me voilà parti à labourrer dru son champs, après un aller retour il reprendra la machine, sans même me dire si c'était bien ou pas, ok, donc je le regarde bosser.
Au bout de 4 aller retours, il me dit d'aller chercher ma camérà que je devrais le prendre en photo et le filmer pour mettre sur son site...
Heuuu, premier petit choc, il est insistant, me dit que je devrai faire telle ou telle photo pour lui, je suis pas arrivé depuis 1h30 qu'il me réclame déjà, surtout que niveau photo, c'est marre, c'est MA passion qui n'appartient qu'à MOI, je photographie ce qui me touche, quand j'en ressens le moment ou l'envie, je lui répond gentiment que je n'ai plus de batterie, que je l'ai mise en charge.
Il me regarde cuire au soleil, je lui redemande qu'est-ce que je peux faire pour aider, il me dit rien, je me demande sincèrement ce que je fou là dans ce cas, je décide de rentrer.
Il me dit que je suis fatigué, je lui répond que non, que si je ne lui suis utile en rien, je préfère rentrer car je suis en train de bouillir sous un soleil et une chaleur aux quels je ne suis habitué. Qu'en quittant la France il faisait à peine 5°.
Je rentre donc car ma tête est bouillante, je me calle au frais devant le ventilo à fond, et me met à bouquiner, la chaleur m'assome et je finis par tomber sous ces coups, je m'endors de 16h, jusque 18h, littéralement écrasé par la fournaise.
Je me reveil, il fait nuit, sa femme est dans la cuisine, collé à ma chambre, elle me lache un large sourire, j'aime bien sa femme, elle est gentille et avenante.
Pour résumer, je n'ai pas le droit de quitter l'école seul un fois la nuit tombée, pas de problème.
Je me prend une douche, la salle de bain c'est les toilettes, avec une grosse bassine en métal au sol, un tuyau qui arrive à 10 cm au dessus du sol, une petite casserolle en plastique flotte dans la bassine.
Première douche, un bien fou, juste avant mister Thy me dit que l'on devrait acheter une pompe pour moi bien sûre, pour que je puisse me doucher, en sortant de la douche, je lui répète pour la troisième fois, que ce simple tuyau et cette bassine me suffisent largement, il me sourrit encore, il a tenté.
Je sens néanmoin assès vite que je vais y avoir droit régulièrement, Stella m'avait prévenu, il est très demandant, ok, je ferai avec.
Nous mangeons, du riz aux oignons fries, la même chose qu'à midi, pas de problème, je suis content d'être là, nous discutons avec Mister Thy, de choses et d'autres, il me dit qu'il a besoin de plus d'argent et de professeurs, ce à quoi je dis que je comprend, que je vais me coucher car demain 6h début du premier cours, je salu sa femme qui est entrain il me semble, de préprarer leurs lit, collé à ma chambre, je ne manque pas d'être surpris.
Comme vous pouvez le voir sur la photo tout en haut, à l'origine il y avait la maison de mister Thy sur pilottis, comme la plupart des maisons cambodgienne, Stella et Sreyka Smile, son asso, à fait construire tout le bas et la salle de classe
dont voici une image, voilà donc le boulot de l'asso à Stella, Sreyka Smile, donc Mister Thy et sa femme on toute la partie du dessus, je suis donc un peu mal à l'aise de savoir qu'ils dorment au pied de ma porte, et surtout je me demande pourquoi, puis je lui demande pourquoi ?
Il me répond que comme ça si j'ai besoin dans la nuit, il n'est pas loin, heuu intérieurement je me dit que j'ai jamais été sujet aux cauchemards et surtout que je peux pisser seul, la nuit, enfin, je ne cherche pas à comprendre,je pense plutôt que c'est pour fliquer si je ne sort pas la nuit, bref, je dors.
Le lendemain 5h45 debout, tout le monde se lève, je sens que je n'aurais pas du dormir le ventillo pleine puissance dans la tronche, je sens déjà les premiers symptômes super subtil, faire leurs discrète apparition.
Jeme pointe au pied de l'école à 6h moins 5, j'attend, personne, ni élève, ni prof, bon à 6h15 je décide de poser mon hamac et de bouquiner en attendant, 6h30, toujours personne, je me dit que j'ai du me tromper d'heure, je bouquin et fini par m'endormir, Mister Thy me reveil 15 minutes plus tard, pour me dire de rencontrer le profs, je me sens un peu con de m'être assoupi, du coup je n'assisterai qu'à 15 minutes du cours.
Le profs me demande si je commence demain, je lui répond que je viens juste d'arriver et que je vais observer durant 15 jours, pour me familiariser avec les gens et voir comment je vais entrer en la matière, il sait que je vis surplace, me dit qu'il est arrivé en retard car il vient de loin, je lui demande à combien il habite en moto, il me répond 10 minutes, je n'oserai pas lui dire que c'est pas vraiment loin.
Le cours se fini, il est 7h le prochain commence à 11h, je retourne donc bouquiner dans mon hamac.
11h, nouveau cours, celui là dirigé par la fille de mister Thy, à ma grande surprise, car elle n'a que 14 ans, le cours commence, quelle horreure, elle est armée d'une baguette en bois souple qu'elle frappe avec bruit au tableau, et hurle le jour, la date, le numéro de la lesson, et là, 40 gosses beuglent àl'unisson, le jour, la date et le numéro de la lesson :
WEDNESDAY, 14 FEBRUARY, LESSONNNNN TREEEEEEEE !!!!
Whaouuu ça surprend, je fini à peine de sursauter qu'elle s'en prend au tableau à coups de triques et PAN, on recommence, on gueule de nouveau, et RE PAN, derrière elle, les 40 têtes non pas blonde mais bien brunes, gueulent ensemble, quelle horreur.
Une fois avoir fait brailler 40 gamins d'une seule voie pendant 30 minutes, soit la moitiée du court, enfin un momnt de calme, ouffffff, entre temps des gamins sont arrivés avec 10, 20, voir 40 minutes de retards, tiens donc.
Alors ensuite elle ne fait plus hurler 40 gamins ensemble, enfin elle non, elle envoie au hasard un gamin au tableau, lui donne sa trique et le laisse faire quoi ???
Exactement la même chose qu'elle, le gosse trop content de tenir la trique de la discipline, gueule de rechef et encore plus fort pour orchestrer les 39 autres :
WEDNESDAYYYYY, 14, FEEEEBRRRUUUUAAAAARRRRRRYYYYY, LEEEEESSSSSSSSONNNNNN THREEEEEEEE !!!!
Ensuite un autre prendra ce rôle et ainsi de suite jusqu'à la fin du court.
ROOO putain l'enfer pour les oreilles, le crâne et l'éducation, à la fin du court ils savent répéter par coeur le jour, la date le numéro de la lesson et la phrase : this is a toilet.
Heuuuu par où commencer....
J'appel Stella, pour lui exposer mon point de vue, elle à l'air ravie de voir que j'ai pas eu besoin de plus d'un cours pour voir ce qui n'allait pas.
Résumé du boulot à faire là bas :
6 level divisé en 4 classes dont on ignore totalement le véritable niveau des élèves, deux cours se font durant une même heure, ce qui du coup nécessite un deuxième prof, alors que je peux gérer chaques cours seul, donc, dans un premier temps, rediviser en 6 classes pour alléger et avoir des niveaux moins écarté et plus progressif, faire une liste précise du nombre de gosses, mettre en place un appel au début des cours et leurs apprendre à arriver à l'heure, mettre en place une façon de pouvoir évaluer dans une généralité correcte, le niveau des élèves, afin de les replacer dans le niveau qui leur correspond le mieux, leurs faire faire des devoirs à la maison, sans surcharge, que cela reste pour eux attractifs, corriger ensuite afin de suivre les lacunes et le niveau de chacun, leurs dire que si ils ont besoin de quoi que ce soit et si ils ont des difficultés, je vis dans l'école et que je suis disposé à aider n'importe qui après les cours, en bref, un vrai travail d'éducation à reprendre depuis le tout début.
Stella est d'accors avec moi et semble vraiment contente de voir comment je conçoit les taches de boulot à abattre.
Les cours sont fini, je me sent pas encore chez moi donc je me fait discret, pour ne pas déranger, je me colle au frais car 14 h est l'heure la plus harde niveau chaleure.
Mister Thy me dit que son neveu se mari le surlendemain, je lui dis que j'ai déjà assisté à des mariages à Siem Reap, et que j'adore danser avec tout le monde, il semble enchanté.
Le jour J, nous y allons, je lui paye le loyer pour tout le mois, en lui disant que je lui paye aussi les jours où je serais sur la capitale, que ça me fait plaisir, il me regarde d'un air de me dire que c'est tout à fait normal, surtout quand ces volontaires à lui il les fait payer 10 dollars la nuit, prit d'une Guest House avec salle de bain, eau chaude, et bonne bouffe dans celle ou je vais.
Nous sommes en campagne, je me douche à la bassine, ce qui ne me gène aucunement, et je mange du riz aux oignons tout les jours, de temps en temps ça change un peu, sa femme rajoute quelques ananas, mais ok il n'y a pas de soucis, je m'en fou, je suis là pour accomplir quelque chose de bien, le reste m'importe peu.
Je crois que mister Thy est déçu que je ne paye pas plus, piqûre de rappel : sa fille est payée pour son enseignement laborieu par Sreyka Smile, moi pas, son école est payé par Sreyka Smile y compris la cuisine que le rez-de-chaussé abrite, les ventilos au plafond de la salle de cours, payés par Sreyka Smile, et surtout Stella et moi avons eu beau lui répéter que je n'étais pas un riche blanc, je crois que ce putain de préjugé ne sortira pas de sa caboche, ce qui plus tard sera la source du conflit qui terminera mon enseignement même pas commencé.
Bon nous voilà en route pour le mariage, je ne peux m'empécher de penser à Vaat et ma bande de potes de Siem Reap qui, je dois dire me manquent subtilement pour l'instant, je suis content, je vais découvrir de nouveaux gens...
HMMMMmmmmm...
Le mariage, oui s'en est bien un, rien ne diffère, les tables ronde, les plateaux qui déffilent, et les bières, cependant, je ne remarque pas encore quoi, mais quelque chose est différent.
Une Américaine du nom de Kelsy vient d'arriver le soir même et se retrouve avec moi à une tablée de femmes pour l'essentiel, il n'y a qu'un autre homme, la femme de mister Thy est entre Kelsy et moi.
Donc je me souvient des mariages dans le petit village en cabane de palmier ni moins, ni plus pauvre qu'ici, où tout le monde riait et dansait, là je vois un autre spectacle, les hommes enchaînent les bière cul sec, on m'intime de boire cul-sec mon verre, je le ferai une fois, deux fois, aller trois fois, la bière n'a plus de bulles déjà à son ouverture, c'est vous dire si les culs sec sont difficile, le dernier est à deux doigts de me faire vômir.
Les hommes se font de plus en plus insistant et leurs visages plus durs, plus durs encore quand je refuse de finir mes verres culs sec, un Cambodgien insiste lourdement pour faire picoler Kelsy, ce qu'elle n'appréci pas je le vois bien, même si elle garde le sourrir en refusant, ce que je fais moi aussi.
Pas grand monde ne dance, les femmesne sourrient pas, mise à part la femme de mister Thy, et c'est un vrai plaisir, sourrit tout le temps, les femmes ont le visage dur, les hommes commencent à avoir cette démarche du trop plein d'alcool, ces gestes vaseux et desordonnés, ces visages agressifs, et ce qui était quelques apostrophes sèche, ressemblent à des invéctives suite à nos refus de se mettre minable en un temps record comme eux.
Je ne suis pas à l'aise du tout, rien dans se mariage ne me parait féstif, pour en avoir fait 4, et 3 anniversaires, qui ont tous était joyeux, où tout le monde dansait dans tout les sens, où chaques Cambodgiens buvait volontier, le sourrire aux lèvre et me trainaient danser dans la ronde de visages sourriant et joyeux que je me joigne à eux, les femmes qui tentaient de m'apprendre le pas de danse, là je ne vois rien de tel, qu'un attroupement de mâles qui picollent à grande vitesse, et de femmes qui regardent leurs maris boirent jusqu'à tituber, je comprend pourquoi elles ne sourrient pas, ce soir là d'aileurs je ne sourierai que de façon forcé pour ne pas vexer outre mesure le 5 soulard qui m'intime de finir cul sec ma bière.
A ce moment je me souviens des paroles de Vaat qui me disait que sur la capital ou en périphérie ils n'étais pas comme ici à Siem Reap, plus agressif, je vois tout à fait ce qu'il voulait me dire.
Nous rentrons tôt, la nuit sera atroce, un clébar ne cessera de hurler à la mort de 22H heure à la quelle je commençais à peine à m'endormir malgrès mes sinus pris et la barre au crâne, jusque 4h30 du matin, heure à la quelle tellement énérvé, il me sera impossible de me rendormir, sans compter les aller et venu de mister Thy durant la nuit du vacarme des portes, pour aller pisser, alors il ne dormiront plus au pied de ma porte mais dans la salle de classe, ce qui pour le coup, me mettra moins mal à l'aise, je ne comprend toujours pas pourquoi il dort pas chez lui en haut.
Je n'ai dormi qu'une heure, le prof du matin n'est pas venu depuis deux matins déjà, comme Kelsy n'est là que pour 3 ou 4 jours je lui laisse assurer le cours, je me met dans la classe à coté, avec mon Ipod, et me tape quelques leçon de Khmer, la femme de mister Thy sourri en me voyant tenter d'apprendre sa langue, elle relira les quelques mots que j'ai écrit dans leur sanscrit, et j'aurai confirmation que je les ais écrit correctement, j'en suis ravi.
Nous sommes jeudi soir et quelques jours, bols de riz aux oignons, réclamations de plus d'argent et de plus de profs, d'une pompe à eau, d'un moteur pour la faire tourer et d'un ordi pour son fils plus tard, c'est la veille du jour J, en effet le lendemain j'allais assister à une journée des plus impressionnante d'humanisme de volonté, de don de sa personne, le lendemain, une armée de 3 mini vans remplis de dentistes, viennent pour consulter et traiter tout les gosses du villages.
Nous y voilà, nous sommes Vendredi, et aujourd'hui, l'armée de dentiste débarque, je n'ai encore dormi qu'une heure à cause de ma crève et de ce putain de clébard, que seule la barrière en travers de la porte de sortie m'a empeché d'aller trucider à coups de hache, j'en aurait profiter pour régler le compte du bourré qui braillait juste à côté, peut-être lui en premier d'ailleurs, car je pense que cela m'aurait fait l'économie de l'écarrisage du clébard étant donné que ce crétin faisait sûrement aboyer le chien quand il lui gueulait dessus.
J'ai une tête atroce et m'en excuse au prêt de mister Thy et de sa femme en lui en expliquant la raison, je n'aurait pas du, il interprétera cela comme une plainte de ma condition de vie chez eux, mais ça je l'apprendrai plus tard.
Il ne me faut pas longtemps pour me reveillé, et être content de voir cette amée débarquer.
7 heure tapante, les trois vans arrivent, se garent et la US dentist army débarque, comme sur les plages normande, ils prennent possession des lieux, nous avions vidé l'école des tables et chaises avec mister Thy la veille, inutil, il faudra les remettre dedans pour qu'elles puissent servir de table d'opération. Petite pécision, je file un coup de main à mister Thy pour sortir les table de classe à l'ancienne avec casier, enfin j'en sort 3 ou 4 seul avant qu'il ne vienne les porter avec moi...bref.
Pas assez de place en bas ???
Qu'a cela ne tienne, nous investirons le haut, et voilà qu'après quelque chose comme 30 minutes, tout est en place et parré pour recevoir, osculter, détartrer, opérer, tout les enfant du villagen et cela tout à fait gratuitement. Chapeau messieurs, à ce moment là, je suis en total contemplation de ces véritable pros qui se lèvent depuis 15j à 4h30 du matin tout les jours pour faire le tours des villages, asso, gratuitement.
Ce jour là de 8h à 11h du matin, ils soigneront 195 gamins, toutes opérations confondues.
Je n'en reviens pas avec quelle vitesse, de la nuée de gosses qui faisaient la queue, ils ont réglé le problème, rendant cette école un calme parfait après seulement 3 heures de boulots.
Attendez, ce n'était que le début, le pire allait me laisser sur le carreau le lendemain, car, je décidais de rentrer avec Tha et Stella sur la capitale, histoire de me taper une bonne douche et quelques bons plats suculant de la Dragon Guest house.
Stella me dit que le lendemain, c'est au tour de son orphelinat, c'est donc pour moi l'occasion parfaite de visiter son autre centre et de m'intéresser au reste de son travail, j'en suis ravi, en attendant voici quelques images du travail fait sur l'école du village, je n'en met pas trop car il y en aura encore plus pour la journée qui suis juste un peu plus pas dans la page.
Le ledamain ces malades abattront 320 opérations en 5h, en plaçant deux gamins par table d'école, un vrai bonheur, ils sont tous juste impressionnant, professionnel, méthodique, doux avec les gosses, certains seront contraint d'être attaché pour ne pas se blesser et parce qu'ils sont trop tétanisé, camisole, et tête sanglé, ça peut paraître impressionnant, mais à chaque fois, une fois l'opération términée, les gamins ont juste une larme à l'oeil et sont dirigé vers le lieux où ils dessineront et joueront en attendant que se calme les saignement, je suis juste stupéfait, et en respect total pour ces dentistes, qui, tous, me diront la même chose, ils sont heureux de venir gratuitement donner de leur temps, ils viennent de San Fracisco, Californie et j'en passe, ont tous une qualité de vie certaine, mais peu importe, tous me diront la même chose, ils sont heureux de donner de leurs personne, de voir tout cela, cet échange, ce coté humain, ces deux journées me donnent juste envie de croire en l'être humain, Stella elle, est en train de brosser les dents d'une gamine, un sourrire jusqu'au oreils, cette nana coure dans tout les sens à longueur de temps, à le rôle de la sévérité face à ces gosse, face à mon directeur trop demandant, mais au moment où elle s'occupe de ces gosses, on sent qu'elle supporte tout cela, pour une seule raison, partager ces moments avec les gosses, moments de plus en plus rare me dit-elle, parce que l'asso marche pas mal, moi, de mon coté, je veux faire partie de ça, je continue de penser que les enfants sont notre avenir à tous et que nous devrions rougir de ce qu'on leurs laisse derrière nous.
La voilà donc, Stella, dans le feu de l'action, ce sourrire ne traduit que trop bien le moment de bonheur qu'elle partage là, et quand je regarde autour de moi, je ne vois que ça, tous sans travaillent dans le même sens, sont là pour la même raison, je suis là, avec mon appareil photo, submergé de moments à capturer absolument, de moment intime, de moment dur aussi, car sur certains Docteur on voit bien la souffrance qu'ils partagent à l'idée de faire mal aux gosses, et je salue Michel, car j'ai pas du lui rendre l'arrachage de mes 4 Méga prémolaires super facile, Michel, s'tu m'entend, toutes mes sincère excuses, car moi même durant ces deux jours, j'avais mal pour les gamins, mais j'étais serein car une fois fini, nul trace de souffrance ou de traumatisme ne subsiste sur leurs visages.
Si j'ai attendu quelques jours pour continuer, c'est que j'étais dans l'attente des événements à venir.
Les voici donc...
Après ce superbe week-end, époustouflé par de vrais humains, je passerai le dimanche à traiter une partie des 250 images prises, lundi, avec Stella, nous ferons le tour de quelques magasins de bouquins, afin de trouver quelque chose d'intéressant ayant un bon suivi, pour pouvoir entrer dans le vif du sujet.
Après avoir parcourru 3 ou 4 magasins pour avoir la collections presque complète d'un seul et même éditeur, nous sommes satisfait, je rentre donc dans la foulée en Tuk tuk avec Mr. Jimmy tuk-tuk, The Mr. tuk tuk,
que voici, il viendra me chercher avec sa superbecasquette FBI et sa grosse paire de lunettes de soleil et son grand sourir, Mr. Jimmy est un gars cool, surtout que pour lui taper un aller retour jusqu'en campagne, ça lui prendra 3 bonnes heures, même si je le paye, tous n'ont pas la foi de faire le trajet.
Une fois arrivé en Campagne, il fait toujours aussi chaud, il est 16h, je retrouve Kelsy qui n'était pas encore partie, je lui montre les bouquins choisi, et je suis content qu'elle me dise qu'ils sont très bien, nous mangeons, je potasse les bouquin il me manquera la série pour le profs qu'il faudra ou que l'on comande, ou que je réussisse à choper sur le net en PDF en plus des supports audio, je me connecte donc avec la clé 3g fraîchement acquise...
Alors la clé 3g, juste pour ouvrir une page google, 30 sec, voir une minutes de chargement, pourtant, Clém m'avait dit que ça marchait super bien pour elle, ça doit être l'opérateur, j'abandonne la recherche tellement même à l'époque du 56k ça allait plus vite, je réalise aussi que j'ai oublié d'acheter des boules quies, Mr. Thy part le lendemain sur Phnom penh, avec Kelsy et son tuk-tuk, je lui demande si je peux profiter du trajet avec eux, je ne le savais pas encore, mais si je n'avais pas eu cette idée de génie, je serais encore là bas et commencerais le boulot pour le quel je suis venu.
Je suis content en me couchant le soir, car, je vais pas tarder à attaquer sérieusement...
Haaaa comme ces clébard qui hurlent jusqu'à la mort m'avaient... absolument pas manqué du tout, et cette nuit, juste pour moi, s'ajoutera, dès 2 heure du matin, une série de litanie pronnoncées par un moine dans un micro qui sature, et ce jusque 4h du matin, alors en résumé, ma tête est déjà soumise à une chaleur extrême, je transqpire, en fond des chiens gueulent, et un moine prie 4 h d'affilé sur un ton monocorde, certains moments, quand je suis entre le réél et les 15 secondes de micro-sommeil que je me tape assomé par la chaleur, je me demande si je suis pas en train de délirer, si je suis pas emporté par une fièvre halucinatoire, c'est super perturbant, je ne dormirai en tout, peut-être qu'une quarantaine de minutes, et comme par magie, chien et moine s'arrête pile au moment ou mon reveil sonne.
La journée se passe, nous étions censé partir à 11h, on ne décollera qu'à 15h.
Kelsy et moi montons dans le tuk-tuk de Mr. Thy, je lui dit qu'il est super confortable.
Et là, Mr.Thy me regarde et me dit en riant : " César gonna pay !" et il sourrit, Kelsy et moi se regardons un peu halluciné tout les deux, dans ma tête je me dis que c'est rude comme façon de dire cela, évidemment je comptais participer, normal, le pris en bus est de 5 dollars, donc, je comptais bien lui filer cette somme, sans oublier que je lui avais dit en plus, après avoir payé le mois entier, qu'il pouvait garder l'argent des 5 jours ou je n'avais pas été là, soit 10 dollars 80 cents cadeau, il n'a pas l'air de s'en rappeler ou même de s'en soucier. OK, passons.
Sur la route, il s'arrêtera mettre de l'essence, entre temps, Kelsy me dit qu'elle garde un "bad tast in her mouth" à propos de Mr. Thy, pour ceux qui n'aurait pas compris, Mr. Thy lui laisse un goût amère, elle m'explique qu'il apas arrêté de réclamer, ce qui ne me surprend guère, sauf que Kelsy, elle, sera gentille de payer je pense, les 10 dollars journaliers honteusement réclamé par Mr. Thy, qui ne comprend toujours pas, qu'il est loin du confort et du luxe de la plus inconfortable guest house à ce prix là, mon bungalow à Krabi, région hautement touristique à regret, me coûtait moins chère.
Il s'arrête donc mettre de l'essence, et la nana de la l'échope est posté attendant quelque chose à côté de moi...
Là dessus Mr. Thy me regarde, agacé, et me lance un : "César ! you have to paye !"
Putain elle est bien bonne celle-là, c'est pas tant le fait de payé, mais la façon agacé avec la quelle il me balance ça à la face, Kelsy est tout aussi surprise que moi, juste avant elle me disait que je devrait mettre les choses au clair, quand au rôle que je vais jouer, et le rapport que l'on doit déveloper ensemble, à savoir, comprendre que contrairement à tout les profs, dont sa fille, sont payé et pas moi, que je profite de son trajet et non, qu'il ne me fasse pas croire qu'il aille sur la capitale spécialement pour moi, je venais de lui dire que j'étais là seulement depuis quelques jours, que j'attendais et acceptais sans broncher, un certain temps, pour ne pas lui faire de reproche trop tôt, mais là ça commence à devenir lourd, passons, le trajet se poursuit.
Nous arrivons dans la rue de ma guest, Kelsy décide de descendre ici aussi, et de trouver une guest dans la même rue, au moment de partir, Mr. Thy m'interpèle d'un air halluciné, avec de grands yeux, qui s'adressent à directement à moi, l'air de me dire : " t'es sérieux ???"
Et il me dit sur un ton sec : "César where do you go ? You paye !"
A quoi je lui répond que je lui ai déjà donné pour mettre l'essence, l'équivalent du trajet en bus.
"You have to paye more now !"
Quoi ?
Je lui dit qu'elle est un peu raide celle-là, qu'il vient pas sur la capitale pour moi, que c'est lui qui payait son essence si je ne venais pas puisqu'il demandait rien à Kelsy.
De là, le ton devient sec, je lui dis séchement qu'il faut qu'il arrête de me prendre pour le richard blanc, ou pour un toursite, que je viens donner de ma personne et ce, gratuitement, qu'ailleurs on serait bien trop content que je vienne aider, à ce moment je me souviens que tout les potes à Vaat me remerciaient juste quand je disais que je venais pour ensegner, je me souviens que Vaat voulait pas que je parte et qu'il me disait de pas m'en faire, qu'il me trouverai de quoi loger, qu'il y avait besoin d'aide ici aussi, je me rappel de chez Kmaou, dans sa cabane en palmier, de ces après-midi entourré de gens souriant qui ne parlaient absolument jamais d'argent, même quand Vaat, qui a plutôt une bonne situation de part la guest house de sa famille, se trouvais assis avec Kmaou, qui lui, n'a pas le même train de vie, jamais personnes ne faisaient de différence, ou ne parlaient d'argent.
Pendant ce temps là, Mr. Thy continu de parler sur un ton déplaisant, ton que j'adopte aussi, je ne vais pas me laisser prendre pour un pigeon, ni un con, surtout que j'hallucine, je suis choqué.
Il me lance que je n'ai qu'à partir si je ne suis pas content, je lui répond que je suis engagé envers Stella, mais je suis outré, qu'est-ce qu'il ne comprend pas dans ma demarche de venir aider et de donner tout ce que je peux, un an s'il le faut, pour qu'il ose encore me prendre pour un porte monnaie sur pattes, qu'il me dise tout le temps qu'il a besoin de plus de profs, plus d'argent, et en passant un ordi pour son fils, en quoi un ordi pour son fils bénéfici à son école, quand Kelsy m'a dit cela, j'ai carrément halluciné et j'ai compris que c'était un bisness pour lui.
Résultat des courses, il ne voudra pas que je remette les pieds là bas, je n'avais pas même commecé ma mission qu'elle se termine.
Pas grave je continuerai ailleurs, je ne veux pas abandonner.
Je suis quand très déçu par ce personnage, passons.
Si j’utilise en titre la célèbre phrase de Dante dans sa divine comédie, que voici entière :
Vous, qui devez entrer, abandonnez l’espoir. »
Je vis ces mots, tracés d’une couleur obscure, écrits sur le fronton d’une porte, et je dis : « Maître, leur sens paraît terrible et difficile. »
Il répondit alors comme doit faire un sage : « Il te faut maintenant oublier tous les doutes, car ce n’est pas ici qu’un lâche peut entrer.
J’ai détourné légèrement la phrase en remplaçant l’espoir par les principes, car quelque soient nos gentils petits principes d’occidentaux bien pensant, un jour où l’autre, ici dans cette ville, ils céderont, tôt ou tard.
Oubliez tout ce que vous pensez savoir, ou croire, ou même pouvoir critiquer en vous posant en juge de la faiblesse humaine, je ne pense pas qu’il nous soit donné de pouvoir juger qui que ce soit, quant aux conseils, je suis pas assez sérieux pour en donner, et bien trop pour en recevoir.
Je ne sais pas par où commencer.
Je commencerais donc par un soir d’anniversaire, où je me vis, d’autres clients de longue date de la Dragon Guest House, et moi, invité par Vireak, son proprio.
Nous avons RDV à 18 h, j’ai fait la connaissance de Rémi, qui exporte de la bière, un Français, il a une voix qui m’interpelle, un peu celle de mon grand-père paternel, au comble du hasard, lorsque son dernier jour sur la capitale viendra, il me tendra sa carte, sur laquelle est écrite Rémi Lespes, je lui montre mon adresse mail, qui contient mon nom de famille, et il me dit tient c’est drôle, mais pourquoi Lespes, je lui répond, que nous avons le même nom de famille, sur quoi il me demande si, moi aussi, je mets l’accent sur le dernier -e, nous avons donc bien le même nom.
Il me dit que c’est la première fois qu’il rencontre un autre Lespès, moi aussi d’ailleurs.
Bref, revenons à cet anniversaire, je suis calé, en train de bouquiner, lorsque Claes, un Suédois, se colle en face de moi, et nous commençons à parler, Vireak n’arrivera pour nous prendre qu’a 20 h, entre temps, j’ai pu faire plus ample connaissance avec ce Claes, auteur reconnu d’un ouvrage sur les papillons, il a eu plusieurs prix et fut nominé pour le plus haut prix littéraire Suédois.
J’adore ce genre de rencontres improbables, ce bonhomme à 42, il a une bonne gueule, sourit tout le temps, il est ventripotent et accompagne souvent ses affirmations d’un petit coup de coude, tel un gamin qui veut vous dire : " hé, hé, tu comprends ? "
Nous discuterons de tout et de rien, de philosophie, de religion, pour réaliser que nos regards sur le monde, ainsi que nos attentes de l’être humain, sont assez similaires, Vireak arrive, on monte dans sa bagnole, Claes est devant, moi derrière avec un un ado et la belle-sœur de Vireak, superbement sexy pour l’occasion je dois dire.
Claes se retourne, me tend la main, et pour la première fois, nous nous présentons.
À côté de la bagnole, alors que nous attendons, passe ce que je crois être une des 5 belles sœurs de Vireak, celle que tout le monde regarde en salivant quand elle nous sert les plats, qui est toujours habillée avec un pull à manches longues le jour, quand on crève de chaud, et qui est toujours sexy à souhait le soir.
Là pour l’occasion, elle est carrément canon, un avion de chasse prêt pour Mach 2.
Nous voilà parti sur le lieu des festivités, le jeune homme à l’arrière me donne son prénom, Doraemonn, un prénom que je trouve super classe, il me rappel un samouraï reconnu au Japon, du nom de Shinzaemon.
La soirée se passe, et alors que la sexy jeune sœur en rose bonbon, qui je croyais ne m’avait jamais lancé de regards durant son taffe, la voilà qu’elle veut danser avec moi, nous dansons ensemble toute la nuit, elle finira par me dire dans son anglais très approximatif : << me like you >>
Ce à quoi je lui réponds que moi aussi je l’aime bien, je passerais donc une nuit très agréable, si je raconte cette anecdote, qui semble personnelle, ce n’est pas pour m’étaler sur mes ébats sexuels, ou autres conquêtes, vous comprendrez plus tard.
Le lendemain, elle se lève à 6 h du matin, pour taffer jusque 22 h le soir, et ce, quasi 7j/7 pour un salaire avoisinant les 150 dollars par mois.
Le lendemain donc, je passe un coup de file à un pote de mon ami Alex, qui a vécu 7 années au Cambodge, que je salut au passage, et qui je dois dire, m’est de très bons conseils quant à la vie dans cette ville, ainsi que les mises en garde sur ce qu’il faut ou ne faut surtout pas faire, et croyez moi la liste est longue.
Je vous fais un petit résumé, dans ce pays, hausser le ton sur un Cambodgien, c’est lui faire perdre la face, surtout devant témoins, même si lui lève la voie.
Ensuite, faire liquider quelqu’un ne coûte que 50 dollars, c’est une vérité dont plusieurs personnes m’ont parlé, Khmer et expat' confondu, donc en conclusion, ne jamais faire le cow-boy, il sourira devant, et un jour, un accident de touk touk, ou une balle dans la tête dans son touk-touk.
Clem, une jeune femme de l’asso pour qui j’avais commencé à taffer, me raconte qu’une femme de son voisinage, qui avait un amant, s’est faite butter dans son touk-touk par un motard d’une balle dans la tête, il y a 1 mois de ça, et sa collègue de boulot était dans la bagnole juste derrière, emmenant ses gosses à l’école. Principal suspect je vous le donne en mille, le mari jaloux, qui lui n’a aucun souci à se faire, voilà la réalité, elle est violente est cru et je n’ai pas fini de la décrire.
Revenons-en à nos moutons, le lendemain donc, je fais la connaissance de Nico, le pote Belge de mon ami Alex.
La petite serveuse du nom de Chhim qui a fini son service ira m’attendre dans ma piole, nous ne devions boire qu’une bière ou deux, mais vous savez comment ça se passe.
On bouge au Beer Guarden juste à côté, premier constat, les serveuses, QUE DES AVIONS, la bière y est carrément pas chère, nous sommes trois, avec Rémi l’homme à bière, j’avais promit à la petite de pas rentrer trop tard et de ne pas trop picoler.
On se vide deux carafes de bière, ce qui est raisonnable à trois, je me la joue raisonnable et dis que je rentre après, mais là, Nico avec son accent Belge qu’il surjoue bien sûr, car il ne s’entend pas au quotidien, me dit qu’on va quand même s’en jeter une dans un endroit sympa.
Entre-temps il m’aura fait le récit glorieux de la grande époque avec mon ami Alex, je ne vous dis qu’une chose, si vous vous prenez pour des queutards fêtards invétérés, rentrez tous chez vos mamans, z'avez pas l'niveau d'ces deux-là.
Et où est-ce que l’on se dirige ? Sur sa Honda Phamtom 200 cm cube, dont je vais faire l’achat le mois prochain, hein, où où où ?
Voici donc la moto, dont je vais faire l’acquisition pour la modique somme de 580 euros, son prix en France ??? Pas loin des 3000 euros d’occase, ne vous demandez pas si elle est volée, non elle ne l’est pas, bon la mienne sera moins clean que celle de la photo, mais même cylindré, même moteur.
Bref, nous voilà sur cet engin en direction de son bar à tapin préféré, il m’explique qu’il va là-bas parce que la maquerelle est comme sa maman cambodgienne, qu’il n’a jamais touché une fille de là-bas, qu’il s’entend à merveille avec toutes, qu’elles sont sympas et jouent bien au billard.
Un autre monde, on est loin du rade malsain que l’on peut s’imaginer, avec les filles contraintes de travailler par la maquerelle ignoble, non, rien de cela ici.
Pour commencer, là où un rhum coûte pour 4 cl 8 euros en France, le même rhum et la même quantité ici, ne coûte que 2 euros, soit 4 fois moins cher, j’aime ce pays, autant que le rhum.
On entre dans le « saloon », un paquet de canons à vous faire sortir le cœur de la poitrine se ballade dans le lieu, une bombasse parle avec un vieux, toutes saluent Nico, et la mama est contente de le voir, l’ambiance est plus proche du rade de piraterie aux filles de joie, qu’à l’image qu’on se fait d’un bordel au Cambodge, tous ne sont pas comme ça, c’est évident.
À peine finit le premier verre, que Mom nous colle sa tournée, Nico est au double whisky coca, alors, récacapitulons, un double whisky coca, ha ha ha, un verre de 8 cl de whisky pour à peine 4 de coca, le coca c’est purement pour la forme, 4 dollars, et PAN, dans ta gueule.
On se tape une partie de billard, chacun fera équipe avec un avion de chasse très légèrement vêtue, enfin très court tout du moins.
Il faut le savoir, ces femmes jouent au billard, elles savent jouer, d’ailleurs moi je m’excuse au prêt de ma coéquipière pour les boules que j’arrive jamais à rentrer, même les plus simples, je me sens ridicule, pendant que Nico et sa partenaire nous écrasent, ma partenaire sauvera les meubles en rentrant pas mal des nôtres.
Plus je picole, plus ça commence à rentrer, c’est pas trop mal, soudain, une autre bombasse me passe à côté, caresse mon anneau de pirate et toutes se mettent à rire, hoooo putain, je sais ce que ressens une proie à ce moment très précis, il y a une odeur de douce décadence dans l’air, mon pote Alex m’avait dit que moi avec ma belle gueule, il ne serait pas étonné que je n’aie même pas à payer, juste pour le plaisir de ces dames, je pense très fort à la petite qui m’attend dans mon pieux.
On met les voiles, à peine sorti je commence à avoir les dents qui poussent, c’est pas humain tout ces engins, on va dans un autre bar, dans lequel je rencontre le manager, une espèce d’armoire à glace anglais, qui a sûrement du faire l’armée, il me fait marré.
J’adore l’accent Anglais, là encore des filles de partout, il est minuit, et il fait bon, un vent chaud souffle légèrement, l’Anglais me fait penser, avec ces grands yeux et son sourire à Buzz l’éclair, je lui soumets mon idée, tout le monde se marre, son surnom est né, tout le monde l’appellera Buzz, il ne m’en veut pas et rit aussi.
À côté de lui une espèce de vieux loup d'mer d’une bonne 50 aines d’années, il en parai un peu plus parce que ce mec-là doit en avoir au compteur, les filles autour de nous rigolent, le tout dans une ambiance de maison close, nous sommes en terrasse.
Je suis posé tranquillement et comme un con, je tire trois lattes sur le pétard qu’on me fait tourner, de la beue, j’aurais pas du, je rentre seul en touk touk.
Saloperie de beue, elle gémit un peu, ne m’emmerde pas à me demander où j’étais, elle se colle contre moi, je m’endors, je passe les détails du réveil avant qu’elle parte taffer.
Je ne bougerai pas le lendemain ni le surlendemain, j’écris la journée et passe la nuit avec la petite serveuse de 24 ans, entre-temps je change de Guest house, pour une autre juste à côté, à cause d’un Chinois qui avait réservé tout le mois.
Jusqu’ici tout va bien, un soir, après avoir écrit de 14 h à 22 h, Claes me propose de sa Vodka, je suis en pleine écriture, ça vient plutôt vite et bien, donc oui, je me colle 4 vodkas tonic, et nous dégageons avec Claes, il m’emmène voir un pote à lui, car Claes connait Phnom Penh depuis plus de 10 ans et y vient chaque année.
Nous voilà chez Pancho, petit bar sympa, un peu vide à mon goût, plein de photos de serpents de tous les genres, j’me colle un rhum dans l'gosier, lui de la bière, Pancho m'explique que ça commence à bouger vers 2h du matin ici, ensuite on bouge dans un petit market, qui coûte que dal avec une petite terrasse pour consommer, toujours des filles sublimes de partout.
Claes, comment expliquer ce bonhomme, qui lui aussi a eu recourt aux filles, c’est avec tendresse que je me garde bien de juger ce bonhomme au sourire quasi permanent, quand celui-ci me dit que dans son pays, les femmes ne le regardent même pas, qu’ici, elles sont gentilles avec lui et que lui les respecte, il me parle d’une en particulier qu’il a fréquentée longtemps, il en parle avec plein de tendresse et de respect, quant à moi, je ne peux ni ne veux juger des gens comme lui.
L’Asie a un rapport à la prostitution qui n’est pas le notre, et qui est beaucoup plus ancrée dans la culture, et ne faites pas les choqués, outrés ou autre, avec vos principes, quand je dis beaucoup plus ancrée dans la culture, c’est qu’elle en fait partie, et d’ailleurs je vais soulever la question qui consiste à savoir où commence-t-elle dans cette culture, je regarde tout autour de moi, et ne vois que le côté obscur, parfois attirant, de l’humanité, je me dis que je suis le seul gars à être tombé sur une fille chouette.
Le lendemain Chhim veut que l’on sorte ensemble et qu’on aille boire un verre, OK, je passe sur la soirée, car rien de bien intéressant, la nuit pareil, non, c’est le lendemain qui compte.
Comme d’habitude, elle se lève à 6 h, se prépare, et là, se colle assise sur le lit à côté de moi, attend d’un air embarrassé, et me dit : « Me money »
Je lui demande quoi ? comme j’ai payé toute la soirée, je me dis qu’elle veut sûrement me dire qu’elle veut participer, je lui dis non que c’est bon, car franchement la soirée n’aura pas coûté très cher.
Elle insiste en me disant cette fois : « Me no money »
Je commence à comprendre, mais je lui demande « you money, or, you want money »
Je suis très agacé, car elle joue sur le côté mauvais anglais, mais elle sait très bien dire « Me want to drink with you » donc elle sait très bien dire clairement si elle le veut : « Me want money », mais elle continue à jouer l’ambiguïté et me montre son portable sur lequel est marqué 50 dollars.
Putain de bordel de merde, la c’est clair, cette petite merdeuse me raquette 50 dollars.
À ce moment je me souviens des mises en garde de mon ami Alex :
« Mec, écoute-moi bien, peut importe si une nana se présente à toi comme tapin ou pas, si au matin elle te demande de l’argent, tu payes, c’est ça ou sinon tu te retrouves chez les flics avec une plainte au cul. »
Lui, son ex quand ils se sont séparé, lui avait mis une plainte au cul et l’avait emmené au comissariat parce qu’il avait pas de quoi payer, bon, elle finit par retirer sa plainte et se remettre avec, mais putain elle est raide celle-là.
Alex me dit que c’est normal, l’homme paye, surtout le blanc, pour la femme, alors je vous repose la question, où commence la prostitution quand une nana vous réclame de l’argent, pensant que c’est normal de lui en donner, où ?
Où est cette putain de frontière qui sépare la prostituée de la nana qui met le grappin sur un blanc et va lui demander moins qu’un tapin d’une nuit, mais plus au bout de 5 jours, certains se sont vus menacés s’ils ne payaient pas 1000 euros après la séparation avec une fille, menacés par la famille de la fille, comment on appel sa, n’est-ce pas prostituer sa fille de façon plus correcte en employant un terme beaucoup plus hypocrite, Alex me dit que dans ce pays, il n’y a pas de plant retraite, ce sont leurs filles.
Quelle différence alors entre la prostituée qui se démerde seule, et la fille de bonne famille, qui se maque, réclame du pognon, et quand le blanc en a plein le cul de payer, se voit menacé par la famille de celle-ci, d’un accident de touk touk s’il il ne paye pas les 1000, 2000 voir plus, qui lui sont réclamé.
Je regarde la petite Chhim, et je me dis putain, même pas comme les autres, mais pire, plus vicieuse de me la jouer comme ça, petit à petit, pour ne pas finir au commissariat, je ne lui donnerais que 10 dollars, elle se casse, putain je peste contre la pourriture qui ronge cette ville.
Je me pose deux secondes et réfléchis, je me demande comment pourrais-je la blâmer, elle qui se lève tous les matins, 7j/7 quasi, pour taffer de 6 h 30 jusque 22 h, à faire le ménage, la lessive, récurer les chiottes, laver les chambres, servir les clients, et le tout pour, et je me suis trompé plus haut, un salaire moyen de 90 dollars par mois, elle touche 150 si elle a de la chance, mais rien n’est moins sûre.
Qui suis-je pour lui jeter la pierre, on ne parle pas de vie, mais de survie ici, alors je le répète, oubliez tous vos petits préjugés d’occidentaux bien pensant, ils n’ont aucune valeur ici bas, un tapin gagne mieux sa vie qu’une serveuse, sachez-le, donc, elle est courageuse de ne pas choisir cette solution de facilité quelque part, je ne lui en tiendrais pas rigueur, je ne la fréquenterais plus ceci dit.
Si on repense au frique que coûte une petite copine, et au risque que l’on encourt avec une rupture, qui peut se voir contrainte d’être soldé par une grosse somme d’argent, alors que pense-t-on de celui qui a une envie naturelle à satisfaire, qui payera une femme 10 dollars, quoi qu’il en soit, il payera.
Qui est plus coupable de jugement de celle qui fait de son corps son gagne-pain et s’expose à des dangers quand elle est free-lance et n’a d’autres choix, de celle qui a une famille derrière et qui leur rapporte le pognon du gentil riche petit blanc, qui est la pute ?
Ce constat m’attriste énormément, il est dangereux, car il amène à un autre raisonnement, celui de la compassion qui viendra légitimer les services d’une prostituée quand un besoin se fait sentir, j’ai toute ma vie respecté toutes les femmes, les tapins parfois plus même que certaines femmes mal honnêtes, malsaines, manipulatrice, menteuse.
Personne ne vous juge ici, le vice est monnaie courante dans une ville où les filles seules n’ont d’autres choix pour leurs survies, alors je les entends d’ici les connasses qui diront : « Oui on a toujours le choix, une pute reste une pute, c’est la facilité » à ces femmes-là, je pose un défit, bouges ton cul pour aller taffer 14 h par jours, petite occidentale qui gueule pour les 35 h et ton SMIC, va lever ton cul pour en taffer le double par jours et sans jours de repos, un ou deux peut-être dans le mois, et tout ça pour moins de 100 euros par mois. Alors tu dis quoi ? Toujours envie de regarder de haut les bas étages de l’humanité ? Combien de temps penses-tu pouvoir résister à ne pas louer ton corps qui te rapportera une vie un peu plus décente, ou la plupart des clients occidentaux te traiteront mieux que tes propres patrons, où pendant ces 14 heures, tu nettoieras, balaieras, passeras la serpillère, récurera les chiottes, laveras le linge, mais ma p’tite peau d’âne adorée, tu voulais être une princesse, mais rêves pas, aucun prince viendra te sortir de cette merde, alors tu dis quoi hein ?
Alors qui que vous soyez, soyez gentil deux secondes, et juste, fermez là, je ne m’adresse bien sûr qu’aux personnes bienpensantes qui souhaiteraient se poser en moraliste à la vertu inébranlable.
Si le constat de cette réalité me met en colère, je n’hésiterai pas à diriger mon courroux contre ceux qui se prétendent mieux que les autres, et qui n’ont aucunes conscience de ce que survivre dans la merde veut dire, et je ne me fais pas d’illusions, ni ne me pose en grand défenseur, car moi-même, ne peux avoir pleinement conscience de ce que cela signifie, moi petit occidental à l’abri, incertain peut-être, derrière son chômage, moi-même, je ne peux prétendre comprendre, je n’ai fait que constater avec violence, ce que je soupçonnais déjà.
Jugez cet article et ce que j'y racconte comme vous voulez, famille ou pas famille, cela ne fait aucunes différences pour le coup, ceux qui me jugeront ainsi que ce que je racconte, n'auront malheureusement rien compris, qu'ils soient de ma famille ou pas ne fera aucunes différences, ceux qui désireraient se le permettre, je vous mets juste au défis de prendre un billet et de venir constater par vous-même, je vous encourage à vous regarder en face, car dans cette ville, où les limites n'éxistent pas, où tous les fantasmes sont permit, où tout est possible, même moi qui pense avoir la tête sur les épaules, je pourrais facilement y perdre mon âme, c'est pour cela que je choisis de la fuire au plus vite, car dans cette décadence, c'est face à l'animal qui est en chacun de nous, que nous sommes, là où nul familles ne vous rattrapera, où vos amis seront tenté par les mêmes choses, vous qui entrez ici, perdez tout principes, il ne faut pas être lâche pour oser se regarder en face, oser confronter sa raison à ses passions et avoir le cran d'en ressortir.
Honnêtement je vous le dit, et je suis un homme et j'assume tout ce que cela implique ainsi que mes bas instincts, mais il est évident qu'une part de moi même n'a qu'une envie, rester, vivre une décadence que l'on ne voit que dans les films, vouloir pénétrer un univers où les filles de joie sont vos amis, où chaques soir, une nouvelle nuit entre les jambes brûlante d'une nouvelle fille vous est possible et bon marché, voir gratuit si vous la satisfaite, et dieu sait à quel point le plaisir de ma partenaire est important pour moi, culpabilité ? pourquoi, quand la nana que je croyais sérieuse me demande aussi du pognon, culpabilité ? pourquoi quand je me ferait pomper jusqu'à la moëlle par ma compagne et risque d'avoir la famille sur le dos en cas de séparation, pourquoi, quand je peux en choisir une chaque soir, et la charmer, payer de temps en temps, de toute façon dans ce pays, l'homme payera.
La voilà la véritable anarchie, le chaos qui nous reflète tous, nous autres hommes, quant aux femmes occidental, laissez moi rire va, loin où personnes ne les juges, je vous garantis qu'elles se lachent bien, allez, cessons toute hypocrisie, nous sommes des animaux, et cete ville fait hurler l'animal qui est tapi en chacun de nous.
Délicieux et cruel dilemne que celui qui nous pousse à écouter sa raison, ou laisser exploser sa passion, qui elle, ne conduit à aucuns raisonnements logique, dans cet univers, où, enfin, nous pouvons ouvrir la cage et laisser sortir la bête sans retenue une bonne fois pour toute.
Oui cette ville est dangereuse, plus pour son âme et sa raison que pour sa peau.
N'étant sûrement pas infaillible, je m'en retourne sur Siem Reap, c'est dur comme choix, car je vous jure, tout homme que vous soyez, que cette ville vous met à l'épreuve, et je n'éprouve aucunes honte à flirter avec ce danger là, si je ne l'avais pas fait, j'aurais pu prétendre encore longtemps me connaître et savoir ce que je vaux.
Je peux affirmer savoir qui je suis, et en assumer les conséquences.
Un loup noir et un loup blanc s'acharnent en chacun de nous, pour se nourrir.
Celui qui l'emportera sur l'autre ? Celui que nous choisissons de nourrir, mais il ne faut surtout pas oublier que l'autre se bat toujours pour sauver sa peau.
Voilà ce que moi je suis, je sais ce à quoi j'aspire, mais je sais aussi que malgrè l'harmonie que je recherche, il y a toujours une partie qui réclame le chaos et le désordre.
Les Êtres humains trop sensible et trop empathique comme je le suis, ne peuvent être ou trop blanc ou trop noir, ne peuvent être que déchirés entre ces deux paradoxes, surtout moi qui suis né d'une mère rayonnante, un être d'une lumière inégallable, et d'un être torturé, d'une noirceur qui l'aura poussé à fait ce que nous regrettons tous.
Si j'écris tout cela, c'est pour que vous sachiez tous, que rien n'est jamais facile, ni acquis, et qu'il ne faut jamais se croire à l'abri de ses passions, pour des êtres trop sensible, qu'il ne faut jamais être sur de soi, où de ce que l'on prétend être, seule l'humilité fait force et raison dans ces lieux qui viennent vous travailler l'animal.
J'ai voulu mettre tout cela à rude épreuve, dans un combat pour savoir qui je suis vraiment, même si j'ai toujours pensé le savoir, il me fallait me confronter à tout cela, car comme disait Oscar Wilde
A bon entendeur ! Salut !
C'est décidé, je reprend la route bientôt, par où commencer, j'ai de la chance, en fait j'avais pas vraiment envie de taper ma saison à Sarlat, marre de la sodomie en guise de salaire avec le sourire du patron en guise de vaseline, et puis de toute façon, au final, ils ne prennent même plus la peine de s'en servir.
Tous les mêmes, un salaire est négocié et au final, on a pas assez travaillé et ça pleurniche que ça a pas assez de sous ce mois-ci mais que ça se rattrapera le mois prochain, et le mois prochain, on à même plus
mal au cul, on est rodé.
Bref !
J'étais parti juste pour saluer Mon p'tit frère Lucas, il me dit qu'un patron cherche, je le rencontre, il annonce le tarif sodomisatoire pour une chié d'heures pas possible en me soutenant que bon, chez eux, y a la bonne humeur, Super, comme si ça nourrissait son homme, il me dit qu'ils sont une petite entreprise alors bon, peuvent pas payer un salaire décent, mais en France de nos jours, qui le fait dans la restauration, ce con là partira en vacance avec sa femme et son gamin 4 bon mois comme chaque années après avoir osé pleurnicher sur son sors en tendant le chèque à ses ouailles, je salue bien bas mon cher Guigui qui y est pour la saison, Édouard aussi, qui lui, a eu l'intéligence de se barrer un mois après.
Bizarre vue ce que je demande il me dira plus tard qu'un serveur de son année passé revient, la peau d'mes rouleaux, il n'a que des nouvelles avec peu d'expérience qui croient que c'est une chance pour elles, je me demande si un Chinois est aussi peu payé...
Du coup je rencontrerai quelques jours plus tard le couple de patron du restaurant "Chez Peyro", où bossait déjà l'année dernière une amie, donc je suis susceptible de taffer avec cette année là.
Le courant passe super bien, j'ai le job, des gens honnête, de ceux pour qui on a envie de courir, mais en ce bas monde, les gens honnêtes se font bouffer.
Pan ! La nouvelle tombe, les banques ne les suivent plus, liquidation judiciaire, merde, ça veut dire quoi pour moi bon sang ?
Je viens de prendre un appart, comment je vais faire ? Pas de panique, la liquidation judiciaire ça veut dire que je vais toucher toute mes payes d'un coup, jusqu'à la fin de mon contrat, et qu'en plus, j'ai le droit de taffer ailleurs, en gros double saison, elle est pas belle la vie ???
Du coup c'est décidé, j'me barre !!!