Arrivée dans l'école du village.
Voici donc l'école, j'arrive sur place un Mardi début d'après-midi, je suis super enthousiaste, je met en place ce qui semble être ma piole pour les 6 prochains mois, car vraiment content à l'idée de bosser avec Stella, je lui confirme que je serai ravi de donner 6 mois.
Une fois fini de m'installer, je me pose 5 minutes, il est 14h, il fait atrocement chaud, la dessus débarque Mister Thy, qui me demande si je désire aller avec lui au champs, je l'accompagne, on y va sur sa machine.
Comment la décrire...
Plus simple, en voici une image, sur celle de Mister Thy il y a à la place des pneus, deux roues metalique, qui ressemblent à celles de la foire, chacunes d'elles est constituée de deux cercles métaliques en parallèle d'environ 2m de diamètre, reliées entre elles par de lames de métal pour labourer les champs.
On traverse le village à 6 km/h, mister Thy se fait interpeller par les villageois, je pense que je dois être au centre de leurs curiosité.
Ils rient, j'imagine qu'ils doivent se dire que le travail aux champs c'est dur pour un blanc svelte comme je suis, ils ne savent pas que je n'ai jamais galéré à soulever mes sacs de ciment de 50 kilos, ni mes caillou, du temps ou j'étais tailleur de pierre, ils ne savent d'ailleurs pas que j'ai été tailleur de pierre, ni qu'à onze ans, j'avais travaillé 1 mois dans la ferme d'un ami, à l'époque où nous vivions en haute montagne, que je me levais à 5h pour traire les vaches et que l'on se couchait à 23h après avoir fini de filmer les grosses mottes de foin.
Au momentde décharger la charette de son espèce de rateau géant en métal qu'il devra plus tard fixer ç son engin, mister Thy semble étonné que je n'ai aucuns mal à le soulever seul pour le poser à terre, et ce sans avoir l'air de souffrir du poids de cet outil.
Et oui, un poil de préjugés quand à mon physique svelte et élancé, je ne suis pas maigre bordel de merde !!!
On arrive sur sa parcelle de champs, il y jette quelques graines, je demande en quoi puis-je lui être utile, réponse... en rien, ok, je reste debout, sous un caniard impitoyable sans nuages, il démarre enfin sa bécane et commence à labourrer tout son champ, ok, je le regarde faire, et je suis désireux de tester, je comprend le fonctionnement de la machine, il y a sur chaques poignées une poignée qui semble être un frein, en fait non, les roues avancent en continu tant qu'une vitesse est enclenchée, si l'on appuie sur la poignée de droite, la roue métalique de droite cesse de tourner, l'engin donc, tourne sur la droite, propulsé par la roue gauche qui tourne seule, quand on lache la poignée, la roue se remet à tourner.
Ok je suis parré, je pige un peu comment il labourre son champs, je lui demande si je peux tester, il sourrit, me laisse les comandes.
Me voilà parti à labourrer dru son champs, après un aller retour il reprendra la machine, sans même me dire si c'était bien ou pas, ok, donc je le regarde bosser.
Au bout de 4 aller retours, il me dit d'aller chercher ma camérà que je devrais le prendre en photo et le filmer pour mettre sur son site...
Heuuu, premier petit choc, il est insistant, me dit que je devrai faire telle ou telle photo pour lui, je suis pas arrivé depuis 1h30 qu'il me réclame déjà, surtout que niveau photo, c'est marre, c'est MA passion qui n'appartient qu'à MOI, je photographie ce qui me touche, quand j'en ressens le moment ou l'envie, je lui répond gentiment que je n'ai plus de batterie, que je l'ai mise en charge.
Il me regarde cuire au soleil, je lui redemande qu'est-ce que je peux faire pour aider, il me dit rien, je me demande sincèrement ce que je fou là dans ce cas, je décide de rentrer.
Il me dit que je suis fatigué, je lui répond que non, que si je ne lui suis utile en rien, je préfère rentrer car je suis en train de bouillir sous un soleil et une chaleur aux quels je ne suis habitué. Qu'en quittant la France il faisait à peine 5°.
Je rentre donc car ma tête est bouillante, je me calle au frais devant le ventilo à fond, et me met à bouquiner, la chaleur m'assome et je finis par tomber sous ces coups, je m'endors de 16h, jusque 18h, littéralement écrasé par la fournaise.
Je me reveil, il fait nuit, sa femme est dans la cuisine, collé à ma chambre, elle me lache un large sourire, j'aime bien sa femme, elle est gentille et avenante.
Pour résumer, je n'ai pas le droit de quitter l'école seul un fois la nuit tombée, pas de problème.
Je me prend une douche, la salle de bain c'est les toilettes, avec une grosse bassine en métal au sol, un tuyau qui arrive à 10 cm au dessus du sol, une petite casserolle en plastique flotte dans la bassine.
Première douche, un bien fou, juste avant mister Thy me dit que l'on devrait acheter une pompe pour moi bien sûre, pour que je puisse me doucher, en sortant de la douche, je lui répète pour la troisième fois, que ce simple tuyau et cette bassine me suffisent largement, il me sourrit encore, il a tenté.
Je sens néanmoin assès vite que je vais y avoir droit régulièrement, Stella m'avait prévenu, il est très demandant, ok, je ferai avec.
Nous mangeons, du riz aux oignons fries, la même chose qu'à midi, pas de problème, je suis content d'être là, nous discutons avec Mister Thy, de choses et d'autres, il me dit qu'il a besoin de plus d'argent et de professeurs, ce à quoi je dis que je comprend, que je vais me coucher car demain 6h début du premier cours, je salu sa femme qui est entrain il me semble, de préprarer leurs lit, collé à ma chambre, je ne manque pas d'être surpris.
Comme vous pouvez le voir sur la photo tout en haut, à l'origine il y avait la maison de mister Thy sur pilottis, comme la plupart des maisons cambodgienne, Stella et Sreyka Smile, son asso, à fait construire tout le bas et la salle de classe
dont voici une image, voilà donc le boulot de l'asso à Stella, Sreyka Smile, donc Mister Thy et sa femme on toute la partie du dessus, je suis donc un peu mal à l'aise de savoir qu'ils dorment au pied de ma porte, et surtout je me demande pourquoi, puis je lui demande pourquoi ?
Il me répond que comme ça si j'ai besoin dans la nuit, il n'est pas loin, heuu intérieurement je me dit que j'ai jamais été sujet aux cauchemards et surtout que je peux pisser seul, la nuit, enfin, je ne cherche pas à comprendre,je pense plutôt que c'est pour fliquer si je ne sort pas la nuit, bref, je dors.
Le lendemain 5h45 debout, tout le monde se lève, je sens que je n'aurais pas du dormir le ventillo pleine puissance dans la tronche, je sens déjà les premiers symptômes super subtil, faire leurs discrète apparition.
Jeme pointe au pied de l'école à 6h moins 5, j'attend, personne, ni élève, ni prof, bon à 6h15 je décide de poser mon hamac et de bouquiner en attendant, 6h30, toujours personne, je me dit que j'ai du me tromper d'heure, je bouquin et fini par m'endormir, Mister Thy me reveil 15 minutes plus tard, pour me dire de rencontrer le profs, je me sens un peu con de m'être assoupi, du coup je n'assisterai qu'à 15 minutes du cours.
Le profs me demande si je commence demain, je lui répond que je viens juste d'arriver et que je vais observer durant 15 jours, pour me familiariser avec les gens et voir comment je vais entrer en la matière, il sait que je vis surplace, me dit qu'il est arrivé en retard car il vient de loin, je lui demande à combien il habite en moto, il me répond 10 minutes, je n'oserai pas lui dire que c'est pas vraiment loin.
Le cours se fini, il est 7h le prochain commence à 11h, je retourne donc bouquiner dans mon hamac.
11h, nouveau cours, celui là dirigé par la fille de mister Thy, à ma grande surprise, car elle n'a que 14 ans, le cours commence, quelle horreure, elle est armée d'une baguette en bois souple qu'elle frappe avec bruit au tableau, et hurle le jour, la date, le numéro de la lesson, et là, 40 gosses beuglent àl'unisson, le jour, la date et le numéro de la lesson :
WEDNESDAY, 14 FEBRUARY, LESSONNNNN TREEEEEEEE !!!!
Whaouuu ça surprend, je fini à peine de sursauter qu'elle s'en prend au tableau à coups de triques et PAN, on recommence, on gueule de nouveau, et RE PAN, derrière elle, les 40 têtes non pas blonde mais bien brunes, gueulent ensemble, quelle horreur.
Une fois avoir fait brailler 40 gamins d'une seule voie pendant 30 minutes, soit la moitiée du court, enfin un momnt de calme, ouffffff, entre temps des gamins sont arrivés avec 10, 20, voir 40 minutes de retards, tiens donc.
Alors ensuite elle ne fait plus hurler 40 gamins ensemble, enfin elle non, elle envoie au hasard un gamin au tableau, lui donne sa trique et le laisse faire quoi ???
Exactement la même chose qu'elle, le gosse trop content de tenir la trique de la discipline, gueule de rechef et encore plus fort pour orchestrer les 39 autres :
WEDNESDAYYYYY, 14, FEEEEBRRRUUUUAAAAARRRRRRYYYYY, LEEEEESSSSSSSSONNNNNN THREEEEEEEE !!!!
Ensuite un autre prendra ce rôle et ainsi de suite jusqu'à la fin du court.
ROOO putain l'enfer pour les oreilles, le crâne et l'éducation, à la fin du court ils savent répéter par coeur le jour, la date le numéro de la lesson et la phrase : this is a toilet.
Heuuuu par où commencer....
J'appel Stella, pour lui exposer mon point de vue, elle à l'air ravie de voir que j'ai pas eu besoin de plus d'un cours pour voir ce qui n'allait pas.
Résumé du boulot à faire là bas :
6 level divisé en 4 classes dont on ignore totalement le véritable niveau des élèves, deux cours se font durant une même heure, ce qui du coup nécessite un deuxième prof, alors que je peux gérer chaques cours seul, donc, dans un premier temps, rediviser en 6 classes pour alléger et avoir des niveaux moins écarté et plus progressif, faire une liste précise du nombre de gosses, mettre en place un appel au début des cours et leurs apprendre à arriver à l'heure, mettre en place une façon de pouvoir évaluer dans une généralité correcte, le niveau des élèves, afin de les replacer dans le niveau qui leur correspond le mieux, leurs faire faire des devoirs à la maison, sans surcharge, que cela reste pour eux attractifs, corriger ensuite afin de suivre les lacunes et le niveau de chacun, leurs dire que si ils ont besoin de quoi que ce soit et si ils ont des difficultés, je vis dans l'école et que je suis disposé à aider n'importe qui après les cours, en bref, un vrai travail d'éducation à reprendre depuis le tout début.
Stella est d'accors avec moi et semble vraiment contente de voir comment je conçoit les taches de boulot à abattre.
Les cours sont fini, je me sent pas encore chez moi donc je me fait discret, pour ne pas déranger, je me colle au frais car 14 h est l'heure la plus harde niveau chaleure.
Chouette encore un mariage
Mister Thy me dit que son neveu se mari le surlendemain, je lui dis que j'ai déjà assisté à des mariages à Siem Reap, et que j'adore danser avec tout le monde, il semble enchanté.
Le jour J, nous y allons, je lui paye le loyer pour tout le mois, en lui disant que je lui paye aussi les jours où je serais sur la capitale, que ça me fait plaisir, il me regarde d'un air de me dire que c'est tout à fait normal, surtout quand ces volontaires à lui il les fait payer 10 dollars la nuit, prit d'une Guest House avec salle de bain, eau chaude, et bonne bouffe dans celle ou je vais.
Nous sommes en campagne, je me douche à la bassine, ce qui ne me gène aucunement, et je mange du riz aux oignons tout les jours, de temps en temps ça change un peu, sa femme rajoute quelques ananas, mais ok il n'y a pas de soucis, je m'en fou, je suis là pour accomplir quelque chose de bien, le reste m'importe peu.
Je crois que mister Thy est déçu que je ne paye pas plus, piqûre de rappel : sa fille est payée pour son enseignement laborieu par Sreyka Smile, moi pas, son école est payé par Sreyka Smile y compris la cuisine que le rez-de-chaussé abrite, les ventilos au plafond de la salle de cours, payés par Sreyka Smile, et surtout Stella et moi avons eu beau lui répéter que je n'étais pas un riche blanc, je crois que ce putain de préjugé ne sortira pas de sa caboche, ce qui plus tard sera la source du conflit qui terminera mon enseignement même pas commencé.
Bon nous voilà en route pour le mariage, je ne peux m'empécher de penser à Vaat et ma bande de potes de Siem Reap qui, je dois dire me manquent subtilement pour l'instant, je suis content, je vais découvrir de nouveaux gens...
HMMMMmmmmm...
Le mariage, oui s'en est bien un, rien ne diffère, les tables ronde, les plateaux qui déffilent, et les bières, cependant, je ne remarque pas encore quoi, mais quelque chose est différent.
Une Américaine du nom de Kelsy vient d'arriver le soir même et se retrouve avec moi à une tablée de femmes pour l'essentiel, il n'y a qu'un autre homme, la femme de mister Thy est entre Kelsy et moi.
Donc je me souvient des mariages dans le petit village en cabane de palmier ni moins, ni plus pauvre qu'ici, où tout le monde riait et dansait, là je vois un autre spectacle, les hommes enchaînent les bière cul sec, on m'intime de boire cul-sec mon verre, je le ferai une fois, deux fois, aller trois fois, la bière n'a plus de bulles déjà à son ouverture, c'est vous dire si les culs sec sont difficile, le dernier est à deux doigts de me faire vômir.
Les hommes se font de plus en plus insistant et leurs visages plus durs, plus durs encore quand je refuse de finir mes verres culs sec, un Cambodgien insiste lourdement pour faire picoler Kelsy, ce qu'elle n'appréci pas je le vois bien, même si elle garde le sourrir en refusant, ce que je fais moi aussi.
Pas grand monde ne dance, les femmesne sourrient pas, mise à part la femme de mister Thy, et c'est un vrai plaisir, sourrit tout le temps, les femmes ont le visage dur, les hommes commencent à avoir cette démarche du trop plein d'alcool, ces gestes vaseux et desordonnés, ces visages agressifs, et ce qui était quelques apostrophes sèche, ressemblent à des invéctives suite à nos refus de se mettre minable en un temps record comme eux.
Je ne suis pas à l'aise du tout, rien dans se mariage ne me parait féstif, pour en avoir fait 4, et 3 anniversaires, qui ont tous était joyeux, où tout le monde dansait dans tout les sens, où chaques Cambodgiens buvait volontier, le sourrire aux lèvre et me trainaient danser dans la ronde de visages sourriant et joyeux que je me joigne à eux, les femmes qui tentaient de m'apprendre le pas de danse, là je ne vois rien de tel, qu'un attroupement de mâles qui picollent à grande vitesse, et de femmes qui regardent leurs maris boirent jusqu'à tituber, je comprend pourquoi elles ne sourrient pas, ce soir là d'aileurs je ne sourierai que de façon forcé pour ne pas vexer outre mesure le 5 soulard qui m'intime de finir cul sec ma bière.
A ce moment je me souviens des paroles de Vaat qui me disait que sur la capital ou en périphérie ils n'étais pas comme ici à Siem Reap, plus agressif, je vois tout à fait ce qu'il voulait me dire.
Nous rentrons tôt, la nuit sera atroce, un clébar ne cessera de hurler à la mort de 22H heure à la quelle je commençais à peine à m'endormir malgrès mes sinus pris et la barre au crâne, jusque 4h30 du matin, heure à la quelle tellement énérvé, il me sera impossible de me rendormir, sans compter les aller et venu de mister Thy durant la nuit du vacarme des portes, pour aller pisser, alors il ne dormiront plus au pied de ma porte mais dans la salle de classe, ce qui pour le coup, me mettra moins mal à l'aise, je ne comprend toujours pas pourquoi il dort pas chez lui en haut.
Je n'ai dormi qu'une heure, le prof du matin n'est pas venu depuis deux matins déjà, comme Kelsy n'est là que pour 3 ou 4 jours je lui laisse assurer le cours, je me met dans la classe à coté, avec mon Ipod, et me tape quelques leçon de Khmer, la femme de mister Thy sourri en me voyant tenter d'apprendre sa langue, elle relira les quelques mots que j'ai écrit dans leur sanscrit, et j'aurai confirmation que je les ais écrit correctement, j'en suis ravi.
Nous sommes jeudi soir et quelques jours, bols de riz aux oignons, réclamations de plus d'argent et de plus de profs, d'une pompe à eau, d'un moteur pour la faire tourer et d'un ordi pour son fils plus tard, c'est la veille du jour J, en effet le lendemain j'allais assister à une journée des plus impressionnante d'humanisme de volonté, de don de sa personne, le lendemain, une armée de 3 mini vans remplis de dentistes, viennent pour consulter et traiter tout les gosses du villages.
Le week-end dentiste, ou le respect total pour ces guerrier dentaire
Nous y voilà, nous sommes Vendredi, et aujourd'hui, l'armée de dentiste débarque, je n'ai encore dormi qu'une heure à cause de ma crève et de ce putain de clébard, que seule la barrière en travers de la porte de sortie m'a empeché d'aller trucider à coups de hache, j'en aurait profiter pour régler le compte du bourré qui braillait juste à côté, peut-être lui en premier d'ailleurs, car je pense que cela m'aurait fait l'économie de l'écarrisage du clébard étant donné que ce crétin faisait sûrement aboyer le chien quand il lui gueulait dessus.
J'ai une tête atroce et m'en excuse au prêt de mister Thy et de sa femme en lui en expliquant la raison, je n'aurait pas du, il interprétera cela comme une plainte de ma condition de vie chez eux, mais ça je l'apprendrai plus tard.
Il ne me faut pas longtemps pour me reveillé, et être content de voir cette amée débarquer.
7 heure tapante, les trois vans arrivent, se garent et la US dentist army débarque, comme sur les plages normande, ils prennent possession des lieux, nous avions vidé l'école des tables et chaises avec mister Thy la veille, inutil, il faudra les remettre dedans pour qu'elles puissent servir de table d'opération. Petite pécision, je file un coup de main à mister Thy pour sortir les table de classe à l'ancienne avec casier, enfin j'en sort 3 ou 4 seul avant qu'il ne vienne les porter avec moi...bref.
Pas assez de place en bas ???
Qu'a cela ne tienne, nous investirons le haut, et voilà qu'après quelque chose comme 30 minutes, tout est en place et parré pour recevoir, osculter, détartrer, opérer, tout les enfant du villagen et cela tout à fait gratuitement. Chapeau messieurs, à ce moment là, je suis en total contemplation de ces véritable pros qui se lèvent depuis 15j à 4h30 du matin tout les jours pour faire le tours des villages, asso, gratuitement.
Ce jour là de 8h à 11h du matin, ils soigneront 195 gamins, toutes opérations confondues.
Je n'en reviens pas avec quelle vitesse, de la nuée de gosses qui faisaient la queue, ils ont réglé le problème, rendant cette école un calme parfait après seulement 3 heures de boulots.
Attendez, ce n'était que le début, le pire allait me laisser sur le carreau le lendemain, car, je décidais de rentrer avec Tha et Stella sur la capitale, histoire de me taper une bonne douche et quelques bons plats suculant de la Dragon Guest house.
Stella me dit que le lendemain, c'est au tour de son orphelinat, c'est donc pour moi l'occasion parfaite de visiter son autre centre et de m'intéresser au reste de son travail, j'en suis ravi, en attendant voici quelques images du travail fait sur l'école du village, je n'en met pas trop car il y en aura encore plus pour la journée qui suis juste un peu plus pas dans la page.
Le ledamain ces malades abattront 320 opérations en 5h, en plaçant deux gamins par table d'école, un vrai bonheur, ils sont tous juste impressionnant, professionnel, méthodique, doux avec les gosses, certains seront contraint d'être attaché pour ne pas se blesser et parce qu'ils sont trop tétanisé, camisole, et tête sanglé, ça peut paraître impressionnant, mais à chaque fois, une fois l'opération términée, les gamins ont juste une larme à l'oeil et sont dirigé vers le lieux où ils dessineront et joueront en attendant que se calme les saignement, je suis juste stupéfait, et en respect total pour ces dentistes, qui, tous, me diront la même chose, ils sont heureux de venir gratuitement donner de leur temps, ils viennent de San Fracisco, Californie et j'en passe, ont tous une qualité de vie certaine, mais peu importe, tous me diront la même chose, ils sont heureux de donner de leurs personne, de voir tout cela, cet échange, ce coté humain, ces deux journées me donnent juste envie de croire en l'être humain, Stella elle, est en train de brosser les dents d'une gamine, un sourrire jusqu'au oreils, cette nana coure dans tout les sens à longueur de temps, à le rôle de la sévérité face à ces gosse, face à mon directeur trop demandant, mais au moment où elle s'occupe de ces gosses, on sent qu'elle supporte tout cela, pour une seule raison, partager ces moments avec les gosses, moments de plus en plus rare me dit-elle, parce que l'asso marche pas mal, moi, de mon coté, je veux faire partie de ça, je continue de penser que les enfants sont notre avenir à tous et que nous devrions rougir de ce qu'on leurs laisse derrière nous.
La voilà donc, Stella, dans le feu de l'action, ce sourrire ne traduit que trop bien le moment de bonheur qu'elle partage là, et quand je regarde autour de moi, je ne vois que ça, tous sans travaillent dans le même sens, sont là pour la même raison, je suis là, avec mon appareil photo, submergé de moments à capturer absolument, de moment intime, de moment dur aussi, car sur certains Docteur on voit bien la souffrance qu'ils partagent à l'idée de faire mal aux gosses, et je salue Michel, car j'ai pas du lui rendre l'arrachage de mes 4 Méga prémolaires super facile, Michel, s'tu m'entend, toutes mes sincère excuses, car moi même durant ces deux jours, j'avais mal pour les gamins, mais j'étais serein car une fois fini, nul trace de souffrance ou de traumatisme ne subsiste sur leurs visages.
Voici donc la suite
Si j'ai attendu quelques jours pour continuer, c'est que j'étais dans l'attente des événements à venir.
Les voici donc...
Après ce superbe week-end, époustouflé par de vrais humains, je passerai le dimanche à traiter une partie des 250 images prises, lundi, avec Stella, nous ferons le tour de quelques magasins de bouquins, afin de trouver quelque chose d'intéressant ayant un bon suivi, pour pouvoir entrer dans le vif du sujet.
Après avoir parcourru 3 ou 4 magasins pour avoir la collections presque complète d'un seul et même éditeur, nous sommes satisfait, je rentre donc dans la foulée en Tuk tuk avec Mr. Jimmy tuk-tuk, The Mr. tuk tuk,
que voici, il viendra me chercher avec sa superbecasquette FBI et sa grosse paire de lunettes de soleil et son grand sourir, Mr. Jimmy est un gars cool, surtout que pour lui taper un aller retour jusqu'en campagne, ça lui prendra 3 bonnes heures, même si je le paye, tous n'ont pas la foi de faire le trajet.
Une fois arrivé en Campagne, il fait toujours aussi chaud, il est 16h, je retrouve Kelsy qui n'était pas encore partie, je lui montre les bouquins choisi, et je suis content qu'elle me dise qu'ils sont très bien, nous mangeons, je potasse les bouquin il me manquera la série pour le profs qu'il faudra ou que l'on comande, ou que je réussisse à choper sur le net en PDF en plus des supports audio, je me connecte donc avec la clé 3g fraîchement acquise...
Alors la clé 3g, juste pour ouvrir une page google, 30 sec, voir une minutes de chargement, pourtant, Clém m'avait dit que ça marchait super bien pour elle, ça doit être l'opérateur, j'abandonne la recherche tellement même à l'époque du 56k ça allait plus vite, je réalise aussi que j'ai oublié d'acheter des boules quies, Mr. Thy part le lendemain sur Phnom penh, avec Kelsy et son tuk-tuk, je lui demande si je peux profiter du trajet avec eux, je ne le savais pas encore, mais si je n'avais pas eu cette idée de génie, je serais encore là bas et commencerais le boulot pour le quel je suis venu.
Je suis content en me couchant le soir, car, je vais pas tarder à attaquer sérieusement...
Haaaa comme ces clébard qui hurlent jusqu'à la mort m'avaient... absolument pas manqué du tout, et cette nuit, juste pour moi, s'ajoutera, dès 2 heure du matin, une série de litanie pronnoncées par un moine dans un micro qui sature, et ce jusque 4h du matin, alors en résumé, ma tête est déjà soumise à une chaleur extrême, je transqpire, en fond des chiens gueulent, et un moine prie 4 h d'affilé sur un ton monocorde, certains moments, quand je suis entre le réél et les 15 secondes de micro-sommeil que je me tape assomé par la chaleur, je me demande si je suis pas en train de délirer, si je suis pas emporté par une fièvre halucinatoire, c'est super perturbant, je ne dormirai en tout, peut-être qu'une quarantaine de minutes, et comme par magie, chien et moine s'arrête pile au moment ou mon reveil sonne.
La journée se passe, nous étions censé partir à 11h, on ne décollera qu'à 15h.
Kelsy et moi montons dans le tuk-tuk de Mr. Thy, je lui dit qu'il est super confortable.
Et là, Mr.Thy me regarde et me dit en riant : " César gonna pay !" et il sourrit, Kelsy et moi se regardons un peu halluciné tout les deux, dans ma tête je me dis que c'est rude comme façon de dire cela, évidemment je comptais participer, normal, le pris en bus est de 5 dollars, donc, je comptais bien lui filer cette somme, sans oublier que je lui avais dit en plus, après avoir payé le mois entier, qu'il pouvait garder l'argent des 5 jours ou je n'avais pas été là, soit 10 dollars 80 cents cadeau, il n'a pas l'air de s'en rappeler ou même de s'en soucier. OK, passons.
Sur la route, il s'arrêtera mettre de l'essence, entre temps, Kelsy me dit qu'elle garde un "bad tast in her mouth" à propos de Mr. Thy, pour ceux qui n'aurait pas compris, Mr. Thy lui laisse un goût amère, elle m'explique qu'il apas arrêté de réclamer, ce qui ne me surprend guère, sauf que Kelsy, elle, sera gentille de payer je pense, les 10 dollars journaliers honteusement réclamé par Mr. Thy, qui ne comprend toujours pas, qu'il est loin du confort et du luxe de la plus inconfortable guest house à ce prix là, mon bungalow à Krabi, région hautement touristique à regret, me coûtait moins chère.
Il s'arrête donc mettre de l'essence, et la nana de la l'échope est posté attendant quelque chose à côté de moi...
Là dessus Mr. Thy me regarde, agacé, et me lance un : "César ! you have to paye !"
Putain elle est bien bonne celle-là, c'est pas tant le fait de payé, mais la façon agacé avec la quelle il me balance ça à la face, Kelsy est tout aussi surprise que moi, juste avant elle me disait que je devrait mettre les choses au clair, quand au rôle que je vais jouer, et le rapport que l'on doit déveloper ensemble, à savoir, comprendre que contrairement à tout les profs, dont sa fille, sont payé et pas moi, que je profite de son trajet et non, qu'il ne me fasse pas croire qu'il aille sur la capitale spécialement pour moi, je venais de lui dire que j'étais là seulement depuis quelques jours, que j'attendais et acceptais sans broncher, un certain temps, pour ne pas lui faire de reproche trop tôt, mais là ça commence à devenir lourd, passons, le trajet se poursuit.
Nous arrivons dans la rue de ma guest, Kelsy décide de descendre ici aussi, et de trouver une guest dans la même rue, au moment de partir, Mr. Thy m'interpèle d'un air halluciné, avec de grands yeux, qui s'adressent à directement à moi, l'air de me dire : " t'es sérieux ???"
Et il me dit sur un ton sec : "César where do you go ? You paye !"
A quoi je lui répond que je lui ai déjà donné pour mettre l'essence, l'équivalent du trajet en bus.
"You have to paye more now !"
Quoi ?
Je lui dit qu'elle est un peu raide celle-là, qu'il vient pas sur la capitale pour moi, que c'est lui qui payait son essence si je ne venais pas puisqu'il demandait rien à Kelsy.
De là, le ton devient sec, je lui dis séchement qu'il faut qu'il arrête de me prendre pour le richard blanc, ou pour un toursite, que je viens donner de ma personne et ce, gratuitement, qu'ailleurs on serait bien trop content que je vienne aider, à ce moment je me souviens que tout les potes à Vaat me remerciaient juste quand je disais que je venais pour ensegner, je me souviens que Vaat voulait pas que je parte et qu'il me disait de pas m'en faire, qu'il me trouverai de quoi loger, qu'il y avait besoin d'aide ici aussi, je me rappel de chez Kmaou, dans sa cabane en palmier, de ces après-midi entourré de gens souriant qui ne parlaient absolument jamais d'argent, même quand Vaat, qui a plutôt une bonne situation de part la guest house de sa famille, se trouvais assis avec Kmaou, qui lui, n'a pas le même train de vie, jamais personnes ne faisaient de différence, ou ne parlaient d'argent.
Pendant ce temps là, Mr. Thy continu de parler sur un ton déplaisant, ton que j'adopte aussi, je ne vais pas me laisser prendre pour un pigeon, ni un con, surtout que j'hallucine, je suis choqué.
Il me lance que je n'ai qu'à partir si je ne suis pas content, je lui répond que je suis engagé envers Stella, mais je suis outré, qu'est-ce qu'il ne comprend pas dans ma demarche de venir aider et de donner tout ce que je peux, un an s'il le faut, pour qu'il ose encore me prendre pour un porte monnaie sur pattes, qu'il me dise tout le temps qu'il a besoin de plus de profs, plus d'argent, et en passant un ordi pour son fils, en quoi un ordi pour son fils bénéfici à son école, quand Kelsy m'a dit cela, j'ai carrément halluciné et j'ai compris que c'était un bisness pour lui.
Résultat des courses, il ne voudra pas que je remette les pieds là bas, je n'avais pas même commecé ma mission qu'elle se termine.
Pas grave je continuerai ailleurs, je ne veux pas abandonner.
Je suis quand très déçu par ce personnage, passons.
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Robin de Nice (samedi, 22 février 2014 19:18)
Très belle histoire et très belles photos.......
Mais alors comment ça a tourné ac mister thy??????
Ps: lol mister pink^^
Continues comme ça mon frère
Sarah (samedi, 22 février 2014 23:16)
Quelle aventure. ! De belles rencontres humaines et des photos magnifiques ! Bravo césar !
Stella-Désirée (dimanche, 23 février 2014 08:50)
Merci pour ce beau témoignage.
on se skype / mail dans la semaine. Merci de croire dans nos projets.
des baisers.
cecilemum (dimanche, 23 février 2014 20:54)
Oua! tes photos sont toujours plus belles! on sent les émotions, les regards sont parlants et très émouvants, j'adore! vite, la suite! je t'embrasse fort, et sooigne toi!!!
Laure (dimanche, 09 mars 2014 21:49)
Magnifiques photos. Désolée que ça ait tourné court ton expérience de prof mais c'est peut-être mieux que tu n'aies pas eu le temps de t'attacher à ces gamins-là, tu t'attacheras à d'autres auprès de qui tu pourras rester :-).