Départ du Cambodge pour un quinzaine en France

Avant le retour en France, ou les minis Spartiates qui crient Ahouuuu pour encourager la mûle

Après 15 jours d'absence, me voici donc de retour au Cambodge, et du coup devant l'ordi pour continuer à écrire, un peu plus à l'aise cette fois-ci car équipé de mon petit ordi (merci mère), il me fait galérer quand je veux retoucher de l'image mais c'est faisable.

Bref petit flashback, j'avais donc passé 2 jourssur Phnom Penh avant de revenir, je ne m'attarderais pas dessus car rien de spécial et je parlerais de la capital un peu plus bas en parlant du retour.

Si quand même la rencontre avec Vireak, le proprio de ce qui va probablement devenir ma deuxième maison à Phnom Pehn, merci Alex pour le plan, car Mr Vireak est un sacré bonhomme qui n'a pas l'aire d'être le derniers pour la déconne, il m'avait emmené avec lui assister à des combats au Bayon stadium.

D'avant mon départ pour Paris ce qui me marqua le plus, sans aucun doute, fut ma dernière journée et nuit sur Siem reap, Mon bon vieux pote Vaat vînt me chercher au la gare routière à mon arrivée, nous restâmes sage le soir même car, mariage le lendemain après-midi oblige, il vallait mieux être en forme.

Le lendemain donc, midi sur le lieu des hostilités, même décords qu'avant, tables rondes, nappes, bonne bouffe et et et, bière à volonté.

Puisqu'il faut se battre, allons-y franchement.

l'après-midi se passa à danser, boire, rire et re-boire derrière, et comme on ne rit pas sans raison, et qu'on aime la bière Cambodgienne, ba on boit Angkor. (point de mauvais jeu de mot, Angkor étant la bière que l'on boit le plus)

Le mariage se déroulait non loin des sites d'Angkor, ensuite Vaat et moi allions finir chez un ami à lui qui habite tout juste à côté.

Une nuée de gosses jouent autour de nous, au moment où je veux leur courrir après tout le monde cours se cacher, sauf un qui se met à pleurer en me voyant courrir vers eux alors que les autres s'en vont en hurlant d'excitation.

Je ralenti le pas, me fait le plus gentil possible pour ne pas terroriser ce pauvre gosse, en échange de l'ouverture de sa sucette sur la quelle il galérait depuis un bon quart d'heure, je gagne un nouveau pote, on a frôlé l'incident diplomatique, la crise est passée, du coup il me prend par le doigt et me trimbale dans tout le voisinage, cabanes en palmiers séparées par des hais de baguette en bois.

Au finale je reviens chez le pote de Vaat avec une armée de gamins qui me courent autours ou après je sais pas trop, en criant, du coup je me met à jouer avec eux au foot pied nue dans la poussière avec une cannette de bière.

Vient le moment ou tous embarquent dans la charette posée là devant, et comme un neuneu, je me sens obliger de les trimballer en charette, quelle erreure, je ne savais pas alors, qu'ils ne me lâcheraient plus, ces gosses ont faillis me tuer.

Nous voilà donc en train de courrir, moi surtout, comme un pousse-pousse, à travers tout le voisinage, ramassant de plus en plus de gosses dans les baraques avoisinante, un véritable bus local.

Les gamins m'encouragent à tirer leur vaisseaux en hurlant en rythme AHOUUU !!! AHOUUU!!! A chacuns de mes pas de plus en plus difficile, même un Spartiate n'a pas eu droit à une épreuve si dur, je peine à ne pas hâleter et à suer la moindre goutte de mon corps, mais ces petits diables ne me lâcheront pas si facilement, et je vois les adultes des baraques se fendre la gueule, je me suis fait avoir, ces gosses vont m'tuer.

Quelque litres de sueur et un poumon en moins plus tard, je retourne vers les adultes qui me remercient et me sourrient, on boit un peux de vin de riz, à des fins médicinal uniquement bien entendu, Vaat me prend en photo avec les gosses, je veux ces photos, tout le monde sourri dessus moi y compris, ce qui est plutôt très rare.

Toutes les bonnes choses ont une fin, nous nous quittons, Vaat et moi allons boire un coup ailleurs jusque 1h du matin, heure à la quelle je me poste devant la guest house attendant mon sleeping bus.

Le départ était prévu pour 2 du matin, don't panic, il est 4h30 quand il arrive, je suis un peu bourré et j'ai attendu 2h30 de pouvoir m'affaler dans le fameux "sleeping bus VIP", ha ha ha la bonne blague.

Alors si on part du principe qu'on peu dormir dans un bus et que celui-ci roulera de nuit avec 2h30 de retard, alors oui, on peu appeler ça un "sleeping bus", parcontre le VIP, je cherche encore.

Juste un bus avec des sièges qui se baissent à peine plus que la moyenne, et un peu plus large.

HAAAA surprise il nous déposera pas à Bangkok et non pour cela il faut un bus gouvernemental, celui là va nous larguer à Poipet ville frontière, où on nous fera descendre du bus.

La tête quelque part bien ancrée entre le sphincter et l'intestin grêle, et avant qu'un seul de mes deux yeux ne soit ouvert et ne témoigne de ce qu'il se passe à mon cerveau, pour lui recommander de commencer à entrevoir l'idée d'une mise en route secondaire, genre de mode automatique robotique, on nous bouscule au cul d'un autre gars qui sort de nulle part et nous invite à le suivre pour nous faire traverser la frontière, il nous dit de ne pas nous inquiéter, qu'un bus nous attend de l'autre côté, super tout va bien, mon deuxième oeil vient de s'ouvrir, les deux émisphères de mon cerveau qui travaillent ensemble depuis maintenant 30 ans, dans un partenariat plusou moins fiable, viennent de se mettre d'accord pour rester passif et de ne surtout pas prendre l'innitiative de poser une quelquonque question qui me vaudrait une réponse vaseuse, de concert ils m'invitent à suivre le mouvement, quand je pense qu'ils sont deux pour prendre pareil décision, je me demande si l'homme ne descend pas plutôt du mouton, surtout quand il n'a dormit que 3h après une cuite, le tout dans un "sleeping bus VIP" sûrement aussi confortable que le genre de situation où l'on se trouve quand on demande à une personne si le futur nouveau né se porte bien, quand il vous répond que sa femme l'a perdu. whouuaaa whouaaaa whouaaaaaaa, pas cooooool.

40 minutes plus tard et après avoir réussi à ne pas perdre LE gars de vue, on arrive devant l'arme du crime de masse, le mini van blanc Thaïlandais.

Comment vous dire, on a toujours le choix dans la vie, si on ne veut pas mourrir on peut décider de ne pas monter dans ce mini-van, mais on ne veut pas rater son avion pour rentrer en France, pour en plus ne plus avoir de thune pour ne prendre un autre, donc, qu'est-ce qu'on fait ???

On monte dans le corbillard et on joue le rôle de la 8 qui s'fait éclater tout le long d'une partie sans jamais finir au fond du trou.

Je suis tout au fond, mes jambes touchent le siège devant, le dossier est droit comme l'anglais qui a malencontreusement oublié son parapluie dans son anus, anus qui je doute sévèrement, survivra au voyage, 4 heures c'est long, très long.

Le conducteur roule à 140 tout le long et chaques creux sur la route 20 personnes se lattent la tronche au plafond, je décide d'adopter la position incendie dans les avions, tête dans les bras sur les genous, pour soulager dos et cul, et surtout pour éviter toute rencontre amicale spontanée entre mon crâne et l'plafond de la bagnole.

Arrivée Bangkok midi, je dors de 16h jusque 4h du matin d'une traite, ensuite je pars prendre l'avion.

Content de rentrer la RATP est en grève, j'aurais peut-être un RER d'ici 40 minutes, qu'il fait bon être chez soit après n'avoir pas dormi ces dernières 24h.

Merci RATP, kiss my ass !!!

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