Á lendemain difficile, journée difficile
Me revoilà assès vite, car je pensais en avoir fini avec Siem Reap, mais le 7 au soir, j'ai rejoin Vat et on va enchaîner sévère.
Début des hostilités dans un bouiboui de bord de route, oú l'on rejoint ces potes, on bloc tous sur la télé et le cacth tellement kitch qui nous fait marrer.
Une demi-douzaine de bière par tête de pipe plus tard, on met les voiles direction un restaurant.
Á l'entrée, des jolies filles attendent de chaque côté, Vat m'explique que si tu payes 1 dollar juste, une fille vient à ta table, et après, libre à toi de discuter avec elle, de la séduire et de la ramener chez toi, il m'explique qu'elles viennent si elles veulent, et non pour de l'argent.
Il me dit qu'il va en faire venir une pour moi, je répond non, je trouve le principe un peu étrange, que je préfère attirer un fille, plutôt que payer pour ça, il me reprend en me confirmant, que si elle veut te suivre tu ne payes pas c'est si elle a envie de toi, je reste séptique.
Nous sommes 4 autours de la table, dont 2 potes à Vat, l'un somnole déjà à moitiée, il s'est levé super tôt et doit se lever tôt le lendemain.
Le deuxième qui est à côté de moi, commence à me dire qu'autant il savait pas trop tout à l'heure, mais que là il m'aime bien, que je ne suis pas comme la plupart des Baraing, équivalent du Farang en thai et au Laos pour blanc-bec.
Je prend le compliment avec plaisir en même temps que je me tape quelques grenouilles, et d'être venue au Cambodge et d'essayer la grenouille pour la première fois, alors que l'on est réputé en France pour ce met, ne manque pas de me faire sourrire.
On s'avale plus les bières par canette, on a passé la vitesse supérieur, on s'envoi un litron chaqun.
Chôlmoy !!!
Un troisième pote à Vat se joint à nous, il arbore un grand sourir, se commande un litre et vlan, on enchaîne.
Je ne connais que le prénom de mon acolite, mais eux ne semblent pas se soucier du mien, on y pense même pas pour discuter.
Après une heure le dernier arrivant m'invite au mariage de son frère le 2 Février, j'accepte avec joie, on finit nos litron recpéctif et on change de lieu, Vat, le derniers arrivant et moi, voulons aller danser.
On va au Temple dans la rue des pubs, le temple de la musique pas terrible et des touristes, on y restue 1h30 à jouer au billard et à danser, sans discontinuer dans la boisson...
Au bout d'un moment je sature de voire tout ce monde et les poufiasses qui tortillent du cul avec vulgaritée.
Je peine à supporter le spectacle du teenager de type joueur de football américain grand au sourrire qui en dit long sur son Q.I, inversement proportiennel à sa masse cérébral, et sa cheerleaders à la con, pardonnez-moi cette vulgaritée soudaine, mais, sapée comme une pute et qui danse comme une pute. Je sors quasi en courant, je dis à Vat que j'ai ma dose, le troisème avait du partir un peu avant.
Je marche prenant soin d'éviter la perpendiculaire oú les catins sont à l'affût, si l'autre abomination du jour de l'an revenait à me coller, elle ou une autre, je crois que je la plante.
Vat me rejoint un peu plus loin sur la route avec son scoot, et il me ramène.
On se prend dans les bras franchement avant de se quitter, et il me rappel que demain à 9h du matin on se retrouve à l'entrée de la guest, pour aller pêcher.
Je monte dans ma chambre saoul, mais content de ma soirée et des gens qui me sourient en permanance.
Et en me remémorant ce que Vat me disait, quand il s'excusait de pas pouvoir me trimbaler partout comme il voudrait car il taffe, je me dit que j'aime beaucoup ce bonhome.
Vat, comment le décrire, bon il rigole tout le temps, pour ceux qui le connaîsse, il rit un peu comme Michel, le père à François avec plus d'entrain et moins de timiditée, Michel et François que je salut au passage.
Thank you Chiken !!!
Il est 8h, je me réveil, je crois bien que ma tête doit être au chaud profondément enfoncé quelque part dans mon cul, et quand j'arrive à m'arracher du lit pour me traîner sous la douche en rampant, elle me fait comprendre qu'elle a pas l'intention d'en sortir avant un long moment.
Mon pote Vat a une petite dizaine de minutes de retard, je me tape un petit déj vite fait.
Il arrive et je peux lire sur sa gueule, que sa tête doit lui faire à peu prêt le même caprice que la mienne, quand à son occupation annal défendue avec rage.
Il me dit qu'on décolle dans 15 minutes, parfait.
Sur la route, il reçoit un coup de fil.
Alors comment vous dire... le Cambodge ou le nombre incalculable d'infractions au code de la route et de règles enfreinte au volant, c'est un sport national, c'est à celui qui fera pêter toutes les règles en un seul trajet.
Là-bas il rentabilisent le scooter, le co-scooteurage, si nous en France, rechignons à partager son petit chez soi à moteur avec quelques collègue avant d'aller bossé, ou remplir une bagole pour moins de voitures sur la route ou de pollution le tout pour rester peinard, eux, arrivent à grimper jusque 5 sur un scooteur et avec un gosse dans chaques bras, pendant que le conducteur ou la conductrice, ne manquera jamais, au grand JAMAIS, car c'est impensable, de répondre au téléphone ne conduisant que d'une seule main et le tout bien sûre sans que personne ne porte de casques.
Vat et moi ne dérogeons pas à la règle, on ne porte pas de casques, son téléphone sonne et il répond.
Les cambodgiens par contre, roulent en mode zen et ne poussent pas l'engin à fond, c'est pourtant un 125 que copnduit Vat, mais on ne roulera pas à plus de 40 ou 50 klm/h.
Changement de plan donc, direction hors de la ville, dans la cambrousse, chez celui qui m'a invité la veille au mariage de son frère.
On quitte la grande route qui arrive de la frontière à Poipet, pour prendre un chemin en terre battue rouge, il fait bon, on roule comme ça 20 bonnes minutes, contourne une vache en plein milieu, on passe devant pas mal de cabannes en bois et en palme.
Le long du chemin, je vois des petites pagodes, et j'entend à plusieurs reprise de la musique, les gens font la fête, Vat m'expliquera plus tard pourquoi.
Un moment donné Vat se perd, on tape un petit demi-tour et on arrive.
Son pote m'accueil avec un grand sourrire, et me demande à quel heure on est rentré, Vat et moi on se regarde en se marrant et on répond de concert que l'on ne sait plus trop, qu'il devait être 2h du matin, et qu'on est encore hangover.
Au grand malheur, notre hôte nous sourrit encore plus, et Vat m'éxpose un théorie que je ne connais que trop bien, mais que je n'avais jamais tenté auparavant.
Je vous laisse deviner, il est 10h30 du matin, et, ma tête en voyant la bière fraîche qui m'est tendue, me fait comprendre qu'elle a bien fait d'élire domicile dans mon cul et que je ferai mieux de m'y faire au plus vite car elle a vraiment l'air de s'y sentir à son aise.
Chôlmoooooyyy !!!
Kempaïïïï !!!
Kambiiiii !!
Cambodgien, japonnais et koréen.
Un Australien blanc comme un cul est avec nous, il ne bronche pas, ne boit pas trop d'ailleurs, moi, je me dit que quitte à vivre les choses, autant le faire à fond, et je m'y donne à coeur joie, je picolle avec mon pote Vat.
Chôlmooyyy!!!
Après ce qui me semble être 1 litre de bière plus tard, je décide de faire part de mon calcul mathématique, concernant les temples d'Angkor et de ces bénéfices qui m'ont amené à soupçonner une terrible corruption.
Je suis stupide et bien loin de ce que je pensais.
Je lui parle du village flottant où l'on m'avait refusé l'entrée au bout de la route, le village de pêcheurs plein d'ordures, et la il m'explique tout et je me send con, pourquoi, parceque, pour commencer, la belle tirade sur la dignitée de ce village qui interdit son entrée, tombe à l'eau, je vais y revenir plus tard.
Revenons-en donc à la corruption et ensuite à cette date qu'est le 7 Janvier au cambodge, jour de de fête national qui comémorre la fin des Khmer rouge.
Vat m'éxplique qu'il hait ce jour car à défaut de ne plus avoir les Khmer rouge, depuis cette date, ce fût l'entrée en masse des Viet au cambodge, ainsi que la possession de l'état combodgien ainsi que ces plus gros biens, par le Vietnam.
Je sais maintenant oú partent les 30.000.000 de dollars annuel que rapporte les temples d'Angkor, tout ceci par pour le Vietnam, seulement 3% revient au cambodge soit seulement 90.000 $ ridicule.
Vat confirme ce que je pense quand je suppose que juste les bénéfices des ces temples fixeraient tout les problêmes du pays, d'écoles, de profs, de structures, de pauvreté, de propreté et de structures mise en place pour la conserver.
Je send chez Vat une colère superbement contenue quand il me parle des Viet qui pillent leurs forêts et leurs bois rares, qu'ils viennent couper au coeur même du site d'Angkor.
Pour en revenir au village de pêcheurs interdit d'accès, il me dit que c'est un village que ce sont accaparés les Viet, et que personne n'a le droit d'y pénétrer, que seuls les Viets on le droit de pêcher là-bas, que les Cambodgiens y sont interdit de pêche, je me send con quand à mon commentaire précédent sur une quelquonque dignité et une envie de gagner un accès pour filer un coup de main, une seule pensée me vient alors, qu'ils crèvent dans leurs immondices, la gueule étouffée par la puanteur qui y règne, c'est mots sont dur, mais plus ça va et plus je comprend la colère de Vat, on ne parle pas d'antisémitisme bête et méchant, non, on parle d'envahisseurs sans scrupules, de pillards, de parasites au véritable sens du terme, puisque les Viets et le Vietnam sont accrochés à leur hôte : le Cambodge, et que comme un parasite assoifé, ils se gavent des ressources naturelles de ce pays, le bois, la pêche, allant même jusqu'à se permettre d'intérdire l'accès de ces ressources aux gens qui habitent leurs propre pays, et, et, et, putain de merde, ces 30.000.000 de putains de dollars qui ne leur appartiennent pas qui amélioreraient la vie de beaucoup de Cambodgiens.
Je suis abassourdi, mais il me dit que cela pourrait changer d'ici peu, que les gens commencent à se rebeller, et que d'ailleurs, à Phnom pen, la repressions policière corrompu à tuer 5 personne durant une manifestation de la population, très insatsfaite, des résultats truqués des élections de Juillet.
Je serai à Phnom Pen dans 2 jours, les personnes qui sont sur place pour qui je vais travailler m'ont dit que si je me tenais bien, je ne risquais rien.
À ce moment même, je regarde mon pote Vat qui continue de sourrire même en évocant tout cela, je regarde notre hôte dont le visage ne fait que sourrire et dans les yeux de qui on sent que c'est difficile de parler des Viets, il est fière de me présenter ces 2 gosses.
Vat m'expliquera à propos de lui, qu'il à travaillé 2 ans et demi sur un bateau sans jamais mettre un pied à terre et ne dormant que 2h par nuit, il m'explque qu'on lui a fait mirroiter de meilleurs salaire en Thaïlande sur un bateau, qu'on lui a prit ces papiers et son passeport, et que si il ne bossait pas pour eux, on l'aurait probablement tué.
Je lève mon verre à sa santé et dit simplement en le regardant droit dans les yeux :
-"Mais, tu en es revenue."
Vat fait la traduction, mon hôte me sourrit encore plus, et je le respecte, non pas plus qu'avant pour ce qu'il a traversé, ce serait stupide, je le respectais déjà pour son acceuil, non, je le respecte juste en tant qu'homme qui est resté debout et est revenu au prêt des siens, et ce n'est pas sans émotion que je le regarde jouer avec son fils, cette scène particulièrement, manque, et très peu s'en faut, de me faire verser une larme.
Son fils, m'expliquera Vat, alors qu'il n'a que 3 ans, se souvient de sa mort dans un accident de voiture, en vue de ma réaction d'étonnement, il me confirme que, oui j'ai bien compris, qu'il se souvient comment il est mort avant.
Ce qui est étrange c'est que l'enfant ne prend pas conscience de la mort avant 5 ou 6ans, je regarde le gosse et je sourris, allez savoir pourquoi, je me send rassuré, ce gamin m'appaise.
Au moment où j'écris ces mots, je me répète ce que l'on m'a dit, si je me tien bien, je ne risque rien...
Si je me tien bien, je ne risque rien...
Je les regarde tous autour de moi, et je me répète encore, si je me tien bien je ne risque rien, et je me dit que c'est dans ce genre de moment que l'on peut prétendre être un homme, défendre ces convictions et je me souviens, que j'ai toujours regrétté de ne pas être repporter, et de ne pas mettre en jeu ma vie pour quelque chose qui le mérite avec seul un appareil photo comme arme, et je me répète encore, si je me tien bien, je ne risque rien...
Je me demande si j'aurauit le cran de ne pas me tenir bien tranquillement comme il faut, tous allez me persuader du contraire, tenter de m'en dissuader, seule ce que je pense importe, seul la façon dont je me voit m'importe, suis-je un homme qui aura le courage, et le véritable courage consiste à en avoir au moment précis ou on en à le moins, oú serais-je un lâche si je choisi la sécurité et que je ne prennais pas le risque de témoigner de quelque chose que j'estime être important.
Peut-être cela n'arrivera pas, mais en mon fort intérieur, j'espère que je ne me chierai pas dessus et que je serais courageux, la façon dont je me regarderai en face ensuite, dépendra de ce moment de véritée si il se présente à moi.
Revenons à un peu plus de légèreté.
Chôlmoyyyyy !!!
Je ne compte même plus le nombre de bières qu'on a sifflé, et le nombre de fois ou on est retourné en racheter...
Les femment qui mangent un peu plus loin, me regardent et sourrient toujours, mes piercings et mes tatouages ne manquent pas de fasciner, surtout mon anneau de pirate, et mon nez...
Une ancienne se pointe, me regarde, baragouine je ne sait quoi à l'attention de mon pote Vat, tout le monde éclate de rire, mais alors tout le monde, les femmes un peu plus loin, les gosses qui courrent partout, les hommes, je soupçonne même les clébars qui courrent alentours, et la truie qui se balade et qui pousse un cri à ce moment précis, je les soupçonnent même eux de se marrer...
HA HA HA, du coup je sourris comme un con, et le fait de comprendre que l'on parle de moi et que tout m'échape ne maque pas d'amuser la galerie, seul l'Australien sourrit aussi connement que moi, lui pour sa part n'aura pas dit un mots en 3h de temps.
Vat me dit que si j'ai besoin de quoi que ce soit, que si j'ai besoin d'elle pour quoi que ce soit, l'ancienne est partante, elle est ok, et elle voudrait danser pour moi.
Vat encore en train de rire aux éclats m'explique, qu'elle dit qu'elle danse très bien.
Alors je me met à rire de plus belle, nullement géné, et je lui dis que si elle avait quelques dizaines d'années de moins, je serai sûrement tombé sous le charme.
Elle baragouime 3 mots à l'attention du cambodgien qui est monté 20 mn avant au cocotier nous chopper des noix de coco toute fraîche, ce derniers se lève et me rapporte une fleur de lotus.
L'ancienne me fait de grands gestes de la main et tend son verre.
Geste au quel tout le monde se joint, nous rions tous aux éclats à présent, même l'Australien.
Chôlmoyyy !!!
Après avoir pleurer de rire, on a faim, et là, le titre va prendre tout son sens.
On décide de courser un beau poulet, exactement comme dans la citée de dieu, on course le galinacé qui hurle et plâne au dessus du tapis sur le quel on était assis jusque là, renversant tout les plats de riz dans son affolement, et dans sa lutte certaine pour la survie.
Je regarde Vat et lui dit que ce poulet send son heure arriver, il nous donne du fil à retordre, le cueilleur de noix de coco le chope enfin, lui attache les pattes et le pose dans l'herbe.
Une marmitte est sur le feu, un bouillon laisse échaper une odeure qui creuse mon appétit.
Vat me dit que l'on va cuisiner le poulet avec de la fleur de bananier, il en cueil une énorme.
Lentement, le poulet se vide de son sang, quelques spasmes témoigneront de ses derniers instant et de la vie qui le quitte petit à petit.
On se reprend tous une canette, et je balance :
- "Thank you chiken !!!"
Mon pote Vat se marre, on trinque.
Chôlmoyyy !!!
Dès lors, des voisins se mêlent au repas, je bouffe comm un animal, on picolle, et putain qu'est-ce qu'on se marre, et bien évidemment, on trinque à tout va.
Je me calle dans un hamac et me laisse bercer.
Je me repose sans dormir pour autant.
Je me sort du Hamac et sans même que personnes n'échangent de mot, on met les voiles tous en même temps.
On reprend la route en scooter, on est bleu, mais pas raide bourré, juste, ça va.
Vat roule tranquille, on prend une autre direction qu'à notre arrivée, je ne demande même pas où l'on va, je m'en remet à mon pote.
Au sortir de la cambrousse au chemin de terre rouge, on regagne de larges plaines et je ne manque pas d'apprecier le spectale du coucher de soleil qui se reflète par endroit sur quelque petites étendues d'eau.
La vie a une odeur de tranquilité et de sérénité, je ne pense à rien, on roule, le ronronnement du moteur est appaisant, et je continu de regarder toutes ces vies qui s'affèrent avec énérgie dans les petits bled que l'on traverse.
Nous voilà de retour à la Guest, Vat me demmande si ça me branche de venir avec lui à un mariage ce soir.
Et comment que ça me branche !!!
Il est 18h, on se donne rencard pour 19h.
Je prend soudain conscience que c'est pas pendant un mariage que je vais calmer le débit de boisson qui, et je ne suis pas peu fière, commence à être assèz conséquent, mais je suis toujours debout, et je peux y aller encore.
J'avais jamais autant picollé de toute ma vie, même ce que j'ai du picollé de plus violemment sur un week end, ne suffirait pas à rivaliser avec ce que j'ai picollé durant cette journée.
Get married ? Ou le seul Barang qui fait même pas tâche
Il est 19h, mon morale est au plus bas, mon sentiment d'impuissance aussi.
De bien mauvaises nouvelles, et je suis loin, je fais une promesse, celle de continuer de vivre pleinement chaques instants, celle de continuer à l'écrire pour vous tous, mais particulièrement pour mes plus proches, et je suis heureux d'apporter un peu de réconfort au travers de mes récits, alors je ne cesserais pas, et ferais la seule chose pour la quelle je puisse être un peu pas trop mal doué, écrire, continuer d'écrire quoi qu'il arrive.
Mon pote Vat, haaa putain Vat sacré toi, alors quíl me voit hésiter avant d'enfourcher sa bécanne, sans même me connaître plus que cela, il comprend directement qu'un truc cloche.
Je m'assois, et c'est avec le plus grand plaisir et bonheur que j'acceuil sa main amical et sincère sur mon épaule, merci bonhomme, vraiment merci mille fois pour chacuns de ces moments que tu m'apportes et pour l'amitiée que tu me donnes.
Je respire un grand coup, je continuerai quoiqu'il en coûte d'être heureux ici et maintenant, et à le retranscrire pour faire voyager ceux qui en ont besoin, en ces heures qui apportent leurs lots d'inquiétudes et de tristesses, alors puisqu'il faut vivre, être heureux et écrire, j'enfourche la bécane de mon pote Vat, et puisqu'il en faut un que la tristesse ne doit pas abattre, un qui ne doit pas la laisser approcher de trop prêt et faire quelque chose qu'il pourrai regretter, alors ce sera moi.
C'est donc un nouveau sentiment de force qui me parcour, pour vous, et je vois dans le regard de mon pote Vat un :
- "Allez mec, la vie nous attend, et ce soir encore, elle va être pleine de bonnes surprises pour toi, come my friends !"
Ce mec est un cadeau de la vie, encore une de ces personnes que j'ai la chance de croiser sur ma route, et putain de merde, je me hurle intérieurement, que c'est loin d'être le derniers.
On arrive sur le lieu du marriage, je m'attendais à un petit truc en petit commité, tu parles, il y a bien au moins 400 personnes dans le restau.
Tout le monde est superbement habillé, des jolies filles de chaques côtés de l'entrée nous accueuil avec le sourrire, on me donne un porte-clé avec les noms des mariés, à moi aussi, le seul blanc, celui qui représente la Barang comunity à hauteur de 0.25%.
Et moi et moi et moi...
On nous conduit à une table de 8 personnes déjà présente, et......
On boit, on trinque, on se marre, on re-boit, on... re-re-boit, on re-trinque, parfois même on rote et surtout on oublie pas de rire, c'est très important.
Beaucoup de gens viennent me parler dans des anglais parfois plus aproximatif que d'autres, on me sourrit, on me sert la main, on me remercie, même si j'ignore pourquoi, on boit encore bien sûre, je me casse le bide, Vat à se propos, me dit qu'il adore les mariages, il y a de la bonne bouffe, des jolies filles et on danse, et à un moment tadaaaa, quand on est bien joyeusement saoul, on va danser biensur.
HHHAAAAAA magnifique orchestre composé d'un synthé, un chanteur et une chanteuse,
Le synthé laisse échaper quelques rythmes kitch de synthé, ça chante et tout le monde danse, tout le monde regarde danser le 0.25% de la communauté Barang, et tout le monde me sourrit et vient danser avec moi, c'est juste génial.
Vat me fait signe qu'on s'arrache, ok, on s'arrache, on à rencard dans un autre lieu.
Ok, c'est reparti, on s'arrête en chemin acheter des clopes pour lui.
On arrive au lieu de RDV, toujours des filles canon de chaques côtés de l'entrée, et là, dedans, je retrouve ce bon vieux Rieur qui était avec nous le jour de l'an, il m'éclate de rire au visage en me souhaitant la bonne année, en voilà encore un avec qui on va pas ralentir la cadence.
En effet, ce que je n'appelerait même plus mes craintes, sont fondées, une carafe chacun de bière et PAN ! Cartouche dans l'gigo, Haaaa mon gaillard tu l'avais pas volé celle là.
Un des jeunes frères de Vat se trouve dans le lieu fermé de bambou ou nous nous dirigeons, un pote à lui est avec lui, le gonze se lève pour me saluer, trébuche et se vautre sur la table basse emportant avec lui une girafe de bière qu'il explose lamentablement, il se relève avec un sourrire un peu neuneu et me dit :
"Sorry brother, sorry !"
Je suis mort de rire et eux aussi.
À ce bruit une nana en tailleur bleu débaroule, elle à un talkie, et c'est une véritable beauté, on vient nettoyer la table, tout remettre en place, nous sommes désolé et elle repart.
Et re PAN dans les dents, c'est le bruit de ces talons qui viennent de me claquer la face tellement elle est belle, Vat me regarde en riant.
Chôlmoooy !
On trinque, on boit, on rit, et là, la beauté en tailleur bleu revient, elle se pose avec nous, enfin elle vient juste coller sa mini-jupe et ces jambes parfaite, sous mon nez.
Je soupçonne un coup de trafalgar de Vat et du Rieur, qui eux, se marrent.
Une assiette est posée sur la table, la nana chope un paire de baguette, et avec une grâce et amplitude de fêlin, elle attrape un morceau de viande et, tout en gardant une main dessous pour protéger d'éventuelles tâches, l'accompagne à ma bouche.
Je suis scié, elle se lève et me sert, j'ai l'impression d'être un vieux yakuza dans un Kitano, accompagnée de la femme parfaite qui désire satisfaire, chacun de ses gestes est doux, féminin, retenue, je suis scotché.
Celle là je m'y attendais pas, de plus qu'elle n'était pas parmi les jeunes filles à l'entrée et à toujours son talkie.
Mon nez, mon piercing et mes tatouages ont toujours l'air de fasciner les Cambodgiennes, elle n'échape pas à la règle.
Elle me regarde, me sourrit timidement et moi je suis super géné car, elle continu de me nourrir avec grâce.
Le Rieur à côté de moi ne cesse de me bassiner pour que je l'embrasse, ce à quoi je répond qu'il en est hors de quéstion.
Je ne cache pas ma fascination pour cette beautée dont l'odeur commence à entâmer chez moi un appétit bestiale, elle se tien droite se penche avec classe pour me servir et me nourrir, c'est super étrange et pas déplaisant du tout.
Je mentirais de façon éhonté si je refusais d'admettre que j'adorerais passer une nuit entre ces jambes.
Avant même de reprendre mes esprits, je remarque qu'on a coupé les lumières dans le petit coin où nous sommes, et que je me retrouve seul face à elle qui me regare, mais alors très, très, très intensément, et avant même de comprendre quoi que ce soit, sa bouche me surprend et je sens à présent sa langue se faire un passage pour trouver la mienne.
Ha merde, je suis sur le cul, je picolle depuis 10h30 du matin et il est pas loin de minuit, faites vous même le calcul, et cette beauté me prend la main pour que j'entoure sa taille et que je la serre contre moi.
Je me sens super con et je n'ai rien compris de ce qui vient de se passer, et avant même que je comprenne quoi que ce soit, Vat et son pote sont revenue, tout parait normal et je suis le seul à pas piger.
On continu à boire, puis on se lève et on s'en va.
Malgrès une envie brûlante de passer la nuit avec cette créature, je ne broncherai pas, je soupçonne trop mes deux compagnons d'être à l'origine de tout ça, de même qu'une réelle attirance qu'elle ait pu avoir pour moi.
En partant, je la vois assise à l'entrée, elle se lève et nous regarde partir, me regarde, un air un peu déçu, un doute m'habite, mais je le chasse ne préférant pas y penser et demande simplement à rentrer quand Vat me demande où on va, et ce que j'ai envie de faire.
Je lui répond que j'aurais adoré honnorer le corps de cette femme, et il me dit que je suis bête, que j'aurai du lui proposer de venir avec moi et que j'avais l'air de pas mal lui plaire, qu'avec mon nez, ma peau plus claire, mes piercings et mes tatouages, je peux avoir celle que je veux, il me demande si je me souviens de la p'tite au jour de l'an, comment pourrais-je oublier celle qui me tripotait le nez, il me dit en se marrant qu'elle voudrait faire un gosse avec moi, j'éclate de rire et ui aussi, à que c'est bon.
Chaques moments que je partage avec ce bonhomme, est un moment riche de surprises et de rires franc.
On roule, haaa cette beautée, je préfère ne pas y penser, je met ça sur le compte de la quantité incroyable de bière picolées, et une faim animal innassouvie, mais je sens quand même que c'est mieux comme ça.
Je reste un animal et la chaire est faible, je met au défi n'importe le quel, même maqué, de ne pas succomber à cet instant particulier dans le temps et un espace ou tout était onirique.
Je reste hônnète envers moi même et ne chercherais jamais à me travestir en quelqu'un que je ne suis pas.
Cette nuit sera difficile tout de même lorsque je me retrouve seul dans ma piole, trop de choses reviennent, je fini par m'endormir.
Voilà pour cette seule journée qui fut de loin une des plus belles depuis que je suis parti, il y à maintenant presque un mois.
J'ai rencard ce soir avec Vat, enfin ce soir, il est 16h, on à rencard dans une heure...
Chôlmoyyyy !!!
Voici quelques photos de mon pote Vat dont je parle si souvent, on peu à peu prêt se rendre compte au fur et à mesure, celon la lumière, que le temps passe et on peut entrevoir le degré de friconfiture qui nous habite progressivement.
Écrire commentaire
MUM (mercredi, 08 janvier 2014 17:32)
Je suis heureuse de voir que tu profites un maximum, c'est drôle de mettre un visage sur les gens depuis que tu en parles! bonne route pour la suite. Quand as tu RV avec ton association? je t'embrasse fort
Laure (mercredi, 08 janvier 2014 17:52)
Merci Cesar pour cette nouvelle page de ta vie Cambodgienne ! Continue de profiter et de nous faire profiter :-) Bisous
manon (lundi, 13 janvier 2014 12:38)
Encore et toujours un plaisir de te lire mon frère, ce voyage te vas a merveille, tu as pas trop mauvaise mine malgré ses litres ingurgité. ;-) Je t'embrasse fort.
Bethany Coombs (mardi, 07 février 2017 20:00)
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