Folie furieuse dans Siem Reap
Alors, voyons voire, oú en 'etais-je ?
Ha oui le jour de l'an.
Vat, car c'est son prénom, que je n'aurai apprit que le soir de l'an après un nombre, aproximativement calculable de bières.
Vat donc, m'avait filé rencard à 21h, nous y sommes, armé d'une cannette de bière chacun, on entame la descente aux lances-bières, à peine au coin de la première rue, qu'il en prend une autre et qu'il me colle dans ma dernière main de libre.
Cette panoplie d'alcoolique nottoire (une bière dans chaque mains, et tee-shirt/tongues) a pour moi quelque chose de familier, je tente de me rassurer comme je peux, non, voyons, je le saurai, oui je le saurai.
Tout au lomg de la rue on croise des amis à lui qui le saluent, on me tend une bouteille d'un alcool pour moi méconaissable, que l'on me présente comme vin blanc Cambodgien.
Whooo fatch ! ils ont l'sens de la demie mesure avec l'alcool, ce vin blanc ferait passer pour piquette insipide une gorgée de rhum charette, oui celle là même qu'on trouve à pas chère, qui est indigeste et vous laisse dans les tripailles une douleur aussi vive que la progéniture d'un Alien, lorsque, enfant, il fait mumuse avec vos intestins qu'il considère comme un hochet, avant de finir par les broyer et vous éclater la panse pour sortir au grand jour.
-INFIRMIÈRES SVP ??? LA PÉRIDURAL C'EST POSSIBLE ?
-Hmmm qu'il est mignon, ces petits cris strident ne sont-ils pas attendrissant ?
-Allez ! apportez le à sa mère, ha oui c'est vrai, elle n'est plus, bon ba nettoyez moi au moins tout ce bazard, avec ce sang partout, j'ai cradé mes pompes à 1000 euros que seul un médecin peu se payer.
Je viens seulement de penser que Sigourney Weaver ne fut pas assez intéligente pour imaginer finalement que le seul moyen de crever ces cerevures, aurait pu être de se biturer au rhum charette, OU au vin blanc Cambodgien, pour dissoudre l'oeuf abomionable et finalement aussi, l'estomac qui l'abrittait en son sein, facilitant de ce fait simple le rapport ingurgitaion, excrémentsation, le simplifiant à un tuyau et libérant l'homme du processus de digestion.
Pour l'heure si j'avais un Alien, il n'est plus, et le plat que je venais de me taper juste avant doit être complètement digéré après cette décoction étrange.
Bordel ça s'annonce bien...
On arrive par la grande artère blindée de tuk tuk, décrite précédemment, sauf que là, c'est 4 fois plus le bordel, même nous, piêtons que nous sommes, galérons à nous mouvoir dans cette mélasse mi-humaine, mi-tuk tuk, mi-vélo, mi-voiture
MYYYY-opathheuuu
MYYYYYopatheuuu !
Moitié hommeuuu moitiée chariooooot,
myyyyopatheuuu,
myyyyopatheuu...
Tendre souvenirs d'enfance que ce super héros. (désolé moi ça me fait rire et puis c'est mon récit merde !)
On arrive non sans peine à la rue des pubs, on essaye même pas de tenter de penser pouvoir s'imaginer un instant une tentative pathétique de croire un moment, qu'il nous puisse être possible de se dire qu'on pourrait la tenter par la face Nord, non, au lieu de se perdre en vaines assentions impossible, nous décidons de nous ruer en descentes efficace, nous procurant d'autres remontés , acides elles, à défaut d'être mécanique, Burp !!! Santé !!!
On aura réussi tout de même à retrouver un ami à Vat, accompagné de sa copine et de sa belle soeur.
Alors comment dire, je suis un peu déçu de voir de si jeunes filles nous accompagner, elles ont 10 piges de plus que ce que je croyais, 24 ans ???
Ha merde désolé je savais pas.
Nous sommes 6 à présent, un autre pote de Vat à rejoint les rangs quand je bataille à la bière et que je send Vat en guerre...ou, peut-être est-ce le retour de Martin ??? (seul quelques-uns noterons la finesse des références ici présentées, je suis sûre que ça n'échapera pas à ma très chère mère, que je remerci au passage pour cette culture, et le côté Dehais tant critiqué fût un temps pour son humour et ces jeux de mots, salut Gilles, domaine dans le quel je surpasse avec brio mon oncle susnommé)
Donc, nous sommes 6, je ne connais aucun prénoms, mais on s'en tape, avec le degré d'alcool ingéré, je suis pas sûre que je m'en serai souvenue le lendemain, ou peut-être les ais-je connu un très court moment.
Ce que j'aime le plus je crois, c'est le rire franc, aux éclats sans retenue, dont fait preuve le derniers arrivant, il éclate de rire tout le temps, et c'est génial.
Ha oui, le cambodgien aime trinquer, à putain il aime ça, je crois qu'ils trinque au bas mot, à chaque gorgée, à peu prêt.
Durant tout ce temps, je sens que l'on parle de moi, on rigole et la célibataire ne cesse de poser des questions à mon pote Vat, ou Martin je sais plus, mais c'est la fin de la guerre et il est revenue parmi nous, allélouïaaa.
À un moment même, elle se met à me toucher le nez, surprise qu'il ne soit pas comme le leur, je veux bien être différent, mais c'est pas comme si dans cette ville, elle n'avait jamais vue un occidental.
Je ne sais pas trop comment réagir, alors je sourris bêtement.
Elle me demande si j'ai une copine, touche mon oreille et mon anneau de pirate, que j'arbore sans pearl; Jam beaucoup, mais là j'aime pas trop, et voilà qu'elle veut se mesurer au cul sec avec moi...
Je me demande si cette femme de petite taille, ne tenterait pas, par quelques moyens subtil, de me rendre plus saoul que je ne commence déjà à l'être mon oncle, mais à quelle fin ??? (petit clein d'oeil Kaamelottien que j'adresse à ma soeur avec qui nous avons passé 4 jours à matter l'intégralité, je dis bien l'intégralité, des 6 livres plus tout les bêtisiers et même le best off spécial karadoc et perceval, Bisous ma soeur, je t'aime)
C'est cela qui m'inquiète à présent, je ne me suis jamais fait violé, encore moins par une naine, ha non !
Je crois que 8 tournèes de 6 bières chacune, plus quelques assiettes de ce qui ressemble à du Lap (plat Laotien) ne nous coûtera au final que 19 $ soit 13 euros 98.
Petit cours de mathématique :
Sachant que la bière en france vous coûtera un prix honnête de 2.50 euros au "4", place garibaldi, que je salu au passage, ou bien 3.80 euros au café de la place, qui pratique un tarrif nettement plus... je baise mes mots.
Reprenons, en utilisant le tarif le plus honnête
2.5 (prix de la bière) x 6 (nombre de personnes) = 15 (prix d'UNE tournée)
8 (nombre de tournées) x 15 (prix d'une tournée) = 120, prix totale et encore, je n'ai pas situé les plats et les pamplemousses dans le tarif final.
120 euros donc pour tout cela, et si on va au café de la place ça tape cash dans les 182.4 euros.
Bonne année !!!
Vat m'explique que la patronne a tout l'immeuble, et qu'elle fait ça pour le plaisir et se fou totalement du fait que son tarif soit scandaleusement bas.
Après quoi, on s'enfonce dans la foule, perdant la moitiée de nos effectifs, il ne reste plus que Vat, que j'accompagne cette fois en guerre, et... le rieur comme je le nomerai pour plus de comoditées, quie ne cesse de rire aux éclats, j'adore.
Pour décrire ce que je ressens, enfin pense ressentir, je dirais seulement que maintenant, je ressens ce que ressent une sardine dans sa boîte, à la seule différence que je conserve ma colonne vertébral et tout le reste, et que la bière renversée partout parterre fera office d'huile.
Je ne tiens plus dans cette foule, s'en est trop, il me faut en sortir d'urgence, car une envie réelle de tuer quelqu'un commence à me prendre.
Cette foule m'insupporte, tout ces cons qui savent toujours pas se comporter quand ils sont trop plein et qui oublient qu'ils ne sont pas chez eux.
Je m'éxtirpe difficilement de ce sable mouvant qui ne désire que vous tirer vers le bas, avec lui, dans un peu plus d'alcool et de vulgaritée.
Dans la perpendiculaire que je prend pour réspirer enfin, un autre mal fait son office, allé hop on perd pas d'temps, on ramasse dans ces filets les petits poissons alcoolisés qui en ont finit avec la danse et qui sont chaud pour une baise dégueulasse avec une pute, pensant que celui qui se sort de ce cloaque et mûre pour donner envie de prouver sa virilité à une gamine qui ne manquera pas de flatter son aëgo tout en ramassant son argent.
Je suis vulgaire et vioent car au moment ou cette créature infâme vient, en toute impunité, s'accrocher à mon bras, c'est la violence qui m'habite, quelle horreur surmaquillée, tout en cet être abjecte me dégoûte en cet instant.
Je suis d'habitude indulgent, mais j'ai bu, et suis déjà bien attristé par ce que j'ai vue dans l'arène.
Le contact de cette être me glace le sang et me fait horreur, je lui dit de me laisser tranquil gentillement, contenant ma rage.
Cette morue ignoble de fond de teint et de sourrires tordue, de miel dans la voie qui me colle la nausée, persiste à vouloir rester accroché à mon bras et marche à mes côtés.
Je lui répète de me laisser en paix, que sa carcace robotisé ne m'intéresse pas, de façon un peu plus dur cette fois, mais avec plus de dureté dans le visage, pour qu'elle comprenne.
Rien n'y fait, cette putain de censue me suce toute la patience que je tente de conserver, plus ça va plus son contacte opressant me fait horreur et me fait enragé intérieurement, mes traits se distordent et je lui gueule violemment et sauvagement, de me laisser en paix, et que je ne suis pas intéressé.
Ce petit manège infernal se sera déroulé sur 55m et 7 minutes à rester calme et à supporter son bras tentaculaire collé à moi.
Après avoir hurler, et sûrement être passé pour un fou, cette chose retourne à son banc de prédateur, à l'affût du moindre gros soulard, qui sera trop mort et de qui elle tirera partie sans trop d'efforts.
Je ne la blâme, ni ne la juge pas, de même que j'ai un profond respect pour la femme, quelle qu'elle soit, je suis mal à l'aise quand je pense à ce qu'elles font, sont obligé de faire, je ne suis pas un connard insensible et loin s'en faut, bien au contraire, mon excès de sensibilité à rendu ce contact et ces 55m éprouvant, ou elle refusais de voire en moi, une personne saturée de tout ce monde, qui insistait et insistait avec un sourire pensant venire à bout de moi, jusqu'à ce que je hurle, et réagisse avec une violence dont je n'aime pas faire preuve, je n'avait pas d'autres choix, combien de temps serait-elle restée à m'engluer et à nuire à toute ma personne.
La fin de cette soirée était triste et douloureuse.
Passons à autre chose
Le lendemain, je reste à ma guest house, affalé dans le pouf à finir de dévorer le 3ème tome de Dune.
Je me surprend moi même de la vitesse à la quelle je les bouffe, il m'aura suffit juste de 4 jours pour achever Dune II et Les enfants de Dune.
Plus j'avance, plus je me dis que Frank Herbert était vraiment puissant.
Il a réussi à rassembler science-fiction, critique d'une société dictatorial, problème que procure le fanatisme et la déification, philosophie et métaphysique.
Je ne puis m'empécher de penser que Jodorowsky eût été pleinement inspiré par Dune quand il a créer La caste des Méta-Barons, on retrouve la même épreuve chez les Fremens, qui consiste à provoquer et tuer le chef quand un autre est plus à même d'assurer cette fonction, que quand un Méta-Baron ordonne à son fils de le tuer pour acquérir le titre pour son test ultime.
Bref !
Le lendemain encore, je bouquine et je ne bouge que vers les 19h, je vais me taper un petit gueuleton à mon bouiboui favoris au vieux marché.
Là-bas, pas mal d'amis du patron sont attablés et mange quelque chose, dont j'ignore la forme et du coup, l'origine.
Le patron n'est pas là, sa femme sait très bien ce que je mange et me prépare mon petit plat.
Quand l'entourage m'entend saluer et commender ma bière en Khmer, ils m'invitent à leur tablée.
J'accèpte avec grand plaisir.
Et là, je vois ce qui gît dans le plat...
Une tortue entière, tête et pattes comprises, tout.
La tête a perdue son aspet de tête, on la devine seulement, elle est cramée.
SHHHLAQ, un membre de la tablée plente un couteau en plein dans la carapace, qui , après cuisson, a l'air molle.
Une fois ouverte en deux, il en vide le contenue dan un plat, et là, il m'est difficile de m'imaginer comment est organiser l'intérieur d'une tortue.
Je vois un tas d'organes cuis divers et variés, des petits os par-ci par-là, quelques légumes, qui me laisse à penser qu'elle n'est pas juste cuite comme ça, mais préparée avant cuisson.
Je pose la question, c'est bien ce que je pensais, et à ma grande surprise, fut-elle est bonne ou mauvaise, on m'en met dans mon assiette, en ne m'intérogeant que d'un grand sourrire.
Haaa ha ha, bon comment on fait là ?
Leurs dire que je n'ai plus faim alors que mon assiette précédemment commandée n'est pas finie me semble hypocrite et quelque peu flagrant.
J'opte pour une grande inspiration, non plutôt deux, non attendez, je crois même que c'est au bout de cinq ou six, que j'attrape avec mes baguettes, un morceau de ce qui me semble être de la viande, mais rien de sûre ne me le confirme.
La texture ne me sera confirmée que par une pression de mes machoirs.
La tortue, ça a un peu le goût de poulet, en moins savoureux et en beaucoup plus corriace.
Scritch, scritch, scritch, je peine à macher mais je fini, c'est pas si mauvais, mais pas terrible non plus.
Tout le monde sourrit, on me sert des bières, ce moment est agréable.
Je remerci tout le monde et quitte la tablée une heure après.
Le lendemain, je vais m'acheter un objectif Canon 50mm focal fixe qui ouvre à 1:8 avec une sacoche pour le trimballer, dans le sac seul, je prenais des risques, le tout en vue dúne nouvelle expédition dans Angkor.
Je décide que le lendemain je me louerai un vélo, et que je partirai seul loin dans Angkor, avec mon pied, mon appareil, mon Hammac et mon duvet, pour une nuit dans un temple à 37 klm d'Angkor Wat, à la sauvage, et que je me prélasserai avec Frank et ces Atréïdes pour seuls compagnons.
Tu parles, je devais me lever tôt, à cause de la chaleur, je me suis endormi trop tard et me lève à 10h30.
Je loue quand même un vélo, mais pour une autre destination
Village flottant au bord du Tonsale Lac
Le fameux village flottant, il se situe à 17 klm au sud ouest de Siem Reap.
C'est plein d'entrain que je pédal en plein caniard pour une durée qui sera de 40 minutes.
Tout au long, cabanne en paille, vieux ponts en bois un peu tordu, gamins qui jouent, tout ceci est agréable, seul deux choses viennent térnir le tableau.
La première c'est l'odeur, en vue des étals de poissons qui sèchent au soleil, j'en comprend la source, mais quelque chose d'autre se mêle à cette odeur.
La deuxième, sont les amas d'ordures qui sont semés de partout, qui dégueulent jusque dans le canal qui longe la route jusqu'aux rizièrres avant le village.
Voire toutes ces ordures de partout vient me saper le moral, et cette odeur, qui ne se dissipe pas.
Après les étendues de rizièrre propre d'un côté de la route, et crade et plein de déchets de l'autre, j'arrive à ce que je pense être le village flottant, juste des baraques sur pilloti.
Je continu la route qui n'est plus qu'un sentier de gros graviers et de poussière, pensant aller jusqu'au Tonsale, qui est immense et descend jusque Phnom Pen.
Après 2 bon klm sur ce sentier, m'apparaissent des cabannes flottante, ça y est, j'y suis.
La route se sépare en deux parallèles, celle de droite est bordées de petits bouiboui.
Je vais d'abord jusqu'au bout du chemin, à ma gauche, le bras gauche, l'autre parallèle, qui est maintenant séparé par un courant d'eau, à ma droite le lac.
Sur le bras à ma gauche un petit village qui longe la parallèle de chacuns de ces côtés et qui surplombe le courant, dans le quel est deversé encore, un tas impressionant de merde, de déchets, d'ordures, le tout qui baigne dans cette eau qui se jette dans le lac.
Ce n'est pas la pauvreté qui me choque ici, nul besoin d'être venue jusqu'ici au cambodge, pour en prendre conscience, je ne fais pas partie de ces gens débiles et voyeuriste qui ont besoin d'aller dans un pays "pauvre"' pour ce rendre compte de la condition humaine, et qui rentrera de vacance en disant à ces proches :
-"Nous on a vue la misère, nous on sait maintenant ce que c'est, on peut en parler, et être plus crédible que VOUS quand on en témoignera, pauvres ignares que voua êtes, qui en parlez sans savoir, pfff, juste fermez-la, nous on sait puisqu'on a vue, Vous, parcontre, ne rougissez même pas devant le petit bout de viande que vous laissez dans votre assiette, comment osez-vous alors que des gens sont pauvre, on le sait parceque NOUS, on a payé un tuk tuk 10$ pour nous trimballer jusque là-bas, afin que s'accomplisse la renaîssance de notre nouvelle conscience, et que NOUS on peut en témoigner." l'oeil humide de sensibleries dégoûtante, mascarde ignoble qui ne sert qu'a masquer un voyeurisme malsaint :
-"Hooo regarde chéri comme ils sont pauvre, on a de la chance nous hein, notre vie est belle à nous hein chéri, non mais regarde ces enfants nue qui jouent dans les ordures, c'est sûres que les notres ne connaîtront jamais cela, hein chéri, quand je pense qu'on se plaignait d'être exploité, finalement on est heureux hein chéri !!!"
Ces mêmes connards recommenceront à gaspiller leurs bouffe au bout d'une semaine, comme les autres, et je me met dans le lot, car cela m'arrive non pas sans que j'en rougisse de honte, et retourneront à leur esclavagisme assumé, puisque la vie est belle, là oú tout le monde est fermé, dans le monde de la banalité verbale affligeante, celui de l'indiférence et de la futilité et si en plus ils viennent de Nice, ils sont servi.
Je ne me place pas au dessus, car durant cet été de calvaire à bosser dans cette ville de merde que j'execre plus que tout, j'enrage contre moi d'en avoir inconsciemment parfois adapté le comportement.
Je dis tout cela parce que je les ai vue en tuk tuk venir dans ce lieux désolé et ravagé, pour la voire de leurs propres yeux, cette misère.
Et moi me direz-vous, pourquoi suis-je là-bas, parceque je m'attendais à un beau village flottant sur l'eau et non dans une eau ordurière, je suis trop sensible à cela, non pas que je préfère l'ignorer, mais encore une fois je n'ai pas besoin de me dire :
-"tien, aujourd'hui je vais allé contempler la misère, j'ai rien de mieux à faire ça tombe bien, et en rentrant j'aurai plein de trucs à raconter et pourrais me poser en moralisateur."
Ce qui m'a choqué donc, et qui ne manque pas de me faire enragé envers l'homme pauvre ou non, c'est ce putain de tas de merde qui se devrese de partout, que j'ai vue tout au long de la route se deverser en tas immondes de vomissures plastique sous les pilottis de chaque maisons.
L'être humain à ce moment là me fait vômir, et j'en fait partie, car moi aussi, à un moment ou à un autre, j'ai participé et j'ai posé ma pierre à l'édifice ces déjections pestilencielles, en France moi, oú c'est bien planqué, déguisé en petite montagne sur l'autouroute qui mène dans le Var, personne ne se doute que dessous sont logés autant de tas d'merde.
Re petit calcul mathématique, car il vaut mieut un petit calcul mathématique qu'un gros calcul reinal.
Prenons Angkor Wat par exemple, du moims le petit tour d'un jour à 20$, qui attire un peu plus que le milliom annuel, ce qui menace le site après qu'il ait résisté aux guerillas, éléments de la nature, pillage etc...
20 (prix en dollar du petit tour) x +/- 1.000.000 (visiteurs annuel) = 20.000.000 plus que moins (bénéfice annuel que rapporte les temple d'Angkor sur l'estimation du petit tour à 20$, il y à celui à 30$ et 40$, tenant compte de cela on peut facilement évaluer à au moins 30.000.000$ le bénéfice annuel de ce site)
Moralité, j'en suis venue à réaliser avec certitude que ce pays devait être rongé par la corruption de son état, au sein même des assossiations légal, le tout dévisagé par les quelques 4.000.000 de mines anti-personnel, encore enfoui dans le sol Cambodgien, il est d'ailleurs fortement conseillé de ne jamais s'écarter d'un sentier.
Avec tout ce pognons, l'état pourrait le réinjecter afin d'assainir ces bled, investir dans des structure sociales, écoles, et je n'ai parlé que des temples d'Angkor.
Voilà ce qui m'a choqué.
Et aussi ces cons de touristes qui font pêter la sonnette en vélo à l'égard des gosses qui jouent en contre-bas de l'echelle social, vous savez là, au plus bas de la condition humaine, tout ça pour les voir sourrire, et dire en rentrant cette phrase tellement absurde quand elle est argumenté de la sorte :
-"Comme quoi, l'argent ne fait pas toujours le bonheur, regarde chéri comme il s'ammusent de choses simple, c'est pas notre petit Julien (pardon Heinrich, si tu lis cela, je ne voulais pas t'offencer) qui jouerait des heures au foot avec une cannette de coca, lui si il a pas internet et sa playstation 4 qui nous a coûté un oeil à noêl... On aurait du l'emmener avec nous tiens, ça lui aurait pas fait de mal un peu de pauvreté, hein chéri ???"
Sombres crétins.
je me pose dans un bouiboui qui bordait mon bras de chemin, plein de gosses jouent au billard et des hamacs sont tendus.
Dès mon arrivées, je semble suscité de la curiosité, d'habitude aparemment les touriste arrivent par bateaux ici et grimpent en vitesse dans un tuk tuk ou un bus qui les attend, de la misère et de la pauvreté je veux bien, mais pas trop, que ça ne gache pas nos vacances.
Les gosses me sourient et semblent amusés par mon casque, mes piercings et mes tatouages.
Ils me sourient plus encore quand je commande mon coca dans un Khmer maladroit, qui me vaudra moultes sourrires un peu moqueur, mais de cette moquerie gentille et agréable, sans aucunes moqueries au final, juste, des sourrires et toujours ces rires aux éclat sioncère et sans retenue aucune.
Je passe 2h assis à regarder un film chinois, doublé en Khmer et sous-titré en Khmer et anglais.
Ce film et son doublage ne manquent pas de me faire rire, surtout la voix Khmer frêle et suppliante de la princesse Chi qui se fait injustement tabasser avec violence et sang, beaucoup de sang, avant d'être jetée en taule pour l'empoisonnement de toute sa famille, dans l'attente de sa décapitaion qui aura lieu au terme de sa gestation, car en plus elle est enceinte d'un de ces valets, chose ignoble et impensable pour une personne de haut rang, et pas seulement en Egypte.
Le detective qui doit la sortir de là, prouvera au terme du film, que sa famille a été tuée par un maître kung fu avant l'empoisonnement, et qu'il a violé en prime la princesse calomniée.
À ce stade du film trois petites terreurs de 10 ans viennent rouler des mécaniques et me sourrient, se posent devant le film, l'un d'eux à un gilet sans manche de p'tit voyou et s'allume une clope, sur la quelle il tire comme un homme, cette scène ne manque pas non plus de me faire sourrire, de même qu'elle m'attriste, sourrire parce que son attitude de petit dur qui sourri malicieusement, et attristé parce que tellement jeune pour commencer à s'encrasser les poumons, déjà bien entamés je présume, par l'atmosphère puante qui fait son quotidien.
Je lui rend son sourrire.
Je me marre, je paye et décide de reprendre la route.
Je n'ose faire aucun portrait, par pudeur, je ne veux pas qu'ils s'imaginent qu'autre chose que seule la beauté de leurs visages et de leurs sourrires ne motivent mes prises de vue, je me dit qu'ils sont suffisemment exposés à ce genre de regard.
Je ne ferai que trés peu de photo, aucun portraits.
Le portrait, si j'ai pour habitude de le voler en France, sans aucune vergogne, je sais qu'ici il doit se mériter, je ne commencerais à en faire que quand le village qui va m'acceuillir, ne m'aura apprivoisé et qu'un lien se sera créer.
Je tente le bras gauche, celui du petit village de part et d'autre du courant polué, mais on m'y refuse l'entrée, on me dit que je ne peux pas aller là-bas, je n'ai pas besoin de demander pourquoi, même si je ne suis pas de ces touristes, je ne peux que respecter cette règle qui impose le respect et la pudeur, et qui signifie :
-"Allez vous faire foutre, vous et votre voyeurisme malsaint, cette barrière est le bastion de notre dignité, le mur qu'on ne vous laissera pas franchir en toute impunitée, on ne vous laissera pas nous souiller de vos regard plein de compassion insultente."
À ce moment là je me dit que j'aimerai gagner mon droit de passage pour filer un coup de main aux gosses et aux femmes qui ramassent les merdes innombrable qui traînent.
Si je restais dans le coin, j'en aurai sûrement entrepri la démarche, juste pour partager leurs tâches et être vue différemment par cette personne qui me barra, à juste titre, cet accès.
Non pas pour prouver quoi que ce soit, juste simplement partager un peu de leurs tâches désagréable, sans nul besoin de paroles inutiles, car il n'en ait besoin d'aucunes pour s'indigner contre ce merdier que personnes ne prend en charge.
Alors que j'écris ces mots, mon pote Vat vient me demander ce que je fais ce soir, il m'invite car ce soir, ils font la fête, sa soeur, la patronne, devrait donner naissance dans les jours qui suivent, cette invitation plus que les autres, me touche énormément, et plus encore quand sa soeur m'offre un sourrire radieux.
Voilà pour Siem Reap et du peu que j'ai eu la joie de découvrir, pour ce qui est de la nuit sauvage dans Angkor, je remet cela à plus tard, j'aimerai partager cette expérience avec quelqu'un, peut-être toi Nico, si le coeur t'en dit, un petit barbecue au coeur d'Angkor, 3 petits jours de vélos, j'ai entendu parler d'un petit village quelque part par là bas, ce serait avec joie.
Je décolle demain pour Phnom Pen je pense, ou après demain, haaaaa, la liberté, une nouvelle ville à découvrir, et pas des moindres, la capitale, il y aura la rencontre avec l'assoss', le village dans le quel je vais vivre 3 mois et les enfants à qui je vais enseigner, il y aura de la joie, un véritable casse-tête pour me faire comprendre, les débuts difficile de mon Khmer, et l'apprentissage de la vie parmi cette futur famille.
En somme 2013 a bien finit et 2014 commence de façon onirique.
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Tonton Serge (lundi, 06 janvier 2014 12:41)
Bon courage pour la suite mon n'veu. Juste une petite chose, si j'ai bien aimé le récit de tes aventures limite rocambolesques, je me permettrais toute fois d'observer une petite réserve sur le passage ou tu évoque l'humour et les jeux de mots douteux de tes oncles, bien que, fort heureusement je ne sois pas cité (contrairement à mon frère...) Bonne année et à bientôt.
Nico (lundi, 06 janvier 2014 16:03)
Le coeur fait plus que m'en dire... C'est l'intendance que je dois gérér ;)
Je te tiens au courant très bientôt.
Et bordel de merde j'adore te lire !
éloïse la couz (mardi, 07 janvier 2014 21:32)
whaooouu, quel beau récit de tes aventures, j ai hâte de lire la suite des événements, c est un vrai régale de te lire....à travers ces lignes tu nous fais voyager je t envi un peu!!
des gros bisous et vite vite vite la suite!!!!!
Laure la cousine de Haute-Savoie (mercredi, 08 janvier 2014 17:27)
Merci pour ce récit et je te souhaite ainsi que Sergio et les enfants une merveilleuse année 2014, laquelle semble plutôt bien commencer.
Bisous
Mgr Élie (vendredi, 28 mars 2014 05:41)
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