Départ de la Thaïlande

Aranyaprathet

Fabrizio, le Brésilien que jávais rencontré à Krabi, mávait bien dit : " Aranyaprathet, il n'y a rien !"

C'est éxactement ce que je recherchais après le sud de la Thaïlande.

En 4 jours là-bas, je n'ai croisé qu'un seul couple de blanc, français qui plus est, le dernier soir avant de quitter la ville.

Il n'y a rien de particulier à dire sur cette ville, si ce n'est que je m'y suis senti bien.

Passage de la frontière

On est le 27 décembre, il est midi, je quitte ma guest house, j'avais donné rdv au français à midi pour tracer ensemble et passer la frontière, il est midi 10, je suis parti seul pour pas avoir à poireauter après quelqu'un et faire ce que je voulais, je vais pas attendre plus de 10 minutes pour des gens rencontrés la veille, je me casse, prend un tuk tuk jusqu'à la frontière, ça me coûté queudal.

Arrivé à la frontière, tout est assez simple, je me fais faire mon visa pour 25 dollars directement sur place, je suis chanceux la police local me demande pas un bifton en plus, contrairement à un couple de français qui se voit taxer de 150 bats en plus, que la nana voit le flic se fourer allègrement dans la poche.

Moi avec ma bonne gueule tout seul ça passe nikel, on me fait même pas payé en plus pour le manque de photos d'identités.

Première étape passé, ensuite une marrée humaine est dirigé vers un autre post pour faire valider et tamponner le visa et là c'est une autre paire de manches.

30 minutes de queues, j'en profite pour faire connaissance du jeune couple qui participe à l'insu de leurs plein grés à la corruption frontalière du pays.

Ils sont deux et auront au final de leur voyage de 6 ou 7 mois, traversé pas moins de 13 pays, dont la Russie, la Mongolie, où ils se sont bien gelé les miche me dit-il, portant chacun un sac à dos de 15 kilos derrière plus 8kilos devant, des vrais ouf malade.

Heureusement me dit-il ils ont pu se séparer de leurs affaires chaude en arrivant en pays plus chaud, ne portant plus que 15 kilos chacuns, je lui dit en rigolant qu'il peut à présent sprinter ou yogger avec ces sacs.

On prend mes empreintes digital des deux mains, comme un débile je dit merci et je sors.

Là, c'est assez bien fouttu, on nous dirige et on nous fait grimper dans des navettes gratos pour aller à la gare routière de Poipet, le bled frontalier.

On perd pas le rythme, je descend de la navette et hop on me fou dans le bus pour Siem Reap, pour 2h et demi de traget, le bus part, j'ai une envie de pisser monstrueuse, je me rend compte un peu trop tard, qu'il est trop tard, c'est parti pour 2h30 de bonheur avec les dents du fond qui baignent dedant.

1h15 après, je souffre le martire, ma vessie est à la limite de sa capacité de contenance, je me dit que je ne vais pas avoir le choix et je vais devoir faire chier 22 personnes et faire stopper le minibus pour pisser en urgence, problème, de chaque côtés de la route s'étendent à perte de vue des rizières qui viennent aux pied de la route, la question suivante se pose : "Mais où vais-je donc bien pouvoir pisser si je fais arrêter le bus ???"

Si divinité il y a, elle m'a entendu, le bus s'arrête dans un petit bled de bord de route pour que chacuns puissent faire une pause.

C'est beau la foi, j'en ai la larme à l'oeil et la goutte au membre, je cours comme un dératé jusqu'aux toilettes, soulagement intense, délice du besoin assouvi, un pure momment aussi intense qu'un bon café arabica de chez L'Or, maison du café.

Je peux enfin apprécier le paysage sans souffrir, il est juste magnifique, vide, des plaines immense avec quelues étendues d'eau par ci par là, de la poussière dans l'air laisse un soleil transparaître un peu flou et viens forcir chaques rayons qu'il emet.

À cela s'ajoute les petits bled que nous traversons, cabanes de paille, gosses jouant dans l'eau, mâte, tous arborent un sourir prenant, avec un bon morceau de Serge Teysso-gay dans les oreilles, de l'album Interzone, et j'en ai les larmes aux yeux tellement c'est sauvages.

Plus je vois des écoles aux bords des routes, et plus j'ai hâte de commencer à enseigner l'anglais aux orphelins de l'assossiations d'une amie de Nico, Nico que je remercie du fond du coeur au passage pour ce plan, car il correspond exactement à ce que je recherchais, je vais donner de ma personnes à des gamins sans parents où abandonnés par leurs familles, en vivant chez les habitants.

Plus ça va et plus j'ai l'impression de me rapprocher de chez moi.

Autant la Thaïlande ne m'a pas du tout plû niveau humain, autant le Cambodge est plein de promesses.

Siem Reap, Angkor et quelques rencontres fortement interressante

Une personne m'a taxé d'égoïste une fois, me disant que c'était triste de partir seul et de ne partager cette expèrience avec personne, que j'étais seul et n'avait pas eu la chance de rencontrer les bonnes personnes.

Je me targue d'être un des hommes les plus chanceux, d'une part parce que j'ai la chance de ne compter autour de moi, que des bonnes personnes, que je considère comme ma famille, et par qui je suis considéré de même.

À cette accusation, je plèderai coupable, oui, je suis certainement égoïste, pour la bonne et simple raison, que quand je découvre une ville nouvelle, et qui me fascine, j'aime être seul.

J'aime garder pour moi chaque sensation nouvelle, ne pas avoir à la partager ou l'amoindrir en devant me justifier au près de quelqu'un de tout ce que je ressens et à quel point c'est fort.

J'aime le silence et n'ai pas envie de le gacher.

Cependant, j'aurai aimé plus que tout au monde découvrir Siem Reap et ces environs avec ma mère et ma soeur, que j'aime par dessus tout, si il y a bien quelqu'un avec qui j'aurai aimé partager ça, c ést bien avec elles, ensuite une autre personne me vient en tête, mon frangin Berni, parceque l'on se serait contenté du silence et se serait comprit d'un seul regard pour comprendre ce que chacun ressent au moment présent, salut à toi mon frère.

 

Reprenons

Je me fais livrer à ma guest house en tuk tuk, Victory GuestHouse, à 8 dollars la nuit, le lieux est charmant, j'avais résérvé par mail.

Il y a un petit espace de restauration, à la fraîche, protéger par des plantes grimpante tout autour, des canapés, et là c'est un énorme retour en enfance, comme ceux que nous avions à la Colle sur Loup, ces éspèce de gros pseudo pouff en osier circulaire, exactement les mêmes.

Petit signe qui tend à me signifier que je peux me sentir chez moi, ils sont disposés de la même façon que dans mes souvenirs.

La tenancière m'offre un sourrire sincère, un gamin lui court autour et je remarque, que d'ici peu il aura un petit frère ou une petite soeur.

Elle me donne ma clé, sans lacher son sourrire qui est un véritable bonheur à cet instant.

Un ado me conduit à ma piole.

La piole est superbement clean, lit 2 places, ventilo puissant, salle de bain, et et et ??? Eau chaude, Alleluïa, à Aranyaprathet je n'en avait pas et la température n'était pas celle du sud, la douche froide le matin, quand il fait pas chaud, c'est une épreuve.

Je pose mes affaires en vrac, et je me prépare, tout éxcité, à une visite de Siem Reap.

Quand on arrive à Siem Reap, on y arrive par une large route de deux fois 4 voies, de la quelle une poussière incessante se soulève, rien de bien beau.

Ma guestHouse se situe en contre bas dans une perpendiculaire, qui n'a de perpendiculaire que le nom, je pense plutôt à une appélation donné par un Cambodgien qui ne manquait sûrement pas d'humour.

Je méngage donc dans cette perpendiculaire biscornue, je longe quelques terrains de volley où jouent pas mal de jeunes.

je repars dans l'autre sens, retombe sur l'infernale énorme route, je passe devant un ancien palais surprenant, tombe à un carrefour, il fait nuit et si je m'engage sur l'avenue à droite, il y a beaucoup de lumière suspendues.

Au bout de l'avenue, de plus en plus de tuk tuk, dansd un bordel routier sans noms où se mêlent piétons, vélo, bagnole, scooter, même l'Italie n'a rien à envier au Cambodge niveau chaos, ce bordel est vivant et je m'en delecte avec immense plaisir.

J'arrive sur une zone plus pietonne que d'autres, j'entend par là, que les bagnoles et autres moyens de transports galèrent encore plus qu'ailleurs tellement il y a de piétons.

Des restaurants de part et d'autre de la rue, des petites ruelles étroite, on se croirait dansd un village super éclairé où la vie fourmille et bat son plein, pardonnez ma vulgarité soudaine, mais il n'y a pas à chier, je suis amoureux de Siem Reap.

Et plus je me perds dans les enchevêtrement de ruelles plus mes surprises sont de taille.

Je tombe sur une rivière que je traverse par un des 3 ponts décoré de luminaires rouges, sur l'eau flottent des cubes de lumières abritant des ampoules qui viennent se refléter sur l'eau.

De l'autre côté du pont, encore une surprise, le Night Market, un petit village d'échoppes bien achalendés, j'ai faim.

Je trouve un tout petit bouiboui où je commande des nouilles fries avec légumes, oeuf et boeuf, un régal qui me coûtera 1dollar50, la monnaie du Cambodge est le Riel, mais je ne sais pas pourquoi, tout le monde paye en dollar, j'ai l'air con avec mes 780.000 riel.

1 dollar équivau à 40.000 riel.

1 euro à 1.30 dollar, je vous laisse imaginer le bordel sans nom qui habite mon cerveau pour tout calculer.

Je discute avec le patron, il m'apprend que 25 ans avant il avait commencé à apprendre le Français, que cette langue lui donnait envie, mais dès le premier cours, le prof ne parle que français, il ne comprend pas un mot, et lorsqu'il doit passer au tableau il se fait latter les doigts à coups de trique, dès lors, il ne participera plus jamais à un seul cours de français.

HAAAA notre bonne méthode d'éducation à la trique que certains parents débile regrettent, sous pretexte qu'ils sont incapable de gérer leurs gosses et de les éduquer eux même, ces mêmes débiles qu'on entend prôner que de leurs temps on se tenait à carreau, sombres crétins.

Comme il est dit dans ce film tiré d'un roman autobiographique, par un gamin de pensionnat qui se suicidera parceque sa mère l'a abandonné dans cet enfer des dortoires des années 30 : "Non, les enfants ne naissent pas mauvais dans l'âme."

Du coup le patron à apprit beaucoup plus tard l'anglais, je lui explique mon projet d'enseigner à des orphelins et il m'apprend à compter en Khmer.

Je suis aux anges, rien que la première soirée dans cette ville m'offre un échange sincère avec une personne sincère, ce qui n'était pas le cas de tout les bizness man du sud de la thaïlande, je ne les blâme cependant pas.

Le lendemain, je reste callé au frais, à dévorer Dune sur mon bouquin electronique, je commence à me mouvoir à la tombée de la nuit, la nuit dans cette ville vous procure une énergie particulière, elle vous insite à vous laisser porter par son battement, à vous laisser affluer tout au long de son système sanguin, de ces artères encrassées de vie diverses et variées, emporté par un flot bouillant d'êtres humains qui s'affairent en tout sens, tel des fourmis.

Je n'ai pas encore évoqué les femmes, elles sont magnifique, souriante, mais elle conserve une certaine fiértée dans le regard, leurs peau est mâte et satinée, des cheveux aussi noir que le corbeau, pas de maquillage pour la plupart, ce qui les rend intimidante, car nul besoin d'artifices, elles mes font pousser les crocs et saliver à tel point qu'il me faille faire de grandes inspirations chaque fois que je vois une de ces merveille me sourrire.

Je me souviens qu'un gars dans le bus Krabi-Suratthani, avec qui j'avais discuté, devait arrivé aujourd'hui, pas de nouvelles, je parade donc une nouvelle fois dans la ville, me laissant tenter cette fois par une artère sur la droite de l'avenue pleine de tuk tuk, au fond de la rue, un autre marché de nuit, plus vieux, je m'y perd jusqu'à un tout petit bouiboui de bord de ruelle qui ne compte que trois tables et trois chaises, un gars est assis qui mange son plat.

Je commande, me pose, j'observe sa petite tabatière dans la quelle se trouve un paquet de tabac à rouler vert, je me dit qu'il doit être français, lui pose la question.

Il s'appel Aviad et est Israëlien, on discute un brin tout en mangeant, au final il me demande si ça me branche de boire une bière, je paye pour les 2 repas et on va se boire quelques mousses.

Étant en train de lire actuellement un livre de Douglas Reed qui à pour titre "La controverse de Sion", je suis curieux à propos de mon compagnon de soirée quand à savoir si il est religieux, je le lui demande, il me répond que non mais que sa famille l'est.

Je lui demande s'il est vrai que chaque Israëlien est un soldat, et il me répond que oui, ils sont obligés, à leurs 18 ans de donner 3 années à l'armée, lui l'a faite en tant que musicien.

Il me racconte aussi que la plupart des étrangers qu'il a rencontré ont eu une facilité déconcertante à juger cela, oubliant de ce fait les hommes et ne se souciant que de ce qu'ils entendent à la téle, me cîte en exemple les problêmes qu'ils rencontrent durant des manifestation violente, par exemple, que si ils sont confrontés à un membre de la communautée Européenne, ils n'ont pas le droit de broncher, et il me parle de Suédois quíl a vue éclater le nez de collègues à coups de caillasse jeté sur eux, et m'éxplique que si ils ne se laissent pas faire et réagissent, ils sont passible de peine lourde, allant jusqu'à la prison ferme et pour une longue durée.

Je compati et en mon fort intérieur je me souviens des préjugés que j'avais envers Israël et son armée et de ce que je suis en train de lire sur cette religion dur et fermé, et je me rappel à l'ordre en me disant qu'il ne faut pas oublier l'humain et toujours rester objectif.

On discute musique et il est ravi de tout ce que je lui fait découvrir sur mon Ipod, je me souviens aussi que mes amis m'apprécient aussi pour ce que je trimbal dans mon disque dur en musique diverse et variée, disque dur qui a fait des envieux.

Au terme de la soirée on décide de visiter Angkor ensemble le lendemain, on se donne rdv à 7h du matin.

Angkor ou la tristesse qui m'empare quand je suis facsiné par ce lieu, alors que la horde de touriste l'envahit

Il est 7 heure moins 5, et Aviad est pile à l'heure, ce je ne manque pas d'apprécier grandement.

On a tout les deux un peu la tête dans le cul, on ne parle pas, on prend un tuk tuk qui nous propose 10 dollars pour nous trimballer dans Angkor, roulez jeunesse, on part.

Au fur et à mesure que l'on se dirige vers Angkor, je prend conscience de la grandeur de Siem Reap, chaques jours cette ville me surprend.

J'appréci le silence, et mon collègue de visite semble avoir le même penchant pour le calme et la sérénité.

On arrive au guichet, Haaaa ces Japonnais par milliers, que dis-je, par milliers de vagues de bus entier, se précipitant, se mouvant de cette façon qui leur est propre, les épaules un peu tombante et le pas traînant légèrement quand ils trottinent, sans doute l'habitude de s'incliner devant leur supérieurs se répercute sur leur façon général de se tenir.

N'y voyez là aucun cynisme ou jugement péjoratif, juste une analyse possible de leurs façon de se tenir, qui relève de quelque chose qui m'échape mais que je pense pouvoir entrevoir sans méchancetée aucune.

Mon nouvel ami et moi prenons le pass un jour, et je confirme c'est largement suffisant une journée, celui de trois jours est reservé à ceux qui feront le tour d'Angkor en vélo et c'est immense.

On remonte dans le tuk tuk, on roule, au bout d'une grande ligne droite, on tombe sur le cours d'eau qui ceint Angkor Wat, et je distingue un bout la muraille, je sens l'excitation grandir.

Je me souviens de la beauté et de la force des images de Baraka, ce magnifique documentaire que je conseil vivement à tous, et je me prépare à vivre cela en live, je sens aussi chez Aviad la même excitationt montante.

On contourne Angkor Wat jusque son entrée principal, on y est presque, tout le temple est ceint d'un cours d'eau assez large, en carré.

Ça y est on y est on a passé un des angles du cours d'eau et on arrive devant le pond qui vous mène à líntérieur.

Le soleil est encore timide, pâle, l'air est chargée de brume très subtil, il fait un peu frais, et on apperçoit enfin la première "porte", on descend du tuk tuk on se jette un regard avec Aviad, on se comprend, ce que j'apprécie de plus en plus chez cet Israëlien, c'est que l'on a pas besoin de parler, juste quand c'est utile.

On s'engage donc sur le pont en pierre qui traverse le cours d'eau on peut de là, percevoir derrière l'enceinte, les trois "tours" du temple centrale il y en à en fait 6 en deux rangées de 3.

Quelle puissance se dresse devant nous arborant une force et une fiérté, nous défiant, nous petits êtres humains insignifiant.

Une fois la muraille passée, toujours sur le pont central, on continu, et de tout côtés des étendues de terres nous entourrent.

On continu vers le temple central, c'est juste incroyable, immense, et malheureusement blindés de touriste déjà à cette heure-ci, ce qui amoindri la force que je m'attendais à ressentir en ce lieu.

J'explique à Aviad que je suis sûre qu'il y à moyen de venir dormir chez un local, car il y en à qui vivent dans Angkor, pour pouvoir être peinard et prendre toutes les photos que je veux, faire de la pose longue la nuit sur mon pied, prendre le lever et le coucher de soleil.

Pour l'heure, chaque fois que je sors mon appareil, je ne ressent pas grand chose, si ce n'est que je me sens comme tout ces gens autours, terriblement touriste, je ne prend donc que très peu de photos, car beaucoup sont gachés par tout les touristes qui viennent pourrir mes images.

Une heure après on sort d'Angkor Wat et là, sur le pont central, arrivent des armées entières de Japonnais, Chinois pour la plupart que des asiatiques, tous encapuchonnés de casquette de couleurs fluo diverse mais toutes aussi horribles les unes que les autres.

On se regarde avec Aviad, se disant qu'ils allaient galéré dans la file d'attente pour grimper au sommet du temple, autant nous, on à attendu juste 2 minutes, autant leurs file d'attente à eux, entourrera tout le temple central au moins 2 fois avant d'atteindre l'escaliers ardu qu'il faut quasi éscalader, pour mériter le sommet.

On récupère le tuk tuk pour se diriger vers Bayon, le temple aux visages en pierre, un peu plus loin, 3klm à peu prêt.

Celui-ci est plus petit, il faut dire qu'Angkor Wat est vraiment impressionant, mais Bayon n'en est pas moins impressionant par ce qu'il dégage, tout ces visages en pierre qui fixent l'horrizon, témoignant d'une étérnité et qui continueront à le fixer pour une étérnité encore.

On entre dans le temple, et putain de bordel de merde, les armées de Japonnais sont déjà là, ne nous laissant aucuns répis.

Un troupeau de 50 de ces créatures désagréable, quand elles se déplace en marée, décident de faire chier 200 autres et de provoquer un bouchon, juste pour que, 2 par 2, tout ces crétins fassent la même putain de photo débile au sourrir forcé, je passe dans l'objectif de ceux-ci et me voit pourrir parce que MOI, JE suis au milieu.

"SIR !!! Our foto Sir !!! please !!!"

On a donc deux connards au sourir forcé dans le colimateur du non moins connard qui me braille dessus et derrière qui, se trouve une autre armée de connards qui attendent passiemment leurs tours pour faire leurs photos de merde et faire chier le reste des gens qui désirent avancer.

Je répond au crétin qui m'interpelle en gueulant, de sortir la tête de son cul de putain de touriste de merde et de comprendre que JE ne suis pas au milieu, mais que lui seul l'est et qu'il fais chier tout le monde, et ce juste dans le but tout aussi débile de prendre les même et etrnelles photos de merde : "nous qui sourriont devant la tour Effeil l'année dernière, nous qui sourriont devant Angkor etc..."

Qu'au final ils s'en branlent d'être là, à cet endroit, que ce qui leurs importent juste c'est leurs photos merdique, avec les quelles ils pourront prouver au monde entiers, en tout cas à leurs proches, qu'ils sont heureux, et ce, partout autour de la planète, avant de s'en retourner au final bosser comme des exclaves, comme tout le monde.

Je braille ça dans un anglais parfait, ce qui m'étonne moi même, mais il semble que celà découle naturellement quand on est en colère.

Je croise autours de moi beaucoup de regards entendues, acquiessant mon point de vue.

Je constate avec désaroi, que cette intervention fût bien futile et inutile, car après m'avoir jeté un regard noir, l'assemblée de la cinquantaine de crétins, se décale, et continu, 2 par deux ou 4 par 4, c'est celon, à faire chier tout le monde pour leurs photos de merde, en braillant.

C'est en colère que je sors de Bayon, le temple étant plus petit, on s'y sent vite opressé.

Je retrouve Aviad juste dans l'enceinte, tout aussi agassé que moi, il me dit qu'il n'a pas voulu rester plus de 5 min dedans et me suggère d'avancer si on veut avoir la chance de profiter un court instant des autres temples avant la marrée haute et finalement la noyade.

Je rigole avec lui et on avance.

Dans l'enceinte de Bayon c'est différent, il y a deux ou trois petits temples dans l'enceinte des murailles, la superficie doit être égale à 5 fois celle du terrain d'Angkor Wat.

Le reste de la visite se fait tranquillement, Aviad et moi hallucinons sur les arbres qui habitent le lieu, ils sont majestueux, droit, et leurs racines sont particulièrement étrange, plus encore, quand elles avallent litéralement certains véstiges de murs épars.

Là je fais quelques photos dont je ne suis pas peu fière, la lumière est plus chaude que 2h auparavant.

on abrège un peu sur les derniers temples, on hallucine dans Ta Prohm, où se trouve cet arbre qui à carèment poussé sur le temple et dont les racines se propagent sur les murs, affirmant sa force, son maintient et sa propriété sur ce temple, tout simplement magnifique la nature en ce lieu.

5 heures nous auront suffit, on reprend le Tuk tuk pour se faire déposer au premier bouiboui où jétais allé et où j'avais échangé avec le patron.

On donne 10 dollars au tuk tuk, et là il nous la tente genre non non, 13 dollars, c'est 13 dollars j'avais dit, il n'y parviendra pas, ça se voit sur sa gueule qu'il tente, on ne le blame pas, mais 10 dollars c'est 10 dollars, si ça avait était 13, il aurait tenté 18 etc...

Après un copieux repas, Aviad et moi se séparons, il quitte Siem Reap ce soir, il fût une agréable compagnie.

 

 

Jour de l'An ???

Le lendemain, le 29 donc, je ne bouge pas.

Je consulte mais mails et Carsten, le gars du bus Krabi-Surratthani, me dit qu'on se retrouve ce soir, je bouquine toute la journée, de plus en plus fasciné par Dune et son univers si mal dépeint dans ce film que j'aimais tant.

Le soir Carsten vient à ma guest house, on se boit une bière et allons s'en boire une autre au Night Market ou j'ai élu Q.G au bouiboui du patron sympathique, à la mauvaise expérience des cours de français.

On y va à deux sur son vélo, le trajet est assez drôle, il est assis sur le "porte bagage" que je qualifierai plus de porte sac à main tout petit de gonzesse.

Je constate en arrivant, que son fessier à difficilement supporté le voyage, alors qu'il se tord dans tout les sens, je le rassure en lui disant que ça fait toujours ça la première fois, à quoi il me demande en riant si ce fut le cas pour moi, à quoi je lui répond que je ne monte jamais sur le porte sac-à-main dúne bicyclette avec un inconnu.

On se quitte après avoir passé une soirée sympas, il part le lendemain et serra sur Phnom Pen pour le jour de l'an.

Dommage me dis-je, je vais donc le passer seul.

Je rentre, pris d'une agréable fatigue, de satisfaction de ce que je vis depuis mon arrivée à Siem Reap, je ne le savais pas encore, mais ce ne serait qu'un début.

 

Le 30, je banque quelques euros afin de m'équiper en appli pour apprendre le Khmer et je passe 4h à apprendre, je suis assez fière de moi.

Du coup je ne demande mes bières ou thés et ne salut plus qu'en Khmer, la sublime tennancière enceinte et tout son entourage ne manque pas d'apprécier cela, je lui pose des questions sur sa langue, questions aux quelles elle répond avec plaisir et sourrire toujours aussi sincère.

Des ballons décorent la guest house, des tables sont dressés dehors quand je décide d'aller faire un tour dans Siem Reap, et de manger mon plat à mon Q.G, je me dit que ça doit être pour l'arrivage des 30 américains qui sont arrivés naguèree

Lorsque je reviens vers 19h30, il y a de la musique à fond, et plein de gosses courent partout, je retrouve assis, tous les membres de la guest, je conclue donc à un anniversaire.

Je me pose sur l'ordi et je commence à écrire tout ce que vous venez de lire.

La connection déconne un peu à cause des américains qui la saturent, je fais donc une pause et retourne bouquiner.

On est le 30, demain c'est le jour de l'an, et je me sens un peu seul pour le coup, même si je n'y attache pas trop d'importance, mais j'aurais aimé faire la teuf avec quelqu'un, je bois ma bière et continu de lire.

Et là comme par magie, un des membres de la guest, au visage bien heureux, celui qui me sert le matin quand je déjeune, vient à moi, me tend une bière, à la quelle je dis merci en Khmer, il sourrit, me demande ce que j'ai fait de ma journée.

Je lui répond que je tente d'apprendre sa langue, et lui fait part de mes maigres début.

Et sur ce, il me demande si demain je veux bien me joindre à lui pour le jour de l'an, qu'on ira chez des amis à lui.

Encore une fois, si divinité du voyage il y a, ce dont je doute de moins en moins, elle vient encore de me faire preuve de son existence, je suis rassuré de me dire que je fais bien de la laisser m'envelopper de ces bras.

Il retourne nous prendre deux bière, et je lui explique ce que je veux faire et pourquoi je veux apprendre sa langue, bizarrement il me remercie, pour ce que je me prépare à tenter d'enseigner aux orphelins du village proche de Phnom Pen.

Il m'avait déjà donné rdv à 21h le lendemain, mais là, je sens chez lui, une envie de partager grandissante, il me demande ce que je fais demain dans la journée, combien de temps je reste, il me dit que il va me présenter à ces amis et m'emmener voire le marché flottant de Siem Reap un jour prochain, décidemment, encore une surprise que me resèrve cette ville, j'ignorait qu'elle possédait un marché flottant.

Puis il me demande si j'aimerais me joindre à lui pour aller pêcher demain, et là, je réalise que mon voyage connait un nouveau début, au sein cette fois-ci des Cambodgiens.

Il sort un moment pour rejoindre ces amis à la fête, reviens 2 minutes après et me dit de me joindre à eux.

Je me joint donc à eux, salut tout le monde, em Khmer et tout le monde me sourrit franchement et sincèrement toujours, on me montre une jolie fille, on me dit que je peux parler avec elle, car elle parle anglais, je sourris un peu géné, m'assois donc à côté d'elle.

Et là, je me souvient, je me souviens du premier repas où je fus accueuilli par la famille d'Élina, je me souviens de ce que j'avais ressenti, ne pigeant pas un mot de ce qui se disait autours de moi, je me souviens à quel point j'avais aimé cela, et à quel point je me sentais bien, on me pose quelques questions, je répond, avec un sourrire de tranquilitée, je suis bien, je devais être fait pour vivre ailleurs.

Je me sens beaucoup moins étranger parmi eux, à l'autre bout de mon monde, que je l'étais parmi mes connaissances niçoise, j'avais ressenti la même chose au sein de la famille Laotienne d'Élina, la sincérité, l'abandon de toutes questions protocole à la con qui accompagnent toujours les repas de présentation de beaux parents.

- Qu'est-ce que tu fais dans la vie ? (comme si notre job nous définissait en tant que personne)

- Je suis serveur (en réponse de quoi je vais me taper un HAAAA de facsniation pour un boulot qui est tout sauf passionant)

- Haaaaa c'est bien çaaa !!! (qu'est-ce que je vous disais...)

etc... etc...

J'aime que l'on me foute la paix ou que l'on me pose des questions pertinante.

La première chose à la quelle j'avais eu droit la première fois où j'allais de façon officiel, manger chez Élina, invité par sa famille (une bonne douzaines ce soir là), ce fût une remarque de son père, lorsqu'il m'ouvrit la porte de chez eux, père qui nessécita un an avant de vouloir me rencontrer, père qui refusera une fois présenté à moi, tout les futurs petits copain d'Élina, si ça devait finir un jour.

La première chose que me dit donc ce personnage que je redoutais par dessus tout, me marqua à jamais et fût tellemebnt significatif de leurs sincérité, le tout dans son français aproximatif qu'on sentait lui faisait défaut et qu'il aurait voulu corriger pour mieux communiquer avec vous.

- Ici c'est tout petit, mais on a un grand coeur, rentre !

Encore merci aux Somphong d'avoir été pour moi, une deuxième famille, quand j'étais pas à côté de la mienne, je ne regretterais juste qu'une chose, de ne pas avoir pu présenté nos deux famille, mais cette rencontre aurait été lourde de conséquences et de significations.

Attention, je ne parle pas de ma famille de coeur, ni de la tribu Doudienne à la quelle je suis fière d'appartenir quand je dis ça, ni à mes véritables amis qui sauront je léspère, se reconnaître à chaque instant et au travers de chacuns de mes mots.

Sachez d'ailleurs que d'ici, je vous remercie tous autant que vous êtes, d'être ce que vous êtes et vous prie de ne jamais changer ça, prière inutile je sais bien.

Voilà, on est le 31, et je finis d'écrire ce que j'avais commencé la veille, j'y aurai passé pas moins de 4h30 à écrire.

On est le 31 et cet après midi, je vais pécher avec ce qui va devenir, j'en suis sûre, un ami, ami que je vais suivre pour un jour de l'an plein de je ne sais quoi, il m'a dit qu'il me présenterais de jolies filles, pfff, elles sont presque toute magnifique, j'ai grand hâte, car ma faim commence à ne plus pouvoir permettre à l'animal qui m'habite de rester tranquil encore trop longtemps.

Pour ce qui est finalement de la fête d'hier soir, ce n'était, m'a-t-on dit, que le premisce du jour de l'an, on m'explique, qu'ici, beaucoup le fête sur trois jours.

Ça promet.

Voilà, je vais de ce pas retourner me plonger dans le monde pénétrant d'Arakis, attendre sâgement que mon futur ami vienne me chercher pour aller pêcher, et finir la nuit par être beaucoup moins sâge.

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Commentaires: 10
  • #1

    Rob from Nice (lundi, 30 décembre 2013 18:13)

    L'année s'annonce bonne pour toi mon frère :-) tout mon amour!

  • #2

    cecile mum (lundi, 30 décembre 2013 23:22)

    la suite, la suite, les photos tout!!! super!! tu nous laisse juste sur notre faim!! super récit, c'est bon de suivre ça comme ça! bisous mon fils, embrasse la lune! :)

  • #3

    Lespes César (mardi, 31 décembre 2013 06:15)

    Patience, je n'avais pas fini mon récit, je vous rappel qu'il est 6h de plus ici, voilà qui est fait après 4h30 ou 5h d'écriture.

  • #4

    manon (mardi, 31 décembre 2013 12:29)

    Géniale je me suis régalé a te lire, ton écriture et bien plus fluide, sans doute les sensations y sont pour beaucoup. Tu me fais rêver, j'ai presque l'impression de pouvoir voir et ressentir ce que tu vi. J'adore.!!!!!!! PS: "Les larmes aux yeux, la goutte au membre..." Trés bon ;-) J'avoue j'ai éclaté de rire, je t'imagine trés bien. Il me semblé bien que la Thaïlande ne serait pas vraiment ton pays préféré, je suis donc ravi que tu n'y ai pas trop trainé. Continu a te régaler et a écrire surtout, grace a toi j'en prends plein les yeux et le coeur.

  • #5

    Jeanne (mercredi, 01 janvier 2014 15:31)

    Ce que je vais te dire vas certainement manquer d'originalité, c'est un réel délice de lire des récits d'aussi bonne qualité.
    Je te souhaite une bonne et heureuse année remplie de bonheur, d'amour et toujours autant de bonnes surprises et rencontres. De ce que je vois l'année 2014 pour toi s'annonce bien, cela me fais le plus grand plaisir. Continu à vadrouiller et vivre pleinement ces fabuleuses expériences auxquelles tu es confronté chaque jours.

    Je t'embrasse et attends avec hâte la suite de cette merveilleuse aventure .

  • #6

    Nico (vendredi, 03 janvier 2014 18:36)

    Merci encore pour le trip par procuration.
    Qui sait, peut être une petite visite s'imposera :)

  • #7

    titalex (dimanche, 05 janvier 2014 21:21)

    soursdey, bong proh!!
    bon, je vois que tu te plais dans ce que je considere désormais comme mon pays d accueil. siem reap est une belle ville , mais pas reellement representative du reste du pays comme tu l as peut etre remarqué sur la route.je t avouerais que j ai presque la larme à l oeil en me disant que meme avec des salaires de misère, la vie était bien plus belle là bas qu en france.il me tarde de repartir. je me sens piégé, ici...aprés tout le temps que j ai passé là bas.j espere que tu t y sentiras aussi bien que moi mais je ne me fais pas de soucis à ce sujet. je suis ton parcours et si jamais tu passes du temps a sihanoukville ou phnom penh, n hesite pas à me le faire savoir. je t enverrai chez les bonnes personnes.voilà, je souhaite bonne chance au vrai pays du sourire.
    lihay, samnang loöh, pouma !

  • #8

    Lespes César (lundi, 06 janvier 2014 06:04)

    Salut Nico, alors je serais ravi de taper un bout d'Asie avec toi, courant Mars c'est parfait, je pourrais prendre un mois de baroudage après 3 mois de missions, avant de rempiler pour 3 mois.
    Alex, oui j'aime ce pays ainsi que sa population attachante qui rie aux éclats de façon sincère et sans retenue.
    Je serai sur Phnom Pen demain ou après demain, donc si tu as des adresses, je suis preneur.
    Quelque chose me dit que je risque de quitter ce pays uniquement en vue de me refaire de l'argent pour y repartir, ou bosser d'assoss en assoss pour y rester.

  • #9

    Laure la cousine de haute-Savoie (mercredi, 08 janvier 2014 17:03)

    Super récit ! Merci et bravo Cesar ;-)
    En plus ça me rappelle tellement de (très bons) souvenirs de mon voyage au Cambodge en.....2001....
    Continue de nous faire voyager.
    Bisous

  • #10

    MUM (mercredi, 08 janvier 2014 17:59)

    Je vois que la zenitude te gagne!!! :) :) ha! le bonheur des visites de sites touristiques!!! mais bon, ce n'est pas trop cher payé finalement!! je t'embrasse fort