Mercredi 24 Dec

Rencontre avec un jeune couple de Frenchies

C’est en me baignant, pour ce qui semble être ma dernière baignade, que je tombe sur un jeune couple français, Lucas et Amélie, avec qui je passe le restant de la soirée (bien arrosée). À notre tablée vient s’ajouter Anita, une Chypriote fraîchement débarquée à Krabi.

Lucas et Amélie quittent la Thaïlande le surlendemain pour retrouver... La Haute-Savoie, où les températures ne manqueront pas de leur faire regretter la mer, les plages et le poisson pêché par eux cuisiné chez l’habitant et partagé avec leur pilote de bateau.

Ils sont touchants, 3 ou 4 ans et demi ensemble et ils n’envisagent pas une séparation, font tout ensemble et sont sur la même longueur d’onde, merci à vous deux, car c’est rassurant à voire, je ne peux vous souhaiter qu’une chose, que cela continue et que vous ayez le cran de faire comme vous vouliez, vous barrer un an ensemble.

 

Anita, elle, vient de Chypre et trace vers le sud où se trouvent des îles moins fréquentées

Direction la frontière Cambodgienne

Dimanche 22, je prends la tangente, grimpe dans le bus qui me klaxonne devant mon bungalow.

Le bus, il est chouette, blindé, mais chouette, une camionnette avec tout l’arrière ajouré, remplie de personnes, dont, moi, et plus tard encore 5 autres personnes sur le trajet, autant dire que l’on y est serré.

À ce moment-là, je ne suis pas sûre d’avoir prit le bon bus, la nana de mon bungalow m’avait dit qu’on viendrait me chercher vers 11 h 20, alors quand j’ai vu l’engin blindé, au volant duquel un Thaï klaxonne et me fait signe de monter, je m’exécute, je monte, je me dis que tout se passera bien.

30 minutes plus tard, on nous fait tous débarquer, pour prendre un autre bus afin de faire les 3 heures de route jusque Suratthani, heureusement, autant 30 minutes dans ce camtard ça allait, autant 3 heures de plus, je ne suis pas sûre que mon dos y ait survécu, ni le peu de culs dont je suis fait et au sujet duquel, et ce durant toute ma vie, j’ai eu droit à maintes réflexions quant à son excroissance osseuse.

Dans ce nouveau bus surclimatisé, je tchatche avec un américain qui grimpe aussi et qui se tape son délire seul, comme moi, on devrait se trouver au même moment vers Siem Réap, on se dit que ça pourrait être cool de se taper le jour de l’an ensemble, je ne connais pas encore son prénom, ni lui le mien, il se barre dans l’autre sens du mien, on fera donc confiance au hasard.

 

Après 2 h de routes encore un arrêt, où l’on me fait encore descendre pour prendre une autre van pour arriver finalement à Suratthani Train Stationm Ho Yea, je suis au bon endroit.

Suratthani Bangkok en train couchette

Départ à 17h38

Sans doute le meilleur trajet en train de toute ma vie, 13h en tout, il pouvait continuer 12 heures de plus que cela ne m'aurait pas dérangé.

Au début je comprends pas, je ne voit aucun lit dans la voiture que l'on m'a affecté, bon, une erreur de compréhension entre mon anglais à accent français et l'anglais de la guichetière à accent thaï, pourtant je lui avais bien répété : «sleep, sleep, sleep», en réponse de quoi j'ai eu droit àun : «yes, yes, yes».

Je commence à comprendre en voyant des sangles bleues dépasser de compartiments fermés en hauteur, après quoi je me sens mieux.

Donc, on a une allée centrale, de chaque côté plusieurs pairs de fauteuil en cuir bleu, pair face à face, d'une largeur pour une personne et demie, au-dessus des étagères en ressort pour les bagages, les fenêtres grandes ouvertes, et pour accompagner le tout, le son berçant du train qui roule.

Après 30 minutes de trajet, un agent du train vient, armé de LA clé magique, celle qui au lieu de vous ouvrir toutes les portes, vous ouvre... tous les lits.

Avec une rapidité qui ferait rougir un membre de la SNCF, il déplie tous les lits du haut, et tadaaaaa, ceux du bas aussi, sièges face à face, qui selon une certaine gymnastique et un certain rituel incantatoire, je pense deviner une sorte de :«Bordel de merde» en Thaï quand la ferraille coince un peu, et nous voici avec du coup une allée centrale et une rangée de lits superposés de chaque côté, et le tout est fait avec des draps propres et tout, non vraiment, chapeau mec.

Je me cale trop à l'aise dans mon pieux et commence à bouquiner, sur quoi il est 20h et je m'endors.

Je me réveille vers 22h30, la gorge sèche, j'opte pour une visite du wagon restaurant, je passe presque gêné dans le wagon de ceux qui ne connaîtront pas la joie de vivre ce trajet confortablement allongé et le trouveront incroyablement long.

On reste sur la même dose d'euphorise qui ne doit pas me laisser si différent de la connasse hystérique qui s'écrierait pathétiquement : «HOOOoooo, it's amaizing, hoooo so wonderefull» à chaque truc complètement nouveau qu'elle voit, je prends la connasse hystérique pour exemple et non pas le gros boeuf amorphe non pas par souci d'identité sexuelle, mais bien parce que comme son nom l'indique, le gros con boeuf amorphe, est amorphe, et ne s'extasiera ne devant rien, si ce n'est le prix incroyablement bas du Marcel vert criard "Starbucks" et de la casquette "OBEY", parle en tant que témoin de la prolifération incessante de cette race apathique uniquement capable de s'extasier éventuellement devant le cul en bikini d'une gamine de 16, qu'il ira probablement se payer un peu plus tard dans la nuit.

Donc, pour en revenir au wagon restaurant, SNCF prenez-en de la graine, des vraies tables où l'on peut manger à 4 et non debout sur un mange debout design mon cul.

À la première table, deux Anglais conversent sous un éclairage tamisé en buvant un demi-litre de bière dans un nuage de cigarette qui s'envole au gré des secousses du train.

Derrière eux, le Flash Gordon des couchettes se tape un gueuleton sûrement bien mérité après avoir dressé tout un train en mode-dortoir, accompagné de ces collègues.

Plus loin, le comptoir à l'ancienne ou l'bonhomme me propose cash une bière, genre t'as pas le choix mon gaillard, picole, sinon ??? C'est moi qui t'y colle.

J'me prends une bière et 50cl plus tard, je retourne dans mon cocon, je bouquine, je dors.

Je me réveille aux abords de Bangkok, où Flash Gordon remet tout en mode train normal ayant levé tout le monde en braillant, ne me cachant guère de son amusement pour cette partie la de son taffe.

13h plus tard donc, il est 6h20 du matin et je suis sur Bangkok.

Chiang Mai ????

Allez ! On garde le rythme, on enchaîne, on enchaîne.

Tac Guichet !

"Hi, i would like to take a train to go to Chiang mai please !"

Alors sur ce, la guichetière armée, QUE, jusqu'aux dents, à croire que l'appareil dentaire chez les quinquagénaires est une mode, me répond : "box number one!"

OK box nimber one, j'entre dans le hall principal, WOUAAAA, quel bordel de gens assis, allongés dans une couverture (surclimatisation oblige), c'est génial.

Je prends mon ticket pour Chiang mai, pas de bol toutes les couchettes sont pleine, je prends celui de 8h30, cool juste 2h d'attente, mais j'arriverai sur place pour 21h et le ticket me coûte 641 bats alors que le couchette précédente m'avait coûté 430 bats.

Je réfléchis deux secondes et me dit que je vais arrivé trop tard pour me trouver un piolet pour pioncer, les fêtes approchent donc les prix vont grandir, il faut savoir que niveau tunes, je suis au poil de cul.

Je change donc mon billet pour un autre qui part pour 12h20 et qui arrive à 4h30 du matin, fatche, pour avoir le temps, je vais avoir le temps d'attendre que tout soit ouvert pour le coup, je rallonge de 50 bats, fait quelques pas et me rend compte que le trajet et plus long que dessus il y a inscrit son prix soit 340 bats, et là, je réalise que je me suis fait entubé et qu'au lieu de me rendre la différence de 301 bats elle m'a pris 50 bats, la sodomie s'élève donc à 351 bats, le tout sans vaseline bien sûre, comme d'hab.

Bon il est 7h, encore 5 heures pour attendre.

2 heures plus tard, un étudiant thaï me demande s’il peut recueillir mon témoignage en vue de je ne sais quoi et de me prendre en photo, j'ai la tête dans le cul au point de pouvoir me lécher les amygdales, je dis oui, et c'est au cours de cette entrevue que le jeune homme me dit que Chiang Mai est superbe, qu'il fait un peu froid cette période de l'année, mais que c'est superbe, je le crois sur parole et demande timidement quelle est la température là bas.

Le verdict tombe, et c'est sans appel, je décide de revenir à ma première idée qui consistait à aller vers la frontière du Cambodge.

5 degrés, mauvaise idéée, surtout à 4h30 du matin, après 16h de train MÊME PAS COUCHETTE, soit un total de 29h de trains, NO WAY, FUCK OFF, vite le sud, vite le box nimber ONE viiiite.

"Hi, i would like to go to the border for Cambodia please !"

Le gars m'explique que je ne peux pas faire un échange de ticket, que je vais perdre 50% de mon billet, 50% du deuxième à 340 bats, pas de celui à 641, donc je récupère 170 bats, le ticket Bangkok Aranyaprathet ne coûte que 48 bats pour 4h de train heureusement.

Bangkok Aranyaprathet, tout de suite je comprend le prix très bas du traget.

Ha ha ha, le prix était en fait une blague, je vois un monde infernal au quai du fameux train.

Il est maintenant 13h, je poireaute au froid depuis 6h20 du matin, j'ai hâte d'arriver à la frontière, de me trouver un piolet, de dormir, me brosser les dents, me laver, le tout dans n'importe quel ordre.

Yes le train arrive... merde, au fur et à mesure qu'il s'approche il a toujours l'air aussi loin, qu'une seule explication, IL EST TOUT PETIT.

Merde comment 150.000 personnes vont entrer là dedans ???

Réponse : les uns sur les autres, certains auront la chance d'être assis comme moi, d'autres non.

Le trajet est tout de même magique au début, on traverse Bangkok avec un vis-à-vis de tous ceux qui vivent en bordure du chemin de fer, des familles lavant du linge, se baignant, ou encore croulant sous la chaleur dans un hamac, le train est lent, un diesel, je veux dire, un vrai diesel, duquel une fumée noire s'échappe.

Je n'avais pas réalisé le manque de lignes haute tension au-dessus du train tout de suite.

Il est lent, il fait atrocement chaud, à chaque arrêt il en monte encore, et je les plaints, car eux sont debout, le courage qu'il doit leur falloir de se taper ce train aller et retour tous les jours, surtout que le temps de trajet fût de 6h au lieu de 4.

Arrivée prévue 17h, arrivée 19h, je m'en fou je suis content.

Cash à la sortie de la gare on m'accoste pour passer la frontière, je dis non, une jeune femme m'accoste aussi, je lui dis que je cherche un endroit où dormir pour 300 bats par nuit pas plus, elle me conduit dans un endroit non loin, où l'on m'en réclame que 200 par nuit, la jeune conductrice me dit que c'est 50 bats pour elle, soit 1,25 euro, je lui lâche un billet de 100 et lui laisse le reste, elle va me faire économiser 100 bats par nuits, c'est la moindre des choses.

Je paye 2 nuits, grimpe dans ma chambre, plus que raisonnable pour ce prix, un lit double, un ventile, une salle de bain tout comme le bungalow que je payais 600 bats la nuit à Krabi, seule différence, j'ai en plus des 400 bats de moins, une télé, ha ha ha.

Je pose mes affaires, et décide d'aller me baladez.

J'ai une énoooorme dalle j'ai rien dans le bide depuis 24h et je passe devant un petit restau, ce qui m'intrigue c'est ce pot en terre cuite sur chaque table, dans lequel il y a des braises et sur lesquels se trouvent de grands poëles convexes sur lesquelles cuisent divers ingrédients, le tout sent drôlement bon, je m'y arrête donc.

La femme au comptoir me dit d'un air désolé, voyant ma gueule de Farang, qu'ils ne font que du barbecue, ce à quoi je réponds d'un grand sourire que c'est absolument ce dont j'ai besoin, elle change de visage et souris, je ne dois pas être comme tout les farang (blanc) qu'elle voit, ce que ne cessait pas de me répéter pour mon plus grand plaisir la mère d'Elina quand elle me voyait dévorer tous les plats qu'elle préparait, je tiens au passage à la remercier pour sa cuisine et son accueil, ainsi que toute la famille Somphpong, pour les mêmes raisons.

Je me pète le bide tellement c'est bon, de la viande, du bacon que je dispose à mon aise sur le poële convexe, ça a un peu la forme d'un presse-agrume en moins pointu, afin que les aliments cuisent dessus, et dans la rigole qui ceint le tout on y verse de l'eau, dans laquelle on y met toute sorte de verdure, nouille, divine, un vrai bonheur, le tout pour même pas 4 euros.

 

On est mardi 24 décembre, ce soir c'est Noël, je suis seul à l'autre bout du monde, et putain j'aime ça, voilà, je viens de passer 3 heures à écrire tout ça, en espérant que vous lirez et commenterez.

Une petite dernière pour la route, je suis dans le cyber et une envie pressante me vient, je demande les toilettes et là, je suis confronté à une chiotte et un tuyau d'arrosage et une savonnette, à côté une grosse bassine d'eau remplie avec une plus petite qui flotte dedans, pas de chasse d'eau.

Vous avez toutes les pièces du puzzle, celui ou celle qui aura résolu le fonctionnement et en aura fait part aux autres dans un commentaire aura un prix.

À bientôt, j'espère qu'à ma prochaine connections dans je sais pas combien de temps, beaucoup de commentaires de pleins de gens auront fleuri, même de gens que je ne connais pas.

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Commentaires: 13
  • #1

    Jenny De La Cruz (mardi, 24 décembre 2013 08:51)

    Merci pour ce petit recit de tes aventures. C'est un régal de te lire.
    Je me suis permis de venir faire un tour sur ton blog suite a tes nombreux messages sur Facebook ( qui ne m'étaient pas destinés !) mais par curiosité pour cet incroyable défi que tu t'es lancé et pour découvrir a travers toi cette partie du monde qui m'est complètement inconnue !
    Encore merci et a très vite j'espere !
    Bon courage pour la suite ...

  • #2

    Stéphane G (mardi, 24 décembre 2013 09:05)

    Merci pour ce récit Cher ami, je voyage à tes côté. J'attends avec impatience la suite de tes aventures ;-)

  • #3

    Lespes César (mardi, 24 décembre 2013 09:38)

    Jenny ce que j'ai mit sur Facebook t'était tout autant déstiné qu'à tout ceux qui figurent dans ma liste d'amis ou ont envies de me lire, donc merci d'être venue y participer et de l'alimenter.
    Quand à toi Steph, je voulais te voire avant de partir, mais on avait déjà eu du mal à se capter en vivant dans la même petite ville, alors avant un départ...
    Merci à vous et venez nombreux

  • #4

    Jenny De La Cruz (mardi, 24 décembre 2013 09:48)

    Merci pour ta réponse et je continuerai donc à te suivre avec grand plaisir !!!
    Passes de bonnes fêtes et fais nous voyager :-)

  • #5

    Francois (mardi, 24 décembre 2013 13:58)

    Salut, j ai pris un grand plaisir à lire tes péripéties,continu à t éclaté dans ton voyage et à découvrir ces pays magnifique. Ce soir c est noël et je voudrais une coupe à ta santé,j'espère qu'il y aura des cybercafés au Cambodge pour connaître la suite, à très bientôt

  • #6

    Cécile Mum (mardi, 24 décembre 2013 20:45)

    Voilà qui nous réchauffe le cœur, je viens de faire la lecture à haute voix à: ton oncle serge au fourneau, Manon à la garniture des mignardises, et Mamie à l'écoute. Ha!!! tiens!! le plat de mini tartelettes à la tomate vient de s'écraser par terre, à la renverse bien sur, Serge est furax!! :) c'est lui en plus le responsable! moi je m'en fou, je t'écris sur mon canapé, il se débrouille très bien pour le nettoyage (en bougonnant, tu le connais!!). c'est bien ce récit, on a l'impression d'y être. Je crois qu'en matière de cadeau de Noël, celui que tu viens de t’offrir là est le plus beau que tu pouvais espérer. Je suis heureuse pour toi, ton grand père t'embrasse, et nous tous aussi bien sur!! continue d'écrire, c'est passionnant! je t'embrasse fort, et on boira un coup à ta santé à minuit pile! P.S Ton oncle t'abstient de tout commentaire! :) :) :) :) et ta soeur t'envie et t'embrasse fort.

  • #7

    cecile mum 2 (mardi, 24 décembre 2013 21:02)

    CECILE MUM 2
    (mardi, 24 décembre 2013 20:53)
    HA! hA! hA! là, trop drôle!!! après m'être bien moquée de mon frère, je viens de me rendre compte que j'ai juste oublié d'acheter le plat principal du repas de réveillon!!!! oui oui! donc concrétement, il nous reste des tarteletttes à la poublles, quelques mini bouchées, du foie gras, fromage salade et la moitié du dessert parce qu'on a tapé dedans à midi!!! Bon! on est large!!!! on devrait quand même survivre; mais je me maaaaaaarre!!!!! bisous

  • #8

    Nico (jeudi, 26 décembre 2013 14:54)

    Superbe récit pour une superbe aventure.
    Joyeux Noël et continue sur ta lancée, je crois bien que tu es sur le bon chemin :)
    J'ai un peu l'impression de voyager à tes côtés...
    Alors merci :)

  • #9

    oncle Serge (jeudi, 26 décembre 2013 23:58)

    Serge etait furax mais il ne "bougonnait" pas

  • #10

    Yvon et suzanne (vendredi, 27 décembre 2013 09:44)

    Bravo pour ton courage.Passe de très bonnes fêtes de fin d'année.A bientôt et grosses bises.

  • #11

    la frangine (vendredi, 27 décembre 2013 10:37)

    Je suis tellement heureuse pour toi mon frère. Continu ton chemin et tes récits qui nous permettent de suivre tes aventures et ainsi de te sentir prés de nous. Je t'aime fort et suis de ton mon coeur avec toi. Bonne fin d'année et surtout bon début. D'énormes bisous.

  • #12

    Rob from Nice (lundi, 30 décembre 2013 18:05)

    Perso je compte bucher sur le casse-tête des chiottes si le prix c'est une bouteille de snake whiskey ^^

  • #13

    Laure la cousine de Haute-Savoie (mercredi, 08 janvier 2014 14:30)

    Hello Cesar,

    Je ne prends connaissance que maintenant de ton blog car sans internet dû à notre déménagement ! Mais quel régal à lire, on voyage avec toi. Continue de nous passionner ainsi et de vivre ton projet pleinement. Bisous.