Fiesta d'avant depart
Pour commencer, je tiens à préciser qu’il n’y a aucun accent sur les claviers thaïlandais, donc je fais comme je peux.
Merci a Denis, Lucas, Edwige, Harry, Hugo, Cédric et sa sœur puis Camille, d’avoir fait la fiesta avec moi, car ce fut une soirée a tout point de vue inoubliable.
Mercredi 18 dec
Je suis donc arrivé le lundi matin à 6 h 30 à Bangkok, je ne m’y suis pas arrêté plus que ça pour tracer directement à Krabi dans le sud.
La première chose qui m’a frappé, c’est la chaleur, insoutenable dans le bus qui m’a conduit a Ao nang,
une fois arriver, voyant tous ces resort pour bons gros touristes friqués, ma première question est : Ou vais-je trouver une Guest pas chère ?
Y en a-t-il une a pas chère ici ?
Je trouve finalement un bungalow 200 bat de plus que ce je comptais mettre par nuits, j’en prends pour 4 jours le temps pour moi de trouver moins chère.
Une fois fait, je pose mes affaires dans ma piaule et tombe comme un bébé, je m’étais levé samedi à midi je me suis couché 48 h plus tard déphasé complet à cause du décalage et des folies d’avant le départ.
Après ma sieste d’à peine une heure et demie, je me balade donc dans Ao Nang et je prends un superbe orage dans la tronche, une bonne pluie bien chaude avec des éclairs superbes, presque à en pleurer, et alors que tout le monde court se mettre à l’abri de la mousson, je suis le seul à prendre un pied énorme en prenant mon temps.
Je voulais rester à Krabi 10 jours, finalement, les 4 que je me suis donnés sont largement suffisants.
Que dire de Krabi, la plage y est belle, pas de doute, les îles aussi, je me suis pris un kayak pour en faire le tour et trouver des spots de grimpe, histoire de ne pas avoir à payé pour qu’on m’y accompagne.
La ville semble lente la journée, attention, une fois la nuit tomber, j’ai tout de suite déchanté.
La grande rue principale qui est très longue, n’abrite que des commerces et des restaus, ou des shops, ou magasins de costard, un paki a essayé de m’en vendre un à tout prix, argumentant tristement que les filles aiment les « Taylor ».
Je lui ai répondu qu’il fallait être stupide pour vouloir porter un costard par plus de 30 en température, et que les femmes qui aiment les mecs à costard ne m’intéressaient pas, vu ma dégaine il a fini par comprendre et abandonner.
Ensuite bienvenue dans le supermarché géant pour bof, touriste et jeunes chiens fous affamés.
La populace qui daigne sortir son cul de son hôtel luxe avec piscine est là, le bon gros fat guy avec son marcel vert Starbucks et la casquette OBEY qui se rend dans une petite perpendiculaire de la grande avenue, curieux je le suis, car j’entends qu’il y a de l’ambiance, et plein de joli thaï, je ne réalise pas de suite, je suis encore un peu sous l’euphorie de l’arrivée, et la je comprends, toutes les petites perpendiculaires sont des bars à prostituées, et je retrouve mon bon gros OBEY en Starbucks qui trace directe vers deux jeunes beautés qu’il n’aurait sans doute jamais pu approcher sans en payer UN prix.
Je finis ma soirée en marchant le long de la plage et rentre me coucher.
Le lendemain réveil 14 h, trop de sommeil à rattrapé, et là, s’installe une sensation de déprime totale,
je prends conscience que je suis seul, et que personne dans cette ville ne m’a donné envie d’aller vers lui, je me remonte le moral en me disant que de toute façon je ne tablais pas tout sur la Thaïlande, pour le coup moi qui voulais voyager seul, à cet instant j’aurais aimé avoir une personne avec qui partager quelque chose.
Je me loue un kayak pour aller balader en mer, et là, ça me requinque bien comme il faut, et le soir même, toujours en hallucinant sur ce gros trou à touristes, un Brésilien vient m’accoster.
Il dit qu’il s’appelle Fabrizio, et qu’il me voit marcher seul depuis un long moment, 3 klm, et qu’il en conclut donc que je ne suis pas comme tous les autres qui payent un taxi pour faire 300 m.
On mange ensemble, il me parle du Brésil, et de la même horreur pour le touriste qui l’habite, des choses incroyablement irrespectueuses qu’il a vues, de la prostituée en boite à Bangkok qui voulait lui arracher les burnes parce qu’il n’était pas intéressé.
Il m’a filé une tonne d’infos utiles sur les visas à la frontière au Cambodge, et m’a carrément donné envie d’écourter mon séjour en Thaïlande et d’entrer dans le vif du voyage et de la rencontre en taillant soit direct au Cambodge et du coup remonter par le Vietnam et du Laos un aller-retour pour Myanmar, ou prendre un vol pour Myanmar aller/retour de Bangkok et au retour, faire Bangkok Cambodge, 12 h de train, le prix juste incroyable, couchette 12 h de route pour 100 bats, moins de 3 euros.
Donc la Thaïlande, je ferai le nord à la fin, après le Laos, il faut que je me casse de ce pays pour l’instant, il est loin de mes attentes humaine et bien trop corrompu par le tourisme et la prostitution, du peu que j’ai vu dans le sud, le nord est différent, mais pour l’heure, je dois quitter ce nid a blanc couleur crevette d’un mauvais début de bronzage.
Sinon tout va bien, je suis plus que motivé, et l’idée d’être bientôt au Cambodge ou au Myanmar me réjouit d’avance.
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Nico (dimanche, 22 décembre 2013 18:09)
Il te reste quelques jours au pays des crevettes, alors juste un petit conseil : Rappelle toi que les locaux ne voient que des amerlocs frustrés en mal de X à longueur d'année; et que cela conditionne leur comportement envers les non-asiats (donc toi). Mais ca n'est qu'un premier abord, c'est leur business. Une fois les touristes éloignés, ils sont comme toi et moi (enfin pas aussi cool parceque ca c'est pas possible ;). Ce que je veux dire c'est qu'il est plus dur de voir qui ils sont, de leur faire tomber les masques que dans des zones rurales, mais c'est pas impossible :)
Enjoy et fais péter les photos bordel :)
Lespes César (mardi, 24 décembre 2013 09:34)
Alors les photos, pour l'instant je regarde, je suis trop comme un nouveau né pour penser à prendre des photos, je bouge trop encore, donc crains trop de l'esquinter, je n'ai pas d'ordi non plus pour transferrer, donc je ne sais pas qunand.
Sinon pour ce qui est des buziness man ils ont raison de bien entubé ce bon gros blanc.
Merci de lire et de commenter mon ami
Rob from Nice (lundi, 30 décembre 2013 17:54)
C'est malheureusement un cliché de la Thaïlande qui se vérifie :-( j'espère que tu auras l'occasion de voir les richesses qui se cachent au delà. Ca peut pas exister un pays de merde!